QUOVADIS : observatoire du traitement long terme par orthèse d’avancée mandibulaire sur mesure dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS)

QUOVADIS : observatoire du traitement long terme par orthèse d’avancée mandibulaire sur mesure dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS)

Résumés CO 2-4 QUOVADIS : observatoire du traitement long terme par orthèse d’avancée mandibulaire sur mesure dans le syndrome d’apnées obstructives ...

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Résumés CO 2-4

QUOVADIS : observatoire du traitement long terme par orthèse d’avancée mandibulaire sur mesure dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) V. Attali 1,∗ , C. Chaumereuil 2 , I. Arnulf 2 , L. Morin 3 , T. Similowski 1 , P. Goudot 4 , J.-M. Collet 4 1 UPMC et Inserm, UMR S 1158, neurophysiologie respiratoire expérimentale et clinique, pathologies du sommeil, GHPS, AP—HP, Paris, France 2 Pathologies du sommeil, GHPS, AP—HP, Paris, France 3 Resmed Science Center, Saint-Priest, France 4 Service de chirurgie maxillo-faciale, GHPS, AP—HP, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (V. Attali) Objectif Évaluation en vie réelle, à long terme sur une cohorte de grande taille, peu d’études étant disponibles. Méthodes Un volet rétrospectif sur dossier chez tous les patients adressés au spécialiste dentaire pour OAM entre janvier 2010 et juillet 2013 puis évaluation à 3—6 mois. Un volet prospectif (recueil téléphonique) chez les patients traités depuis au moins un an au 16/09/14 (suivi 1—4 ans). Résultats Volet rétrospectif : 458 patients inclus dont 309 (71 % H, 56 ± 12 ans, IMC 28 ± 6 kg/m2 , IAH 30/h ± 17 [IAH > 30 : 40 %]) ont eu une pose d’OAM : Narval Cadcam n = 270, Narval non Cadcam n = 17, Somnomed n = 13, Orthosom n = 9. Cent quarante-neuf n’ont pas été traités (83 contre-indication dentaire). Trente-quatre (11 %) ont arrêté prématurément l’OAM. Deux cent vingt-trois patients (72 %) évalués, avec un IAH de 12 ± 10 au contrôle, un taux de succès (réduction ≥ 50 % de l’IAH) de 68 % (IAH < 10 au contrôle : 55 %), diminution du score d’Epworth de 11 ± 5 à 8 ± 5. Avancée mandibulaire (AM) moyenne : 75 % de l’AM maximale. Parmi les 458 patients inclus, 360 étaient pris en charge en réseau par le spécialiste du sommeil et le spécialiste dentaire. Le réseau a permis de mieux sélectionner en amont, les patients ayant une contreindication dentaire : 16 % versus 28 % hors réseau (p = 0,0002). Le contrôle polysomnographique était disponible chez 78 % des patients du réseau mais seulement chez 39 % des patients hors réseau (p < 0,00001). Volet prospectif : 279 patients (90 %) avec un suivi moyen de 2,7 ± 1,3 ans. Parmi les 231 ayant répondu au questionnaire, 139 patients (60 %) rapportaient une efficacité clinique sous OAM avec une observance excellente (6,2j/sem et 6,8 h/nuit) et une bonne tolérance (14,3 % inconfort). Quatre-vingt-douze avaient arrêté l’OAM (inefficacité 27, intolérance/EI 41, abandon 10, autre 14). Conclusion Cette étude apporte des données sur le parcours en vie réelle des patients ayant une prescription d’OAM. L’efficacité et la tolérance à court terme sont comparables à celles des essais cliniques. Environ 2/3 des patients poursuivent le traitement à long terme avec une efficacité clinique, une tolérance et une observance satisfaisantes. Le réseau a permis d’identifier en amont les contreindications dentaires et d’augmenter le pourcentage de patients ayant une PSG de contrôle. Déclaration d’intérêts Resmed financement temps TEC. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2015.01.122 CO 2-5

Compression ostéopathique du ganglion ptérygo-palatin dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil, étude prospective, randomisée, contrôlée

7 O. Jacq 1 , S. Souchet 2 , T. Similowski 3 , I. Arnulf 4 , V. Attali 1,∗ UPMC et Inserm, UMR S 1158, neurophysiologie respiratoire expérimentale et clinique, pathologies du sommeil, GHPS, AP—HP, Paris, France 2 Laboratoire SAMM (statistique, analyse, modélisation multidisciplinaire, EA4543), université Paris I, Panthéon-Sorbonne, Paris, France 3 UPMC et Inserm, UMR S 1158, neurophysiologie respiratoire expérimentale et clinique, service de pneumologie et réanimation médicale, GHPS, AP—HP, Paris, France 4 Pathologies du sommeil, GHPS, AP—HP, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (V. Attali) 1

Objectif La compression ostéopathique du ganglion ptérygopalatin (GPP), relais du système sympathique et des nerfs cr,niens mixtes, améliore potentiellement la perméabilité des voies aériennes supérieures (VAS). Elle est utilisée empiriquement en ostéopathie, dans le traitement du ronflement et de la rhinite chronique. Cette étude en évaluait l’effet, chez des patients présentant un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) en méthodologie prospective, randomisée, contrôlée, croisée, contre manœuvre factice, en simple aveugle pour l’ostéopathe et double aveugle pour le médecin investigateur. Méthodes Les compressions bilatérales active (CA) et simulée (CS) du GPP étaient comparées. Étaient recueillis avant CA et CS, à 30 min et 24 h, la pression critique de fermeture (Pcrit) des VAS et le débit de pointe intranasal. Une polysomnographie était réalisée avant et 24 h après. Un test de Shirmer permettait de valider l’administration effective de CA (chez le sujet sain nous avions montré que la compression du GPP induisait une lacrymation). Résultats Trente patients (6F, 57 ± 11 ans, 92 ± 20 kg) avec une Pcrit basale de—22,5 ± 17,1 cmH2 O et un index d’apnées-hypopnées de 37 ± 21/h ont été inclus. Le test de Schirmer a montré que CA avait été administrée correctement (p < 0,0001 par rapport à CS). Par rapport à CS, CA a amélioré le débit de pointe intranasal (médiane [Q1 ; Q3] à 30 min (14,8 L/min [14,8 ; 39], p = 0,0001) et 24 h (30 L/min [10 ; 45], p = 0,0001) et la Pcrit à 24 h (—2,2 cmH2 O [—5,3 ;—0,2] pour CA et—0,8 cmH2 O [—2,8 ; 1,8] pour CS ; différence—2,2 [—6,4 ; 1,3] ; p = 0,047). Il n’y avait pas de différence entre CA et CS sur l’index d’apnées-hypopnées, ni sur la Pcrit à 30 min. Conclusion La compression ostéopathique du GPP améliore la stabilité des VAS à 24 h et la perméabilité nasale à 30 min et 24 h, sans modifier l’index d’apnées-hypopnées. Elle semble affecter le contrôle neuro-végétatif des VAS. Ces résultats préliminaires soutiennent la poursuite de l’investigation (durée de l’effet, identification des répondeurs). Cette technique pourrait représenter dans l’avenir un complément aux traitements conventionnels du SAOS. Déclaration d’intérêts Étude financée par le PHRC régional. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2015.01.123 CO 2-6

Étude thérapeutique randomisée et contrôlée par stimulation des voies aériennes supérieures dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil P. Philip 1,∗ , F. Chabolle 2 , P.-J. Monteyrol 3 , M. Blumen 2 USR CNRS 3413 SANPSY (Sommeil, Attention et NeuroPSYchiatrie), université de Bordeaux, Bordeaux, France 2 Service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale, hôpital Foch, Suresnes, France 3 Clinique du sommeil, CHU Pellegrin, Bordeaux, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Philip) 1