Effets de l’avancée mandibulaire sur les facteurs circulants dans le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) sévère : un essai randomisé contrôlé

Effets de l’avancée mandibulaire sur les facteurs circulants dans le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) sévère : un essai randomisé contrôlé

14 Le Congrès du Sommeil ® . Lille, 21—23 novembre 2018. Communications orales prenaient en charge les patients et pratiquaient une amygdalectomie s...

238KB Sizes 0 Downloads 66 Views

14

Le Congrès du Sommeil ® . Lille, 21—23 novembre 2018. Communications orales

prenaient en charge les patients et pratiquaient une amygdalectomie soit isolée, soit associée à une vélopharyngoplastie. L’effet de la chirurgie sur le SAHOS a été évalué par un enregistrement nocturne postopératoire. Une réponse était obtenue pour un Index d’ApnéesHypopnées (IAH) postopératoire < 20/h associé à une diminution de l’IAH ≥ 50 %. Résultats Les groupes (A, n = 18 et B, n = 15) étaient cliniquement comparables. Les taux de réponse étaient de 72,2 % (A, n = 18) et de 60,0 % (B, n = 15) (p > 0,1). L’endoscopie sous sédation a révélé 8 obstructions basilinguales (A, n = 3 ; B, n = 5) méconnues à l’éveil responsables de deux échecs (A, n = 1 ; B, n = 1) et 6 réponses (A, n = 2 ; B, n = 4). Conclusions En présence d’une hypertrophie amygdalienne, associer geste vélaire et amygdalectomie palatine ne serait pas plus efficace que pratiquer une amygdalectomie seule. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.01.196 CO1-9

Effets de l’avancée mandibulaire sur les facteurs circulants dans le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) sévère : un essai randomisé contrôlé S. Recoquillon 1,∗ , J.-L. Pépin 2,3 , B. Vielle 4 , R. Andriantsitohaina 1 , V. Bironneau 5 , F. Chouet-Girard 6 , B. Fleury 7 , F. Goupil 8 , S. Launois 7 , M.-C. Martinez 1 , N. Meslier 1,9 , X.-L. Nguyen 7 , A. Paris 8 , P. Priou 1,9 , R. Tamisier 2,3 , W. Trzepizu 1,9 , F. Gagnadoux 1,9 1 Inserm UMR 1063, Angers, France 2 Université Grenoble Alpes, HP2, Inserm UMR 1042, Grenoble, France 3 CHU de Grenoble, laboratoire EFCR, clinique universitaire de physiologie, Grenoble, France 4 Centre de recherche clinique, CHU d’Angers, Angers, France 5 Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Centre Hospitalier, Le Mans, France 6 Université Paris VI, Hôpital Saint-Antoine, Unité de Sommeil, Paris, France 7 Service de Pneumologie, Centre Hospitalier, Le Mans, France 8 Département de Pneumologie, CHU d’Angers, Angers, France 9 Université de Poitiers, CHU, service de pneumologie, Poitiers, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Recoquillon) Objectif Étudier l’impact d’un traitement utilisant une orthèse d’avancée mandibulaire (OAM) sur les marqueurs inflammatoires et métaboliques chez des patients atteints de SAS sévère. Méthodes Nous avons effectué une étude ancillaire d’un précédent essai randomisé contrôlé évaluant l’impact d’une OAM par rapport à un dispositif placebo sur la fonction endothéliale chez des patients ayant un indice d’apnées hypopnées (IAH) > 30 sans maladie CV déclarée. Sur les 150 patients randomisés, nous disposions de 109 échantillons disponibles pour mesurer les marqueurs d’inflammation (protéine C réactive [CRP], interleukine-6 [IL-6], factor de nécrose tumorale alpha [TNF-a] et ses récepteurs R1 et R2, adiponectine, leptine et P-sélectine), du métabolisme (glucose, lipides, indice HOMA) et la fraction terminale du peptide natriurétique de type B (NT-proBNP). Ces mesures ont été effectuées avant et après deux mois d’utilisation de l’OAM (n = 55) ou du dispositif placebo (n = 54). Résultats Dans la population de l’étude, l’IAH à l’inclusion corrèle positivement et significativement avec les niveaux de CRP, TNFa et P-sélectine. Le temps moyen d’utilisation de l’OAM est de 6,6 h/nuit contre 6,0 h/nuit pour le dispositif simulé. Le traitement par l’OAM réduit significativement l’IAH et l’indice de désatura-

tion en oxygène, mais n’a pas d’effet sur les marqueurs circulants comparé au dispositif placebo. Conclusion Chez les patients avec un SAS sévère, deux mois de traitement avec une OAM réduit la sévérité du SAS mais n’a pas d’effets sur les facteurs inflammatoires et métaboliques malgré une forte adhérence à l’OAM. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.01.197 CO2-1

Un potentiel créatif accru chez les patients narcoleptiques C. Lacaux ∗ , I. Arnulf , D. Oudiette Sorbonne Université, IHU@ICM, AP—HP, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Lacaux) Objectif La narcolepsie est un trouble du sommeil caractérisé par une hypersomnolence et une dissociation éveil/sommeil paradoxal souvent accompagnée d’un plus grand rappel de rêves. Le sommeil paradoxal et les rêves ont tous deux été associés à la créativité. Les patients narcoleptiques posséderaient-ils donc un potentiel créatif supérieur à la moyenne ? Méthodes Pour répondre à cette question, nous avons mesuré, à l’aide de questionnaires, les accomplissements et profils créatifs de 185 patients narcoleptiques (75 % type 1) et de 126 contrôles sains appariés. Chez 30 sujets de ces deux groupes, nous avons aussi testé objectivement leurs performances créatives. Le test mesurait la capacité des sujets à générer le plus d’idées possibles à partir d’un stimulus donné (pensée divergente) et à intégrer plusieurs stimuli en une production cohérente et originale (pensée convergente). Résultats Les patients narcoleptiques ont obtenu des scores plus élevés sur les questionnaires et sur toutes les mesures objectives de créativité testées. Ces scores corrélaient également avec les symptômes de la narcolepsie : hallucinations, rêve lucide, paralysie du sommeil, hypersomnolence, mais pas avec la cataplexie ni avec les traitements. Conclusion Ces résultats montrent un potentiel créatif accru chez les patients narcoleptiques, soutenant l’hypothèse d’un rôle bénéfique du sommeil paradoxal dans la créativité. Les cliniciens pourraient utiliser cette découverte pour encourager les patients narcoleptiques à exploiter pleinement leur potentiel créatif et ainsi apporter une note positive à cette maladie handicapante. Déclaration de liens d’intérêts Big Brain Theory/ICM. https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.01.198 CO2-2

Absence de carence en ferritine au niveau central dans le SJSR et les MPJ associés à la Narcolepsie de Type 1 L. Barateau 1,∗ , A.-M. Gorce Dupuy 2 , S. Chenini 3 , R. Lopez 1 , R. Buendia 4 , M. Lotierzo 5 , C. Pesenti 3 , I. Jaussent 6 , Y. Dauvilliers 1 1 Unité des troubles du sommeil, centre de reference national narcolepsie hypersomnies, Inserm U1061, Montpellier, France 2 Biochimie clinique et metabolique, CHU Montpellier, Montpellier, France