Effet d’un programme d’activités physiques sur le contrôle de l’équilibre chez le patient obèse

Effet d’un programme d’activités physiques sur le contrôle de l’équilibre chez le patient obèse

414 Résumés du XXIIe congrès de la Société francophone posture équilibre locomotion (SOFPEL) Introduction Des études récentes ont mis en évidence qu...

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Résumés du XXIIe congrès de la Société francophone posture équilibre locomotion (SOFPEL)

Introduction Des études récentes ont mis en évidence que des champs magnétiques (CM) d’extrêmement basse fréquence (EBF, < 300 Hz) peuvent moduler l’équilibre postural. Il semble que ces effets soient liés aux courants induits par le stimulus dans le système vestibulaire. Cependant, les seuils d’effets aigus de ce type de stimulus sur l’équilibre postural ne sont pas encore déterminés. Le but de cette étude est d’établir les seuils d’exposition induisant une modulation aiguë de l’équilibre postural pour différentes fréquences de CM. Matériel et méthodes Six sujets ont été testés dans différentes conditions de CM-EBF et de stimulation électrique. Les expositions/stimulations ont été délivrées au niveau des mastoïdes (5 secondes) à des fréquences randomisées (courant continu et 20, 60, 90, 120, et 150 Hz). Le déplacement du centre de pression a été enregistré grâce à une plateforme de force (OR6-7-1000, AMTI, États-Unis) et analysé offline. Résultats Les données préliminaires révelent des déséquilibres latéraux induits par la stimulation DC et AC dans une moindre mesure. Discussion—conclusion Cette étude est la première visant à établir les seuils d’effets aigüs de stimulations électriques et magnétiques dans le domaine des EBF sur l’équilibre postural. La connaissance de ces seuils est centrale afin de documenter les recommandations internationales d’exposition aux champs électromagnétiques. Mots clés Contrôle postural ; Champs magnétiques alternatifs ; Stimulation électrique vestibulaire galvanique ; Seuils

Résultats Exactement 4/20 volontaires ont été exclus (endormissement). L’analyse du contraste marche versus tapis montre des activations des cortex moteurs et prémoteurs des membres inférieurs, de l’aire motrice supplémentaire, du cortex pariétal gauche (aire 13), des cortex occipitaux (aires 17, 18), du cervelet (aires 5, 6, vermis), du putamen moteur et du NPP gauche. L’analyse du contraste avec portes marche versus tapis retrouve les mêmes activations avec, en plus, une activation du noyau subthalamique (NST) droit et des NC sans activation du NPP. Discussion—conclusion La marche automatique nécessiterait un réseau locomoteur impliquant le NPP alors que la marche avec obstacles ferait intervenir le NST et les NC qui pourraient intégrer des informations environnementales. Mots clés Marche imaginaire ; Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle ; Noyau pédunculo-pontin ; Noyau sous-thalamique Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2015.10.068 64

Effet d’un programme d’activités physiques sur le contrôle de l’équilibre chez le patient obèse A. Poty 1 , Y. Kouidrat 2 , R. Louhou 2 , S. Ahmaidi 3 , T. Lelard 3,∗ 2IS, UFR de médecine, UPJV d’Amiens, Amiens, France 2 Service de nutrition-rééducation-obésité, hôpital Maritime, AP—HP, Berck, France 3 EA 3300, UFR STAPS, UPJV d’Amiens, Amiens, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Lelard) 1

Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2015.10.067 63

Identification des réseaux cérébraux impliqués dans la marche automatique et avec obstacle : étude en IRMf chez le volontaire sain V. Marchal 1,∗ , J. Sellers 1 , M. Pelegrini-Issac 2 , C. Gallea 3 , E. Bertasi 3 , R. Valabregue 3 , P. Leboucher 1 , M.-L. Welter 1,2,4 , E. Bardinet 3 , C. Karachi 4 1 Sorbonne universités, UPMC Univ Paris 06, UMRS 1127, CNRS UMR 7225, ICM, Paris, France 2 Sorbonne universités, UPMC Univ Paris 06, CNRS, Inserm, laboratoire d’imagerie biomédicale, Paris, France 3 Centre de neuroimagerie de recherche, CENIR, ICM, Paris, France 4 Assistance publique—Hôpitaux de Paris, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (V. Marchal) Introduction La marche est contrôlée par les cortex sensorimoteurs et les centres générateurs spinaux. La région locomotrice mésencéphalique, constituée des noyaux pédonculopontin (NPP) et cunéiforme (NC), pourrait être essentielle au contrôle de la marche adaptée à l’environnement. Cependant, le rôle du NPP et du NC reste inconnu. Matériel et méthodes Afin d’identifier les réseaux cérébraux impliqués dans la marche automatique et lorsqu’un obstacle surgit, 20 volontaires sains (29 ± 6 ans) ont été entraînés à marcher dans un couloir, puis à s’imaginer marcher en utilisant, dans l’IRM, l’environnement virtuel reproduisant le couloir d’entraînement sans et avec franchissement d’une porte entrouverte. Les conditions contrôles étaient similaires sauf que le déplacement imaginaire s’effectuait sur un tapis roulant. La vitesse du défilement virtuel était adaptée à celle de la marche réelle. Le temps de réaction était mesuré.

Introduction Les patients présentant une obésité morbide sont souvent concernés par des troubles de l’équilibre. L’objectif de cette étude est de constater si une prise en charge permettrait d’améliorer le contrôle de l’équilibre des patients obèses. Matériel et méthodes Quinze patients obèses (IMC = 45,6 ; âge = 51,4 ans) ont réalisé un programme d’équilibre spécifique de 8 semaines en addition d’une prise en charge classique. Des tests d’équilibre ont été réalisés en début et fin du programme d’activité : — un test de posturographie statique de 12,8 secondes ; — des tests de posturographie dynamique avec feedback visuel du centre de pression (CP) consistant à produire la plus grande surface possible et à atteindre une cible. Les patients ont également réalisé le Timed up and go (TUG), le Functional Reach Test (FRT) et répondu au questionnaire ABC scale. Résultats Il existait une amélioration de l’équilibre statique (diminution significative de la surface) et dynamique (augmentation significative de l’amplitude et de la vitesse de déplacement du CP dans la base de support) après le programme d’équilibre spécifique. Les résultats des tests cliniques montraient également une diminution de la performance au TUG et une augmentation de la performance au FRT. Le programme n’avait pas d’effet significatif sur la confiance des patients en leur équilibre (ABC scale) ni sur le test posturographique statique réalisé les yeux fermés. Discussion—conclusion Une prise en charge additionnelle axée sur l’équilibre semble favoriser le contrôle de l’équilibre des patients obèses morbides et notamment leur capacité à mobiliser le CP. Mots clés Obésité ; Contrôle postural ; Activité physique Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2015.10.069