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Socieété par actions simplifiée, du nouveau pour les start-ups
l
STRATlkiIE,
FINANCES,
COORDONNEE
ACQUISITIONS,
ALLIANCES,
PAR CATHERINE
TASTEMAIN
Evotec biosystems (1636)
Lamement retard&
DeVgen Double actualite pour la societe flamande, qui a fait de I’utilisation du nematode C. eleaans pour la rdalisation de tests pharmacologiques sa specialite. La cluture de son deuxibme tour de table, reunissant 10 investisseurs, lul permet d’empocher 23 millions d’euros. De plus, la signature d’un accord de partenariat avec FMC, une multinationale americaine du secteur de I’agrochimie, permettra a DeVgen de recevoir un finaneement de recherche et des remunerations, dont les montants n’ont pas et4 revelus, lides a la mise au point de nouveaux produits tels que des insecticides.
DrugAbuse Sciences Tout I’argent du capitalrisque n’est pas englouti par les start-ups de I’lnternet. La meilleure preuve : I’augmentation de capital de 140 millions de francs de DrugAbuse Sciences, la societe fondee en 1994, en France et en Californie, par Philippe Pouletty. DrugAbuse, dont I’activlte repose sur le developpement de medicaments destines a traiter les Btats de dupendance lies a la consommation de stupefiants (drogues, alcool) profite bel et bien d’un des plus importants financements mondiaux destines cette annee a une entreprise de biotechnologie. Loperation a regroupd dix investisseurs, parmi lesquels la societe de capital-risque 3i se distingue avec la plus grosse participation : 29,3 millions de francs, soit environ 21 % du total investi.
L
a societe de recherche pharmaceutique, creee en 1993 a Hambourg, et detentrice de la plate-forme de criblage a haut debit EvoScreen@, a finalement choisi le debut du mois
CRiATlONS
ET
D’ENTREPRISE...
JEROME
l
HINFRAY
de novembre pour s’introduire sur le Neuer Markt de Francfort. En effet, cette mise sur ie marchi, initialement prevue en septembre, aura done au final PtC repoussee d’environ 2 mois. Initiee le 2 novembre et dirigee par Warburg Dillon Read - la banque d’investissement filiale de I’Union
dans tions d’un
sssemblees. On peut done la considerer comme une societe i geometric variable, offrant aux associes la possibilite de ihterminer librement les rhgles d’organisation de leur en:mprise et les competences de I’assemblee des actionnaires. -a SAS peut dtre cr&5e directement par une ou plusieurs >ersonnes, ou resulter de la transformation d’une sock%
statuts de la SAS et le pacte. Le fonctionnement des assemblees libette t&s importante. Les actionnaires
?xistante a la suite dune decision prise a I’unanimite par es actionnaires de cette derniere. Comme toutes les societes par actions, la SAS peut attribuer a ses investisseurs des actions priviEgi8es. De plus, elle partage un certain nombre de points communs avec la SA : le capital
comptes). De plus, la reunion peut recourir aux techniques
nkessaire b sa creation, 23 millions de francs, et les dispositions relatives h I’augmentation ou la reduction de capital, l’emission de valeurs mobilieres, I’approbation annuelle des comptes et la nomination d’un commissaire aux comptes. Toutefois, cette forme de societe peut ne compter qu’un seui actionnaire (contre sept pour la SA) et uniquement un president comme mandataire social figurant au registre du commerce. Le president en question, qui peut d’ailleurs &tre une soci&& ne doit pas 63re obligatoirement entour d’un conseil d’administration ou de surveillance. Quant a la composition de la direction g&Wale, elle peut compter, outre le president, un ou plusieurs directeurs generaux, ou un organe colligial de decision qui inclut necessairement le president et se rapproche de la formule du conseil d’administration ou du directoire. Dans ce dernier cas, le mode de fonctionnernent de cet organe les statuts : le president de seance
est lui-meme peut ne pas
fixe dans etre le pre-
sident de la societe, mais une tout autre personne - designee par les anglo-Saxons comme le non execurive cbarfman - representant, par exemple, un groupe d’actionnaires determine. Les statuts de I’entreprise definissent aussi les competences de I’assemblee des actionnaires et la ou les
majorit&
nkessaires
B la prise de decision,
selon
le type
meme de ces decisions. Ainsi, la distinction entre assembke ordinaire ou extraordinaire n’est plus obligatoire, et depend des statuts au m&me titre que le nombre de voies necessaire h la constitution dune minorite de blocage. En cas d’entree d’investisseurs
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DGembre
1999
la Deutsch Bank, elle offre publique et d’un placement des front&es de ce
dune
pays. Pour Anne Henecke, chargee chez Evotec des relations avec les investisseurs, le mois de septembre ne
a loi du 12 juillet 1999 sur I’innovation met a la disposition des entrepreneurs une nouvelle forme de societe par Pctions : la societe par actions simplifiee (SAS). Elle consti:ue une formule revolutionnaire, qui offre un cadre juridique kritablement adapte aux entreprises innovantes. Elle pernet une creation d’entreprise plus souple, grace a la suparession du formalisme des societes anonymes quant k I’oraanisation de la direction g&&ale et au fonctionnement des
L
la start-up, (relatives actionnaire
Bank Swiss - et a pris la forme en Allemagne, prive en dehors
les statuts pourront inclure des disposia I’inalienabilite des actions, I’exclusion ou aux regles applicables en cas de chan-
gement de contrdle d’une societe actionnaire de la SAS), qui jusqu’a present figuraient uniquement dans un pacte d’actionnaires. Desormais, I’organisation des relations entre les fondateurs de la start-up et les investisseurs peut done se faire sur la base de deux documents negocies : les
directement tions prevues convocation
a la convocation dans les statuts des actionnaires,
offre
une peuvent
de celles-ci, dans les condi(par exemple, les dClais de ou des commissaires aux des differents modernes de
participants communica-
tion : visioou teleconference, Internet. Enfin, pourront pr&oir la creation, h cBt6 du prkident, de plusieurs comites consultatifs qui devront ment donner leur avis domaine de competence. La SAS constitue done
capable
d’uvoluer
marge de proceder
sur
les
une
forme
rapidement
questions
les
statuts d’un ou obligatoire-
relatives
de societe
en fonction
s leur
malleable,
et
des choix
des
actionnaires qui la composent. On ne manquera pas toutefois de souligner que ce type d’entreprise, au fonctionnement tres souple, necessite lors de sa creation une redaction tres rigoureuse de ses statuts. Franpoise Monod Avocate & Carreras
associee,
Sokolow
Dunaud
Mercadier
www.ance.asso.fr/A-CREER/sas.html#ASSOClES
On doit les reflexions qui ont et6 a I’origine de I’amenagement du statut des SAS en faveur des start-ups a une association, Objectif 2010, rcunissant des avocals spucialistes de la fiscalit& des capital-risqueurs et des entrepreneurs, dont notamment le president fondateur des socictus SangStal et DrugAbuse Sciences : Philippe Poulelty. DrugAbuse Sciences, qui a 616 creee simultanoment en France et aux ktats-Unis en 1994, se focalise sur le traitement des toxicomanies et prcsente I’originalito d’ltre la premiere entreprise de croissance prksente sur le sol de I’hexagone ti avoir bunuficiu des avantages du nouveau statut des SAS.
constituait pas un moment ideal pour cette opkration : qcLes titres de biotechnologie Neuer Markt cette ipoque,
d&b pr&ents SW le se comportaient bien ir mais le nombre de nouuelles introductions, tous domaines d’activite’ confondus, ttait trop important et la ualeur de notre titre await pu en p&r *. Le prix de
l’action, finalement fix6 i 13 euros, situe le montant de I’offre P environ 64 millions d’euros. Les fonds retirCs de cette opiration seront utilisCs en premier lieu pour developper l’activid de services que propose la sociktt aux entreprises de pharmaceutiques, notamment par l’implantation d’une filiale aux J?tats-Unis, un march& oti skissent de nombreux concurrents d’Evotec, telle Cerep Inc., la filiale amkricaine de l’entreprise franqaise du mCme nom. J&me Hinfray > Evotec Biosystems, Schnackenburgallee 114, 22525 Hambourg, Allemagne. Tkl. : (49) 40 56081 286. Fax : (49) 40 56081 333. Site Web : www.evotec.de
ExonHit Therapeutics
Un pTemim pas siw le march& vet la mise sur le marcht de son produit, une &ape essentielle de son Cvolution vient d’itre franchie par la jeune entreprise parisienne qui a fait de l’analyse qualitative de I’expression des genes son cheval de bataille. En effet, ExonHit Therapeutics vient d’annoncer, quasiment 2 ans aprk sa crkation, la disponibilitC d’un test, d&ommP SafeHit, destint ?I Cvaluer in vitro le degr6 de toxicit de compost% Claborts par les industries pharmaceutique, chimique ou cosmktique. Safe-Hit, qui se compose notamment d’une membrane portant des sondes d’ADN SCIectionnCes g partir de cellules exposees a un stress toxique et d’un logiciel d’analyse spkcifique, arrive sur un march& oh sont dkja prkents de nombreux concurrents. Toutefois, Bruno Tocqu& P-DG d’ExonHit, est confiant dans le potentiel de son test :
A premier
CCLes prod&s concurrents sont fond& sur des banques qui manquent de spe’cificitt ; elles contiennent des g&es pris au hasard dans les re’sultats des programmes de sdquenCage, ou choisis arbitrairement ii partir de publications. Safe-Hit repose quant ir lui sur l’utilisation d’une banque de signatures correspondant, dans une ligne’e cellulaire don&e, aux ghes dont l’expression est effectivement alt&&e suite 2 la suractivation du g&e 133, un &ment central de la r&ponse cellulaire au stress 2.
PersuadCs de l’importance que repr& sente pour une entreprise la com-
mercialisation de produits ccconcrets n, Bruno Tocqui et ses associks ne s’arrcteront pas a Safeactuellement en Hit : CCProof-Hit, tours de validation, sera la prochaine diclinaison de notre DATAS (differential
technologie
analysis of transcripts alternatively spliced) sb (voir Biofutur [1998] 185, 381. Ce produit, dont le concept relgve de la pharmaco-gknomique, permettra d’tvaluer l’impact d’un traitement sur la maturation des gtnes d’un patient donnt!, et constituera done une aide B la dCcision pour le choix d’une thirapie. Reste done maintenant pour ExonHit :i trouver client. J.H. > ExonHit Therapeutics, 65, bd Mass&a, 75013 Paris. TBI. : 01 53 94 77 00. Fax : 01 53 94 77 07. Site Web : www.exonhit.com
Genset
Nouveaux horizons a soci&C fran$aise de gtnomique est-elle 1 la recherche de nouvelles que stratkgies, tant commerciale scientifique ? I1 est peut-Ctre encore trop t6t pour se prononcer, mais le contenu de ses derniltres annonces semble bien traduire des changements de cap. En effet, Genset vient de dbcider, d’une part, de commercialiser directement ses gknes et, d’autre part, d’entamer une collaboration avec le Commissariat h l’kergie atomique (CEA) pour dkvelopper un systkme miniaturisi sptcifiquement destinC a la caractCrisation des gsnes. La prem&e dCcision implique une modification de I’accord qui faisait du Genetics Institute (une filiale des laboratoires Wyeth-Ayerst, la branche pharmaceutique d’American Home Products) le distributeur des catalogues de g&es de l’entreprise parisienne via son programme DiscoverEase@, mis en place en 1996. Toutefois, quelques Plements comme le souhait Cmis par certaines entreprises de nCgocier directement avec Genset, et le fait qu’aucun nouveau-venu n’ait grossi les rangs des clients de DiscoverEase@ depuis envron un an -, auraient pouss6 l’entreprise frangaise i commercialiser elle-mime ses sCquences. Les ponts ne sont cependant pas entierement coupt% entre les deux sociCtCs, puisque le Genetics Institute dCtient une option de licence sur un millier de sCquences qu’il utilisera, en dehors de DiscoverEase@, pour ses recherches de genomique. La seconde decision traduit de son c6tC une VOlont6 de diversification, car Genset souhaite profiter de son savoir-faire dans le domaine du genotypage et des skquences qu’elle dCtient pour tlaborer, de concert avec le laboratoire d’klectronique de technologie et d’ins-
L
trumentation (le L&i) du CEA, une puce i ADN tvoluke pour le ginotypage. Les deux partenaires se sent fix6 l’objectif ambitieux de terminer le dtveloppement de ce systtme d’ici 2 ans, et envisagent la possibilitC de crPer une sociCtC conjointe chargee de le commercialiser. Au final, la conjonction de ces deux annonces aura 66 accompagnCe d’une embellie boursi?re pour le titre Genset. Alors que la publication des rCsultats n6gatifs du troisitme trimestre avait fait plonger l’action ?I son plus bas niveau, soit environ 22 euros le 22 octobre, celle-ci a red& co116 d&s la semaine suivante, pour atteindre 32,5 euros le 18 novembre. La signature de nouveaux contrats et la vente de gknes seraient les bienvenues pour maintenir cette reprise. Sans doute consciente de l’urgence de la situation, la direction a pro&d6 rCcemment g quelques remaniements en son sein (voir En brefl. J.H. :> Genset, 24, rue Royale, 75008 Paris. TBI. : 01 55 04 59 00. Fax : 01 55 04 59 29. Sur Internet : www.genxy.com
SIGMA dernieres
nouvelles
Hepavec La sociCt6 de thdrapie genique berlinoise, fondbe en 1996 et sise sur le campus du centre de mCdecine mol&Xdaire Max-Delbriiek, vient d’acqu6rir aup& de I’organisation de recherche scientifique australienne, le CSIRO, les droits d’utilisation de nouveaux vecteurs ad6noviraux dLriv& du virus OAV du mouton. Cet accord permet ?IHepavec de mettre en Oeuvreces vecteurs inconnus du systeme immunitaire humain, dans ces travaux de recherche sur le traitement par therapie ggnique des maladies du ioie. comme le cancer du foie ou la maladie de Wilson.
- ALDRICH
:
en Transduction
du Signal
A travers une recherche, une conception et une prospection ?I1’Cchelle mondiale, plus de 300 nouveaux produits ont itt intCgrCsau catalogue Sigma Transduction du Signal. Une mise in jour, sous fonne d’un supplCment de SO pages, vient de renforcer le catalogue de 408 pages actuellement disponible. Ces nouveau& concement 12 chapitres cl& du catalogue notamment les Cytokines, Facteurs de croissance et Hormones, Apoptose et Cycle cellulaire, Matrice extra-cellulaire et Molecules d’adh&ion, ainsi que la partie Phosphorylation des ProtCines. La section ouvrage du catalogue s’est Cgalement enrichie de I’addition de 14 sClections rkcemment publiCes, ainsi que de nouveaux logiciels. Avec plus de SO00anticorps, kits et r&ctifs biochimiques, in&ant loo0 pmduits commercial%& sous la marque RBI, cette gamme de sp&ialit& reprksente dCsormais l’une des plus riches s6lecrions de produits, Cquipements et servicespour la Rechercheen Transduction du Signal et en Neurosciences. Beaucoup de ces s@cialitt%sont r6ellement innovantes,ce sont Cgalement des exclusivit& Sigma -Aldrich. Outre l’addition de nouveaux prcduits, ce supplkment met Cgalementl’accent sur now engagement en terme de servicevis-&-visdes chercheursdans tous les domaines des sciencesde la vie. A titre d’exemple, les services spCciaux on&e (wwwsigmaaldrich.com) voussontproposCsatin de faciliter votrerecherchede produits par des cl& d’entr6e multiples : nom, num&o CAS, strucct~~re ou fragment stmchual. Sur notre site internet, de nombreux documents tels que les certificatsd’analyse et fichesde sCcurit&MSDS) sontais6mentaccessibles, tout comme les &ifs en vigueur. N’hbitez
Pour
pas & nous contacter si vous souhaitez recevoir notre catalogue en Transduction du Signal et Neurosciences et son supplement Service documentation : 04 74 82 28 36 tout renseiguement technique : 0800 31 24 67 (gratuit)
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FINANCES,
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ACQUISITIONS,
ALLIANCES,
PAR CATHERINE
TASTEMAIN
Evotec biosystems (1636)
Lamement retard&
DeVgen Double actualite pour la societe flamande, qui a fait de I’utilisation du nematode C. eleaans pour la rdalisation de tests pharmacologiques sa specialite. La cluture de son deuxibme tour de table, reunissant 10 investisseurs, lul permet d’empocher 23 millions d’euros. De plus, la signature d’un accord de partenariat avec FMC, une multinationale americaine du secteur de I’agrochimie, permettra a DeVgen de recevoir un finaneement de recherche et des remunerations, dont les montants n’ont pas et4 revelus, lides a la mise au point de nouveaux produits tels que des insecticides.
DrugAbuse Sciences Tout I’argent du capitalrisque n’est pas englouti par les start-ups de I’lnternet. La meilleure preuve : I’augmentation de capital de 140 millions de francs de DrugAbuse Sciences, la societe fondee en 1994, en France et en Californie, par Philippe Pouletty. DrugAbuse, dont I’activlte repose sur le developpement de medicaments destines a traiter les Btats de dupendance lies a la consommation de stupefiants (drogues, alcool) profite bel et bien d’un des plus importants financements mondiaux destines cette annee a une entreprise de biotechnologie. Loperation a regroupd dix investisseurs, parmi lesquels la societe de capital-risque 3i se distingue avec la plus grosse participation : 29,3 millions de francs, soit environ 21 % du total investi.
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a societe de recherche pharmaceutique, creee en 1993 a Hambourg, et detentrice de la plate-forme de criblage a haut debit EvoScreen@, a finalement choisi le debut du mois
CRiATlONS
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D’ENTREPRISE...
JEROME
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HINFRAY
de novembre pour s’introduire sur le Neuer Markt de Francfort. En effet, cette mise sur ie marchi, initialement prevue en septembre, aura done au final PtC repoussee d’environ 2 mois. Initiee le 2 novembre et dirigee par Warburg Dillon Read - la banque d’investissement filiale de I’Union
dans tions d’un
sssemblees. On peut done la considerer comme une societe i geometric variable, offrant aux associes la possibilite de ihterminer librement les rhgles d’organisation de leur en:mprise et les competences de I’assemblee des actionnaires. -a SAS peut dtre cr&5e directement par une ou plusieurs >ersonnes, ou resulter de la transformation d’une sock%
statuts de la SAS et le pacte. Le fonctionnement des assemblees libette t&s importante. Les actionnaires
?xistante a la suite dune decision prise a I’unanimite par es actionnaires de cette derniere. Comme toutes les societes par actions, la SAS peut attribuer a ses investisseurs des actions priviEgi8es. De plus, elle partage un certain nombre de points communs avec la SA : le capital
comptes). De plus, la reunion peut recourir aux techniques
nkessaire b sa creation, 23 millions de francs, et les dispositions relatives h I’augmentation ou la reduction de capital, l’emission de valeurs mobilieres, I’approbation annuelle des comptes et la nomination d’un commissaire aux comptes. Toutefois, cette forme de societe peut ne compter qu’un seui actionnaire (contre sept pour la SA) et uniquement un president comme mandataire social figurant au registre du commerce. Le president en question, qui peut d’ailleurs &tre une soci&& ne doit pas 63re obligatoirement entour d’un conseil d’administration ou de surveillance. Quant a la composition de la direction g&Wale, elle peut compter, outre le president, un ou plusieurs directeurs generaux, ou un organe colligial de decision qui inclut necessairement le president et se rapproche de la formule du conseil d’administration ou du directoire. Dans ce dernier cas, le mode de fonctionnernent de cet organe les statuts : le president de seance
est lui-meme peut ne pas
fixe dans etre le pre-
sident de la societe, mais une tout autre personne - designee par les anglo-Saxons comme le non execurive cbarfman - representant, par exemple, un groupe d’actionnaires determine. Les statuts de I’entreprise definissent aussi les competences de I’assemblee des actionnaires et la ou les
majorit&
nkessaires
B la prise de decision,
selon
le type
meme de ces decisions. Ainsi, la distinction entre assembke ordinaire ou extraordinaire n’est plus obligatoire, et depend des statuts au m&me titre que le nombre de voies necessaire h la constitution dune minorite de blocage. En cas d’entree d’investisseurs
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DGembre
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la Deutsch Bank, elle offre publique et d’un placement des front&es de ce
dune
pays. Pour Anne Henecke, chargee chez Evotec des relations avec les investisseurs, le mois de septembre ne
a loi du 12 juillet 1999 sur I’innovation met a la disposition des entrepreneurs une nouvelle forme de societe par Pctions : la societe par actions simplifiee (SAS). Elle consti:ue une formule revolutionnaire, qui offre un cadre juridique kritablement adapte aux entreprises innovantes. Elle pernet une creation d’entreprise plus souple, grace a la suparession du formalisme des societes anonymes quant k I’oraanisation de la direction g&&ale et au fonctionnement des
L
la start-up, (relatives actionnaire
Bank Swiss - et a pris la forme en Allemagne, prive en dehors
les statuts pourront inclure des disposia I’inalienabilite des actions, I’exclusion ou aux regles applicables en cas de chan-
gement de contrdle d’une societe actionnaire de la SAS), qui jusqu’a present figuraient uniquement dans un pacte d’actionnaires. Desormais, I’organisation des relations entre les fondateurs de la start-up et les investisseurs peut done se faire sur la base de deux documents negocies : les
directement tions prevues convocation
a la convocation dans les statuts des actionnaires,
offre
une peuvent
de celles-ci, dans les condi(par exemple, les dClais de ou des commissaires aux des differents modernes de
participants communica-
tion : visioou teleconference, Internet. Enfin, pourront pr&oir la creation, h cBt6 du prkident, de plusieurs comites consultatifs qui devront ment donner leur avis domaine de competence. La SAS constitue done
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d’uvoluer
marge de proceder
sur
les
une
forme
rapidement
questions
les
statuts d’un ou obligatoire-
relatives
de societe
en fonction
s leur
malleable,
et
des choix
des
actionnaires qui la composent. On ne manquera pas toutefois de souligner que ce type d’entreprise, au fonctionnement tres souple, necessite lors de sa creation une redaction tres rigoureuse de ses statuts. Franpoise Monod Avocate & Carreras
associee,
Sokolow
Dunaud
Mercadier
www.ance.asso.fr/A-CREER/sas.html#ASSOClES
On doit les reflexions qui ont et6 a I’origine de I’amenagement du statut des SAS en faveur des start-ups a une association, Objectif 2010, rcunissant des avocals spucialistes de la fiscalit& des capital-risqueurs et des entrepreneurs, dont notamment le president fondateur des socictus SangStal et DrugAbuse Sciences : Philippe Poulelty. DrugAbuse Sciences, qui a 616 creee simultanoment en France et aux ktats-Unis en 1994, se focalise sur le traitement des toxicomanies et prcsente I’originalito d’ltre la premiere entreprise de croissance prksente sur le sol de I’hexagone ti avoir bunuficiu des avantages du nouveau statut des SAS.
constituait pas un moment ideal pour cette opkration : qcLes titres de biotechnologie Neuer Markt cette ipoque,
d&b pr&ents SW le se comportaient bien ir mais le nombre de nouuelles introductions, tous domaines d’activite’ confondus, ttait trop important et la ualeur de notre titre await pu en p&r *. Le prix de
l’action, finalement fix6 i 13 euros, situe le montant de I’offre P environ 64 millions d’euros. Les fonds retirCs de cette opiration seront utilisCs en premier lieu pour developper l’activid de services que propose la sociktt aux entreprises de pharmaceutiques, notamment par l’implantation d’une filiale aux J?tats-Unis, un march& oti skissent de nombreux concurrents d’Evotec, telle Cerep Inc., la filiale amkricaine de l’entreprise franqaise du mCme nom. J&me Hinfray > Evotec Biosystems, Schnackenburgallee 114, 22525 Hambourg, Allemagne. Tkl. : (49) 40 56081 286. Fax : (49) 40 56081 333. Site Web : www.evotec.de
ExonHit Therapeutics
Un pTemim pas siw le march& vet la mise sur le marcht de son produit, une &ape essentielle de son Cvolution vient d’itre franchie par la jeune entreprise parisienne qui a fait de l’analyse qualitative de I’expression des genes son cheval de bataille. En effet, ExonHit Therapeutics vient d’annoncer, quasiment 2 ans aprk sa crkation, la disponibilitC d’un test, d&ommP SafeHit, destint ?I Cvaluer in vitro le degr6 de toxicit de compost% Claborts par les industries pharmaceutique, chimique ou cosmktique. Safe-Hit, qui se compose notamment d’une membrane portant des sondes d’ADN SCIectionnCes g partir de cellules exposees a un stress toxique et d’un logiciel d’analyse spkcifique, arrive sur un march& oh sont dkja prkents de nombreux concurrents. Toutefois, Bruno Tocqu& P-DG d’ExonHit, est confiant dans le potentiel de son test :
A premier
CCLes prod&s concurrents sont fond& sur des banques qui manquent de spe’cificitt ; elles contiennent des g&es pris au hasard dans les re’sultats des programmes de sdquenCage, ou choisis arbitrairement ii partir de publications. Safe-Hit repose quant ir lui sur l’utilisation d’une banque de signatures correspondant, dans une ligne’e cellulaire don&e, aux ghes dont l’expression est effectivement alt&&e suite 2 la suractivation du g&e 133, un &ment central de la r&ponse cellulaire au stress 2.
PersuadCs de l’importance que repr& sente pour une entreprise la com-
mercialisation de produits ccconcrets n, Bruno Tocqui et ses associks ne s’arrcteront pas a Safeactuellement en Hit : CCProof-Hit, tours de validation, sera la prochaine diclinaison de notre DATAS (differential
technologie
analysis of transcripts alternatively spliced) sb (voir Biofutur [1998] 185, 381. Ce produit, dont le concept relgve de la pharmaco-gknomique, permettra d’tvaluer l’impact d’un traitement sur la maturation des gtnes d’un patient donnt!, et constituera done une aide B la dCcision pour le choix d’une thirapie. Reste done maintenant pour ExonHit :i trouver client. J.H. > ExonHit Therapeutics, 65, bd Mass&a, 75013 Paris. TBI. : 01 53 94 77 00. Fax : 01 53 94 77 07. Site Web : www.exonhit.com
Genset
Nouveaux horizons a soci&C fran$aise de gtnomique est-elle 1 la recherche de nouvelles que stratkgies, tant commerciale scientifique ? I1 est peut-Ctre encore trop t6t pour se prononcer, mais le contenu de ses derniltres annonces semble bien traduire des changements de cap. En effet, Genset vient de dbcider, d’une part, de commercialiser directement ses gknes et, d’autre part, d’entamer une collaboration avec le Commissariat h l’kergie atomique (CEA) pour dkvelopper un systkme miniaturisi sptcifiquement destinC a la caractCrisation des gsnes. La prem&e dCcision implique une modification de I’accord qui faisait du Genetics Institute (une filiale des laboratoires Wyeth-Ayerst, la branche pharmaceutique d’American Home Products) le distributeur des catalogues de g&es de l’entreprise parisienne via son programme DiscoverEase@, mis en place en 1996. Toutefois, quelques Plements comme le souhait Cmis par certaines entreprises de nCgocier directement avec Genset, et le fait qu’aucun nouveau-venu n’ait grossi les rangs des clients de DiscoverEase@ depuis envron un an -, auraient pouss6 l’entreprise frangaise i commercialiser elle-mime ses sCquences. Les ponts ne sont cependant pas entierement coupt% entre les deux sociCtCs, puisque le Genetics Institute dCtient une option de licence sur un millier de sCquences qu’il utilisera, en dehors de DiscoverEase@, pour ses recherches de genomique. La seconde decision traduit de son c6tC une VOlont6 de diversification, car Genset souhaite profiter de son savoir-faire dans le domaine du genotypage et des skquences qu’elle dCtient pour tlaborer, de concert avec le laboratoire d’klectronique de technologie et d’ins-
L
trumentation (le L&i) du CEA, une puce i ADN tvoluke pour le ginotypage. Les deux partenaires se sent fix6 l’objectif ambitieux de terminer le dtveloppement de ce systtme d’ici 2 ans, et envisagent la possibilitC de crPer une sociCtC conjointe chargee de le commercialiser. Au final, la conjonction de ces deux annonces aura 66 accompagnCe d’une embellie boursi?re pour le titre Genset. Alors que la publication des rCsultats n6gatifs du troisitme trimestre avait fait plonger l’action ?I son plus bas niveau, soit environ 22 euros le 22 octobre, celle-ci a red& co116 d&s la semaine suivante, pour atteindre 32,5 euros le 18 novembre. La signature de nouveaux contrats et la vente de gknes seraient les bienvenues pour maintenir cette reprise. Sans doute consciente de l’urgence de la situation, la direction a pro&d6 rCcemment g quelques remaniements en son sein (voir En brefl. J.H. :> Genset, 24, rue Royale, 75008 Paris. TBI. : 01 55 04 59 00. Fax : 01 55 04 59 29. Sur Internet : www.genxy.com
SIGMA dernieres
nouvelles
Hepavec La sociCt6 de thdrapie genique berlinoise, fondbe en 1996 et sise sur le campus du centre de mCdecine mol&Xdaire Max-Delbriiek, vient d’acqu6rir aup& de I’organisation de recherche scientifique australienne, le CSIRO, les droits d’utilisation de nouveaux vecteurs ad6noviraux dLriv& du virus OAV du mouton. Cet accord permet ?IHepavec de mettre en Oeuvreces vecteurs inconnus du systeme immunitaire humain, dans ces travaux de recherche sur le traitement par therapie ggnique des maladies du ioie. comme le cancer du foie ou la maladie de Wilson.
- ALDRICH
:
en Transduction
du Signal
A travers une recherche, une conception et une prospection ?I1’Cchelle mondiale, plus de 300 nouveaux produits ont itt intCgrCsau catalogue Sigma Transduction du Signal. Une mise in jour, sous fonne d’un supplCment de SO pages, vient de renforcer le catalogue de 408 pages actuellement disponible. Ces nouveau& concement 12 chapitres cl& du catalogue notamment les Cytokines, Facteurs de croissance et Hormones, Apoptose et Cycle cellulaire, Matrice extra-cellulaire et Molecules d’adh&ion, ainsi que la partie Phosphorylation des ProtCines. La section ouvrage du catalogue s’est Cgalement enrichie de I’addition de 14 sClections rkcemment publiCes, ainsi que de nouveaux logiciels. Avec plus de SO00anticorps, kits et r&ctifs biochimiques, in&ant loo0 pmduits commercial%& sous la marque RBI, cette gamme de sp&ialit& reprksente dCsormais l’une des plus riches s6lecrions de produits, Cquipements et servicespour la Rechercheen Transduction du Signal et en Neurosciences. Beaucoup de ces s@cialitt%sont r6ellement innovantes,ce sont Cgalement des exclusivit& Sigma -Aldrich. Outre l’addition de nouveaux prcduits, ce supplkment met Cgalementl’accent sur now engagement en terme de servicevis-&-visdes chercheursdans tous les domaines des sciencesde la vie. A titre d’exemple, les services spCciaux on&e (wwwsigmaaldrich.com) voussontproposCsatin de faciliter votrerecherchede produits par des cl& d’entr6e multiples : nom, num&o CAS, strucct~~re ou fragment stmchual. Sur notre site internet, de nombreux documents tels que les certificatsd’analyse et fichesde sCcurit&MSDS) sontais6mentaccessibles, tout comme les &ifs en vigueur. N’hbitez
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pas & nous contacter si vous souhaitez recevoir notre catalogue en Transduction du Signal et Neurosciences et son supplement Service documentation : 04 74 82 28 36 tout renseiguement technique : 0800 31 24 67 (gratuit)
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