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Écoute donneurs : les raisons de l’abandon du don
Disponible en ligne sur
ScienceDirect www.sciencedirect.com Transfusion Clinique et Biologique 24(3S) (2017) 285–313
Résumés des symposia
S 01 – Sociopsychologie du don de sang Modérateurs : Gilles Follea (La Plaine-Saint-Denis), Michel Monsellier (Paris)
Participation au don de sang des jeunes issus de l’immigration夽 Dominique Grassineau Marseille, France Adresse e-mail : [email protected]
S01-1
Écoute donneurs : les raisons de l’abandon du don夽 Roxane Spinardi 1,∗ , Laure Henry-Baudot 2 , Chantal Jacquot 1 , Olivia Briat 1 , Franc¸ois Charpentier 1 , Stéphane Noel 1 1 Établissement fran¸ cais du sang, La Plaine-Saint-Denis, France 2 Établissement fran¸ cais du sang, Pays-de-la-Loire, Nantes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Spinardi) Chaque année, la part des nouveaux candidats au don (donneurs 1er don et primo présentés refusés) oscille autour de 20 % du nombre total des donneurs. Ainsi, ils sont tous les ans plus de 300 000 à vivre leur première expérience de don. Parmi eux, environ 30 % ne renouvelleront jamais cette expérience et seulement 12 % deviendront des donneurs réguliers. L’Écoute donneurs « nationale », initiée en 2013, a dans un premier temps permis de dresser une cartographie démographique du don et des donneurs en France. Elle permet désormais de dresser une cartographie sociologique des donneurs, en s’appuyant à la fois dur les résultats d’un Observatoire national des donneurs et sur des enquêtes conduites auprès de profils ciblés de donneurs. Si les raisons de s’engager dans le don de sang sont nombreuses, celles qui conduisent à ne plus donner son sang sont tout aussi variées : un problème de santé, une mauvaise expérience du don, un ajournement ma vécu, une accessibilité insuffisante des collectes, un contexte personnel, une absence de sollicitation de l’EFS ou tout simplement un sentiment de manque de temps lié à l’organisation de leur vie personnelle, les donneurs évoquent une grande diversité de causes amenant à l’abandon du don, qu’il soit immédiat ou plus tardif. Le croisement des données d’Écoute donneurs acquises au moyen des différents outils disponibles permet désormais d’identifier des groupes de pensée homogènes au sein de la population des donneurs qui se sont écartés du don. Comment concrètement exploiter ces nouveaux enseignements en vue d’améliorer le niveau de fidélisation des donneurs et asseoir le fichier donneurs sur une base plus large de donneurs ? Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts. 夽 Conférence
S01-2
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
sollicitée.
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2017.06.031
1246-7820/$ — see front matter
Résumé non communiqué. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts. 夽 Conférence
L’auteur n’a pas précisé ses éventuels liens
sollicitée.
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2017.06.032
S 02 – Anémies hémolytiques immunologiques : les explorations autres que les IFM Modérateurs : Jacques Chiaroni (Marseille), Thierry Peyrard (Paris) S02-1
Anémies hémolytiques associées aux médicaments : aspects immunohématologiques夽 Tan Ngoc Nguyen 1,∗ , Elodie Maenulein 1 , Julia Moh Klaren 1 , Rachid Djoudi 2 1 EFS IDF, Paris, France 2 EFS IDFI, Ivry-sur-Seine, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T.N. Nguyen) Introduction L’anémie hémolytique immunologique induite par les médicaments (AHIIM) est une cytopénie rare. Les anticorps impliqués peuvent être dépendants ou indépendants du médicament lors de leur détection. Nous rapportons ici les caractéristiques sérologiques des anticorps antimédicaments identifiés dans notre laboratoire entre 2012 et 2016. Matériel et méthodes Nous avons procédé à une revue des échantillons issus de patients qui nous ont été adressés pour suspicion d’AHIIM et chez qui, nous avons identifié un anticorps dépendant du médicament (ADM). Sont inclus dans cette investigation, les tests direct et indirect à l’antiglobuline (TDA et TIA), l’élution directe et la recherche d’anticorps antiérythrocytaires en présence du médicament suspect.
ScienceDirect www.sciencedirect.com Transfusion Clinique et Biologique 24(3S) (2017) 285–313
Résumés des symposia
S 01 – Sociopsychologie du don de sang Modérateurs : Gilles Follea (La Plaine-Saint-Denis), Michel Monsellier (Paris)
Participation au don de sang des jeunes issus de l’immigration夽 Dominique Grassineau Marseille, France Adresse e-mail : [email protected]
S01-1
Écoute donneurs : les raisons de l’abandon du don夽 Roxane Spinardi 1,∗ , Laure Henry-Baudot 2 , Chantal Jacquot 1 , Olivia Briat 1 , Franc¸ois Charpentier 1 , Stéphane Noel 1 1 Établissement fran¸ cais du sang, La Plaine-Saint-Denis, France 2 Établissement fran¸ cais du sang, Pays-de-la-Loire, Nantes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Spinardi) Chaque année, la part des nouveaux candidats au don (donneurs 1er don et primo présentés refusés) oscille autour de 20 % du nombre total des donneurs. Ainsi, ils sont tous les ans plus de 300 000 à vivre leur première expérience de don. Parmi eux, environ 30 % ne renouvelleront jamais cette expérience et seulement 12 % deviendront des donneurs réguliers. L’Écoute donneurs « nationale », initiée en 2013, a dans un premier temps permis de dresser une cartographie démographique du don et des donneurs en France. Elle permet désormais de dresser une cartographie sociologique des donneurs, en s’appuyant à la fois dur les résultats d’un Observatoire national des donneurs et sur des enquêtes conduites auprès de profils ciblés de donneurs. Si les raisons de s’engager dans le don de sang sont nombreuses, celles qui conduisent à ne plus donner son sang sont tout aussi variées : un problème de santé, une mauvaise expérience du don, un ajournement ma vécu, une accessibilité insuffisante des collectes, un contexte personnel, une absence de sollicitation de l’EFS ou tout simplement un sentiment de manque de temps lié à l’organisation de leur vie personnelle, les donneurs évoquent une grande diversité de causes amenant à l’abandon du don, qu’il soit immédiat ou plus tardif. Le croisement des données d’Écoute donneurs acquises au moyen des différents outils disponibles permet désormais d’identifier des groupes de pensée homogènes au sein de la population des donneurs qui se sont écartés du don. Comment concrètement exploiter ces nouveaux enseignements en vue d’améliorer le niveau de fidélisation des donneurs et asseoir le fichier donneurs sur une base plus large de donneurs ? Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts. 夽 Conférence
S01-2
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
sollicitée.
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2017.06.031
1246-7820/$ — see front matter
Résumé non communiqué. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts. 夽 Conférence
L’auteur n’a pas précisé ses éventuels liens
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http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2017.06.032
S 02 – Anémies hémolytiques immunologiques : les explorations autres que les IFM Modérateurs : Jacques Chiaroni (Marseille), Thierry Peyrard (Paris) S02-1
Anémies hémolytiques associées aux médicaments : aspects immunohématologiques夽 Tan Ngoc Nguyen 1,∗ , Elodie Maenulein 1 , Julia Moh Klaren 1 , Rachid Djoudi 2 1 EFS IDF, Paris, France 2 EFS IDFI, Ivry-sur-Seine, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T.N. Nguyen) Introduction L’anémie hémolytique immunologique induite par les médicaments (AHIIM) est une cytopénie rare. Les anticorps impliqués peuvent être dépendants ou indépendants du médicament lors de leur détection. Nous rapportons ici les caractéristiques sérologiques des anticorps antimédicaments identifiés dans notre laboratoire entre 2012 et 2016. Matériel et méthodes Nous avons procédé à une revue des échantillons issus de patients qui nous ont été adressés pour suspicion d’AHIIM et chez qui, nous avons identifié un anticorps dépendant du médicament (ADM). Sont inclus dans cette investigation, les tests direct et indirect à l’antiglobuline (TDA et TIA), l’élution directe et la recherche d’anticorps antiérythrocytaires en présence du médicament suspect.