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Effets des facteurs professionnels sur les douleurs de l’épaule dans un échantillon de salariés ligériens
VIIe Congrès international d’épidémiologie « Épidémiologie et santé publique » / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 64S (2016) S215–S260 S245 Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2016.06.277 P11-3
Effets des facteurs professionnels sur les douleurs de l’épaule dans un échantillon de salariés ligériens J. Bodin a,∗ , R. Garlantézec b,c , J.-F. Viel b,c , N. Costet b , N. Fouquet a,d , Y. Roquelaure a,e a Université d’Angers, laboratoire d’ergonomie et d’épidémiologie en santé au travail (LEEST), Angers, France b Irset Inserm U1085, université Rennes I, Rennes, France c CHU de Rennes, Rennes, France d Santé publique France, direction santé travail, Saint-Maurice, France e CHU d’Angers, Angers, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Bodin) Objectif L’objectif de cette étude longitudinale est d’explorer les effets directs et indirects des facteurs professionnels psychosociaux et biomécaniques sur les douleurs de l’épaule en population salariée. Méthodes Entre 2002 et 2005, 83 médecins du travail des Pays-de-la-Loire ont inclus aléatoirement 3710 salariés (2161 hommes/1589 femmes). En 2007, ces derniers ont complété un auto-questionnaire de suivi. Les facteurs individuels (âge et IMC), psychosociaux (latitude décisionnelle, demande psychologique, soutien social hiérarchique et soutien social des collègues) et biomécaniques (intensité des efforts physiques, travail avec les bras en l’air et travail avec les bras éloignés du corps) à l’inclusion et les douleurs de l’épaule au suivi ont été recueillies par auto-questionnaire. Les sujets sans douleur de l’épaule à l’inclusion ont été étudiés (868 hommes/589 femmes). Les analyses statistiques ont été réalisées à l’aide de modèles à équations structurelles et stratifiées selon le genre. Résultats Chez les hommes, les douleurs de l’épaule sont favorisées par les contraintes biomécaniques (coefficient standardisé = 0,18, p = 0,007) et l’âge (0,25, p < 0,001). Les contraintes biomécaniques sont associées à une faible latitude décisionnelle (0,19, p = 0,001) et un faible soutien social hiérarchique (0,11, p = 0,009) et décroissent avec l’âge (−0,17, p < 0,001). Chez les femmes, les douleurs de l’épaule sont favorisées par les contraintes biomécaniques (0,13, p = 0,067), l’âge (0,26, p < 0,001) et l’IMC (0,16, p = 0,003). Les contraintes biomécaniques sont associées à une faible latitude décisionnelle (0,22, p = 0,003), une forte demande psychologique (0,14, p = 0,026) et décroissent avec l’âge (−0,18, p < 0,001). Discussion Les modèles à équations structurelles, peu utilisés jusqu’alors, permettent d’explorer les effets directs et indirects entre les facteurs professionnels et les douleurs de l’épaule. Cette étude a montré que les facteurs psychosociaux (principalement la latitude décisionnelle) influencent les contraintes biomécaniques qui à leur tour influencent les douleurs de l’épaule. Mots clés Douleurs de l’épaule ; Facteurs professionnels ; Équation structurelle Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2016.06.278 P11-4
Impact d’un programme de prévention associant information cognitivo-comportementale et exercices physiques sur la survenue des récidives de lombalgies chez des professionnels hospitaliers : résultats de l’étude PRESLO, Lyon, France A. Denis a,b,∗ , A. Zelmar a,b , E. Chaléat-Valayer c , A. Bergeret d , C. Colin a,b , S. Touzet a,b a Laboratoire HESPER, université de Lyon, Lyon, France
b Pôle information médicale évaluation recherche, hospices civils de Lyon, France c Service de médecine physique et de réadaptation, centre médicochirurgical de réadaptation des Massues, Lyon, France d Service central de médecine et santé au travail du personnel, centre hospitalier Lyon Sud, hospices civils de Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Denis)
Contexte La lombalgie est un enjeu de santé publique par sa fréquence et son retentissement humain et économique. La récidive de lombalgie est le principal facteur de passage à la chronicité. L’efficacité de programmes de prévention sur la récidive de lombalgie est peu documentée. Objectif Évaluer l’impact d’un programme de prévention des récidives de lombalgie conduit auprès de professionnels hospitaliers et associant une séance d’information cognitivo-comportementale et cinq séances hebdomadaires d’exercices physiques sur deux mois encadrées par un médecin MPR et des kinésithérapeutes. Méthode Essai d’intervention randomisé en deux groupes parallèles (programme versus soins habituels) incluant des professionnels du CHU de Lyon présentant des antécédents de lombalgie aiguë ou subaiguë. La survenue de récidives de lombalgie était objectivée par les arrêts de travail occasionnés. Les capacités fonctionnelles et le recours au soin ont été évaluées sur deux ans de suivi. Résultats Au total, 353 professionnels ont été inclus ; 82 % des professionnels ont été compliants aux séances et 83 % ont été satisfaits des résultats sur leur état de santé. Parmi les 298 professionnels avec un suivi à deux ans, 24 % du groupe programme et 21 % du groupe soins habituels ont présenté au moins un arrêt de travail pour lombalgie (p = 0,516). Également, ni le nombre ni la durée des arrêts de travail ne différaient significativement. Mais des améliorations significatives ont été montrées sur les consommations de soins (réduction de 15, 16 et 22 % du recours aux consultations chez respectivement généraliste, spécialiste et kinésithérapeute), sur l’appréhension aux activités physiques (FABQ-P) et une partie des déficiences physiques (test de Sorensen). Conclusion Ces résultats montrent la faisabilité du programme PRESLO mais ne permettent pas de conclure quant à son impact sur l’absentéisme des professionnels. Les améliorations au niveau physique et en termes de consommation de soins témoignent néanmoins de son impact sociétal. Mots clés Lombalgie ; Prévention secondaire ; Professionnels hospitaliers Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2016.06.279 P11-5
Travail en horaires décalés sur la plateforme aéroportuaire pour les personnels « au sol »
P. Fau-Prudhomot ∗ , M. Briet , J. Colin , S. Picou , C. Rolland , M.-L. Sanchez-Bréchot Association interprofessionnelle des centres médicaux et sociaux de santé au travail de la région Île-de-France (ACMS), ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé, Suresnes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Fau-Prudhomot) Introduction Les horaires décalés concernent environ 60 % des personnels travaillant « au sol » sur la plateforme aéroportuaire d’Orly. Nombreux sont les salariés demandant des aménagements d’horaires par intercession du médecin du travail. Objectifs Décrire les horaires décalés de travail, leurs effets sur la santé, la sécurité et le retentissement psychosocial. Comparer « horaires décalés réguliers » (HDR) et « horaires décalés irréguliers » (HDI). Méthode Enquête descriptive transversale par auto-questionnaire anonyme standardisé renseigné par le salarié au centre médical. Résultats Entre janvier et septembre 2014, 203 questionnaires valides ont été analysés. L’échantillon était majoritairement masculin (63 %), avec une moyenne d’âge de 36,5 ans. Deux tiers travaillaient en HDI. Les activités professionnelles se répartissaient de la manière suivante : sûreté (81,6 %), escale (70 %), restauration (65,2 %) et logistique piste (58,1 %). Un tiers des répondants
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2016.06.277 P11-3
Effets des facteurs professionnels sur les douleurs de l’épaule dans un échantillon de salariés ligériens J. Bodin a,∗ , R. Garlantézec b,c , J.-F. Viel b,c , N. Costet b , N. Fouquet a,d , Y. Roquelaure a,e a Université d’Angers, laboratoire d’ergonomie et d’épidémiologie en santé au travail (LEEST), Angers, France b Irset Inserm U1085, université Rennes I, Rennes, France c CHU de Rennes, Rennes, France d Santé publique France, direction santé travail, Saint-Maurice, France e CHU d’Angers, Angers, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Bodin) Objectif L’objectif de cette étude longitudinale est d’explorer les effets directs et indirects des facteurs professionnels psychosociaux et biomécaniques sur les douleurs de l’épaule en population salariée. Méthodes Entre 2002 et 2005, 83 médecins du travail des Pays-de-la-Loire ont inclus aléatoirement 3710 salariés (2161 hommes/1589 femmes). En 2007, ces derniers ont complété un auto-questionnaire de suivi. Les facteurs individuels (âge et IMC), psychosociaux (latitude décisionnelle, demande psychologique, soutien social hiérarchique et soutien social des collègues) et biomécaniques (intensité des efforts physiques, travail avec les bras en l’air et travail avec les bras éloignés du corps) à l’inclusion et les douleurs de l’épaule au suivi ont été recueillies par auto-questionnaire. Les sujets sans douleur de l’épaule à l’inclusion ont été étudiés (868 hommes/589 femmes). Les analyses statistiques ont été réalisées à l’aide de modèles à équations structurelles et stratifiées selon le genre. Résultats Chez les hommes, les douleurs de l’épaule sont favorisées par les contraintes biomécaniques (coefficient standardisé = 0,18, p = 0,007) et l’âge (0,25, p < 0,001). Les contraintes biomécaniques sont associées à une faible latitude décisionnelle (0,19, p = 0,001) et un faible soutien social hiérarchique (0,11, p = 0,009) et décroissent avec l’âge (−0,17, p < 0,001). Chez les femmes, les douleurs de l’épaule sont favorisées par les contraintes biomécaniques (0,13, p = 0,067), l’âge (0,26, p < 0,001) et l’IMC (0,16, p = 0,003). Les contraintes biomécaniques sont associées à une faible latitude décisionnelle (0,22, p = 0,003), une forte demande psychologique (0,14, p = 0,026) et décroissent avec l’âge (−0,18, p < 0,001). Discussion Les modèles à équations structurelles, peu utilisés jusqu’alors, permettent d’explorer les effets directs et indirects entre les facteurs professionnels et les douleurs de l’épaule. Cette étude a montré que les facteurs psychosociaux (principalement la latitude décisionnelle) influencent les contraintes biomécaniques qui à leur tour influencent les douleurs de l’épaule. Mots clés Douleurs de l’épaule ; Facteurs professionnels ; Équation structurelle Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2016.06.278 P11-4
Impact d’un programme de prévention associant information cognitivo-comportementale et exercices physiques sur la survenue des récidives de lombalgies chez des professionnels hospitaliers : résultats de l’étude PRESLO, Lyon, France A. Denis a,b,∗ , A. Zelmar a,b , E. Chaléat-Valayer c , A. Bergeret d , C. Colin a,b , S. Touzet a,b a Laboratoire HESPER, université de Lyon, Lyon, France
b Pôle information médicale évaluation recherche, hospices civils de Lyon, France c Service de médecine physique et de réadaptation, centre médicochirurgical de réadaptation des Massues, Lyon, France d Service central de médecine et santé au travail du personnel, centre hospitalier Lyon Sud, hospices civils de Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Denis)
Contexte La lombalgie est un enjeu de santé publique par sa fréquence et son retentissement humain et économique. La récidive de lombalgie est le principal facteur de passage à la chronicité. L’efficacité de programmes de prévention sur la récidive de lombalgie est peu documentée. Objectif Évaluer l’impact d’un programme de prévention des récidives de lombalgie conduit auprès de professionnels hospitaliers et associant une séance d’information cognitivo-comportementale et cinq séances hebdomadaires d’exercices physiques sur deux mois encadrées par un médecin MPR et des kinésithérapeutes. Méthode Essai d’intervention randomisé en deux groupes parallèles (programme versus soins habituels) incluant des professionnels du CHU de Lyon présentant des antécédents de lombalgie aiguë ou subaiguë. La survenue de récidives de lombalgie était objectivée par les arrêts de travail occasionnés. Les capacités fonctionnelles et le recours au soin ont été évaluées sur deux ans de suivi. Résultats Au total, 353 professionnels ont été inclus ; 82 % des professionnels ont été compliants aux séances et 83 % ont été satisfaits des résultats sur leur état de santé. Parmi les 298 professionnels avec un suivi à deux ans, 24 % du groupe programme et 21 % du groupe soins habituels ont présenté au moins un arrêt de travail pour lombalgie (p = 0,516). Également, ni le nombre ni la durée des arrêts de travail ne différaient significativement. Mais des améliorations significatives ont été montrées sur les consommations de soins (réduction de 15, 16 et 22 % du recours aux consultations chez respectivement généraliste, spécialiste et kinésithérapeute), sur l’appréhension aux activités physiques (FABQ-P) et une partie des déficiences physiques (test de Sorensen). Conclusion Ces résultats montrent la faisabilité du programme PRESLO mais ne permettent pas de conclure quant à son impact sur l’absentéisme des professionnels. Les améliorations au niveau physique et en termes de consommation de soins témoignent néanmoins de son impact sociétal. Mots clés Lombalgie ; Prévention secondaire ; Professionnels hospitaliers Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2016.06.279 P11-5
Travail en horaires décalés sur la plateforme aéroportuaire pour les personnels « au sol »
P. Fau-Prudhomot ∗ , M. Briet , J. Colin , S. Picou , C. Rolland , M.-L. Sanchez-Bréchot Association interprofessionnelle des centres médicaux et sociaux de santé au travail de la région Île-de-France (ACMS), ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé, Suresnes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Fau-Prudhomot) Introduction Les horaires décalés concernent environ 60 % des personnels travaillant « au sol » sur la plateforme aéroportuaire d’Orly. Nombreux sont les salariés demandant des aménagements d’horaires par intercession du médecin du travail. Objectifs Décrire les horaires décalés de travail, leurs effets sur la santé, la sécurité et le retentissement psychosocial. Comparer « horaires décalés réguliers » (HDR) et « horaires décalés irréguliers » (HDI). Méthode Enquête descriptive transversale par auto-questionnaire anonyme standardisé renseigné par le salarié au centre médical. Résultats Entre janvier et septembre 2014, 203 questionnaires valides ont été analysés. L’échantillon était majoritairement masculin (63 %), avec une moyenne d’âge de 36,5 ans. Deux tiers travaillaient en HDI. Les activités professionnelles se répartissaient de la manière suivante : sûreté (81,6 %), escale (70 %), restauration (65,2 %) et logistique piste (58,1 %). Un tiers des répondants