L’orthèse d’avancée mandibulaire pourrait corriger la dysfonction posturale cervicale dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS)

L’orthèse d’avancée mandibulaire pourrait corriger la dysfonction posturale cervicale dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS)

18 formances inégales entre les mesures de l’indice d’apnées (IA) et de l’indice d’hypopnées (IH). Conclusion La méthode proposée permet de réduire le...

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18 formances inégales entre les mesures de l’indice d’apnées (IA) et de l’indice d’hypopnées (IH). Conclusion La méthode proposée permet de réduire les biais expérimentaux, en gardant la diversité des situations. Elle permet une analyse qualitative par patient, mais aussi une analyse quantitative par évènement. Elle peut être utilisée pour améliorer les algorithmes de mesures d’IAH des dispositifs médicaux. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2016.01.102 P55

Évaluation d’une OAM monobloc sur-mesure dans le traitement de SAHOS Anthony Derrien 1,∗ , Pascale Boudaud-Gueguen 1 , Guillaume Mouallem 1 , Morgan Praud 1 , Marie-Pierre Humeau-Chapuis 2 , Jean-Daniel Kün-Darbois 1 , Laurent Boyer 3 , Pierre Corre 1 1 Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Nantes, France 2 Le Confluent — Nouvelles Cliniques Nantaises, service de pneumologie, CHU, Nantes, France 3 Service de pneumologie, Créteil, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Derrien) Objectif Démontrer l’efficacité d’une Orthèse d’Avancée Mandibulaire (OAM) monobloc sur-mesure dans le traitement du Syndrome d’Apnées-Hypopnées Obstructives du Sommeil (SAHOS). Méthodes Étude rétrospective de 172 patients traités par OAM pour un SAHOS léger à sévère. Mesure de l’Index d’Apnées Hypopnées (IAH) avant, et 3 mois après OAM. Évaluation des effets secondaires du dispositif. Résultats Parmi les 172 patients inclus, on retrouvait 67 % d’hommes, âgés en moyenne de 54,4 ans ; et 33 % de femmes, âgées de 57,5 ans. Le recul approximatif était supérieur à 3 ans (environ 40 mois). Les IAH moyens des hommes et des femmes avant OAM étaient respectivement de 23,6 et 21,9, et après OAM de 8,9 et 5,9. Il existait une corrélation linéaire entre l’importance de l’IAH et sa correction par OAM. Aucune corrélation entre le sexe, l’IMC pré-OAM, l’âge, et la baisse de l’IAH n’a été observée. Nous avons recensé 18 échecs de l’OAM par insuffisance d’efficacité. Les effets secondaires retrouvés (6 %) étaient principalement des modifications occlusales, une intolérance du dispositif (douleur, hypersalivation, ou inconfort), et des bris d’OAM. Seuls 6 patients (3 %) ont arrêté l’OAM en raison d’effets secondaires. Conclusion Cette étude a démontré une efficacité de 89,5 % de l’OAM monobloc dans le traitement du SAHOS, correspondant aux données les plus favorables de la littérature. Elle tendait même à montrer une efficacité dans les SAHOS avec IAH supérieur à 30. Les effets secondaires de l’OAM monobloc contre-indiquaient rarement son utilisation. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2016.01.103 P56

Electrostimulation neuromusculaire périphérique chez des patients obèses apnéiques et sédentaires : étude pilote Isabelle Vivodtzev 1,∗ , Nicola Maffiuletti 2 , Anne-Laure Borel 1 , Angelique Grangier 1 , Bernard Wuyam 1 , Renaud Tamisier 1 , Jean-Louis Pépin 1

Résumés 1

Laboratoire HPoster 2 inserm U1042, université Grenoble Alpes, CHU de Grenoble, Grenoble, France 2 Human Performance Lab, Schulthess Clinic, Zurich, Suisse ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Vivodtzev) Objectif L’activité physique est recommandée dans la prise en charge des patients porteurs d’obésité et d’apnée du sommeil pour lutter contre le risque cardiovasculaire. La mise en œuvre de programmes d’activité physique reste, cependant, difficile chez de nombreux patients pour des causes multifactorielles. Nous avons testé la faisabilité de l’electrostimulation neuromusculaire (ES) en termes de force évoquée et de tolérance chez des patients obèses apnéiques et extrêmement sédentaires (< 5000 pas par jour). Méthodes Douze patients (57 ± 10 ans ; IMC = 40 ± 5 kg/m2 ; PPC/VNI nocturne : 8/2) ont participé à une étude en cross-over comparant deux modalités d’ES : système multipath (M-ES) vs système conventionnel (C-ES). Nous avons mesuré le niveau de force évoquée par ES (extension du genou) exprimée en pourcentage de la force maximale volontaire (FMV) ainsi que l’inconfort des jambes ressenti et l’intensité de stimulation maximale atteinte. Résultats Les sessions d’ES ont été réalisées sans évènement indésirable. Les niveaux de force évoquée sous stimulation étaient > 5 % et > 13 % FMV chez respectivement 42 % et 17 % des patients avec le système M-ES, contre respectivement 17 % et 8 % avec le système C-ES. L’inconfort ressenti était moins important avec M-ES que C-ES (p = 0.03). Le niveau d’intensité de stimulation maximal était plus rapidement atteint avec M-ES qu’avec C-ES (p < 0.001). Conclusion Dans cette étude pilote, l’ES était bien tolérée par les patients avec un meilleur ratio réponse/inconfort musculaire pour le système multipath vs conventionnel. Des essais comparatifs interventionnels comparant ES vs soins courants sont nécessaires pour justifier son utilisation chez les patients obèses apnéiques sédentaires à haut risque cardiovasculaire. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Financement : Fondation Agir pour les maladies chroniques. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2016.01.104 P57

L’orthèse d’avancée mandibulaire pourrait corriger la dysfonction posturale cervicale dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) Olivier Jacq 1 , Jean-Marc Collet 2 , Aurore Anceaux 3 , Isabelle Arnulf 4 , Thomas Similowski 1 , Patrick Goudot 2 , Valérie Attali 1,∗ 1 Pathologies du sommeil Pitié-Salpêtrière département R3S UPMC, Inserm, UMRS1158, Paris, France 2 Stomatologie et chirurgie maxillofaciale Pitié-Salpêtrière, Paris, France 3 Pathologies du sommeil Pitié-Salpêtrière, Paris, France 4 Pathologies du sommeil Pitié-Salpêtrière, CRICM UPMC Inserm UMRS 975, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (V. Attali) Objectif Le SAOS est associé à des modifications posturales possiblement secondaires à l’augmentation de résistance des voies aériennes supérieures (VAS). Cette étude visait à caractériser ces modifications et leur évolution chez les patients avec SAOS traités par orthèse (OAM). Méthodes Nous avons recherché une dysfonction posturale cervicale par palpation (cotation SOAP) et une dysfonction temporomandibulaire (DTM) par questionnaire CDR/DTM chez 11 patients apnéiques non traités (64 ± 8 ans, IAH = 28 ± 12) et 16 patients

Résumés apnéiques traités par OAM (58 ± 11 ans, IAH = 28 ± 15, IAH sous OAM = 13 ± 11). Résultats La dysfonction posturale cervicale était de 59 % chez les patients traités et 56 % chez les non traités (ns). On notait, cependant, une meilleure cinétique cervicale haute (C0, C1, C2) chez les patients sous OAM que chez les non traités (p = 0,032). La DTM était présente chez 13/16 patients sous OAM et 6/11 patients non traités (ns). Aucun patient non traité n’avait de DTM de type I (douleur) versus 11 patients traités (p = 0,001). Il n’y avait pas de différence entre les groupes pour les DTM de type II (déplacement du disque) ou III (arthralgie ou arthrose temporomandibulaire) qui étaient respectivement de 2 vs 3 et 5 vs 2 pour les patients traités vs non traités. Conclusion Cette étude suggère que l’OAM est source de douleur mais semble corriger la posture cervicale. La dysfonction posturale cervicale devra être évaluée dans une étude large par rapport à des témoins. Le bénéfice de l’orthèse sur la posture cervicale pourrait être lié à l’amélioration des propriétés mécaniques des VAS mais devra être confirmé. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2016.01.105 P58

À propos d’un cas d’implantation d’un stimulateur du nerf hypoglosse synchrone à l’inspiration pour le SAOS : mise en place des modalités cliniques Franchi Jean-Arthur Micoulaud 1 , Pierre-Jean Monteyrol 1 , Guillaume Penchet 2 , Lidia Afonso Delgado 3 , Emmanuel Cuny 2 , Pierre Philip 1,∗ 1 CHU Bordeaux, clinique du sommeil, Bordeaux, France 2 CHU Bordeaux, service de neuro-chirurgie, Bordeaux, France 3 CHU Bordeaux, pôle de neurosciences cliniques, Bordeaux, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Philip) Objectif La stimulation du nerf hypoglosse est une nouvelle option thérapeutique en cas de SAOS modéré à sévère avec intolérance ou inefficacité de la PPC ou de l’OAM. Le premier patient implanté en routine clinique en France par stimulateur synchrone à l’inspiration sera présenté. Méthodes Un homme de 54 ans présentant un SAOS sévère avec une somnolence diurne excessive (SDE) évaluée à 18 à l’ESS et un IAH à 64/h (Indices de micro-éveil à 45/h et de désaturation > 4 % à 59/h) a bénéficié de l’évaluation multidisciplinaire standardisée de la filière d’inclusion mise en place sur la clinique du sommeil de Bordeaux. L’évaluation ORL par endoscopie sous sommeil induit ne retrouvait pas de collapsus concentrique complet au niveau vélaire. Le patient a bénéficié de l’implantation du stimulateur Inspire® . Résultats À 1 mois après implantation le stimulateur est déclenché : (i) la sonde de détection en intercostale détectait correctement les mouvements respiratoires, (ii) la sonde de stimulation réalisait une protraction correcte de la langue après titration clinique diurne. À 2 mois après implantation : (i) la SDE évaluée était à 7 à l’ESS et l’IAH a diminué à 37/h, (ii) une titration nocturne sous contrôle PSG a permis une diminution de l’IAH à 9/h (Indices de micro-éveil à 1/h et de désaturation > 4 % à 9/h). Conclusion L’implantation du stimulateur du nerf hypoglosse est une thérapeutique d’avenir efficace et bien tolérée. Elle nécessite la mise en place d’une filière de soins transversale spécialisée sommeil de prise en charge des patients souffrant de SAOS.

19 Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2016.01.106 P59

L’âge est-il un facteur prédictif de la compliance au traitement par PPC ? Richard Frognier ∗ , Virginie Massant , Rita Collot Clinique Saint-Luc, Bouge, Belgique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Frognier) Objectif La pression positive continue (PPC) demeure le traitement de choix des patients souffrant d’un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) de forme sévère. L’observance au traitement reste cependant un challenge permanent. Nous avons tenté de déterminer si l’âge constitue un facteur prédictif d’une mauvaise compliance au traitement. Méthodes Nous avons réalisé une revue rétrospective des patients souffrant d’un SAOS ayant bénéficié d’un traitement par PPC dans le service entre le 26 janvier 2012 et le 18 décembre 2014. Résultats Quatre cents trente-neuf personnes ont bénéficié d’un traitement par PPC durant cette période. Trois ont été exclues par manque d’information. Les 436 malades inclus ont été répartis en 5 groupes d’âge : moins de 30 ans (n = 6), 30 à 44 ans (n = 48), 45 à 59 ans (n = 190), 60 à 74 ans (n = 162) et plus de 75 ans (n = 30). L’âge moyen dans chaque groupe est respectivement de 25 ; 39,4 ; 52,8 ; 65,6 et 79,1 ans. La proportion de femmes augmente avec l’âge à partir de 60 ans (17 % ; 14,6 %, 13,2 %, 20,4 % et 46,7 %). L’IMC diminue légèrement avec l’âge (35,1 ; 35,1 ; 33,1 ; 33,3 et 32,2 kg/m2 ), de même que le score de somnolence d’Epworth (15 ; 10,9 ; 10,6 ; 9 et 8,5). L’adhérence au traitement est la plus faible pour les groupes 30—44 ans et > 75 ans avec un taux d’arrêt de respectivement 35,4 et 40 %. La compliance au traitement demeure par contre excellente à tout âge. Conclusion Cette étude montre que l’âge ne constitue pas un facteur prédictif de mauvaise compliance au traitement par PPC. Ce paramètre pourrait toutefois constituer un facteur prédictif d’une moins bonne adhérence au traitement. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2016.01.107 P60

Prise en charge du syndrome obésité-hypoventilation : à propos de 37 observations Hocine Mahmoudi 1 , Mohamed Bellamdani 2,∗ , Mustapha Chahi 3 Service de médecine interne EHS Salim Zemirli, El harrach Alger, Algérie 2 Pneumologue libéral, Alger, Algérie 3 Service de médecine interne EHS Salim Zemerli El Harrach, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : m [email protected] (M. Bellamdani)

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Objectif Autrefois rare, le syndrome d’obésité hypoventilation est de plus en plus fréquent. Le but de ce travail est — de recenser nos cas et de faire une analyse descriptive, — de connaître leurs caractéristiques fonctionnelles, gazométriques — de chercher une association avec le Syndrome d’apnée du sommeil et son degré de sévérité — d’évaluer les résultats thérapeutiques. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective rapportant notre expérience dans la prise en charge de 37 patients : 27 femmes et 10 hommes âgés en moyenne 60,89 ± 11,83 ans. Tous les malades ont bénéficié d’un bilan initial cardiaque, respiratoire, gazométrique et polysomnographique.