Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil est associé à une dysfonction posturale d’origine centrale

Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil est associé à une dysfonction posturale d’origine centrale

14 réalisée en aveugle par 2 somnologues (S1,S2) en PV puis en PV+ sur les périodes de sommeil déterminées par l’algorithme d’analyse automatique de d...

49KB Sizes 0 Downloads 20 Views

14 réalisée en aveugle par 2 somnologues (S1,S2) en PV puis en PV+ sur les périodes de sommeil déterminées par l’algorithme d’analyse automatique de détection veille et sommeil ASEEGA (A) sur CzPz et enfin en polysomnographie (PSG) suivant les critères de l’AASM. Les comparaisons portent sur le scorage veille/sommeil : tests de Kappa (K) et les IAH : ANOVA. Résultats L’accord pour le scorage V/S était de 94 % (coefficient kappa K = 0,81) entre S1 et S2 et 96 % (K = 0,79) entre A et le consensus de S1 et S2. Le temps total de sommeil a été : S1 = 393 ± 79 min, S2 = 398 ± 76, A = 391 ± 79 (p NS). Les IAH mesurés en PV 24 ± 4, en PV+ 27 ± 5 et PSG 31 ± 5 étaient significativement différents (p < 0,001). Par rapport à PV, 4 (16 %) patients ont une classe de sévérité de SAS supérieure en PV+ et 8 (32 %) supérieure en PSG. Conclusion Par l’analyse automatisée V/S, la PV+ permet de mieux déterminer la sévérité des SAS que la PV, mais la prise en compte des micro-éveils respiratoires reste nécessaire pour égaler la PSG. Déclaration de liens d’intérêts Cidelec, Resmed, Physip. https://doi.org/10.1016/j.msom.2018.01.030 CO 4-4

Implication de structures cardiorespiratoires dans les apnées du sommeil : une question de sexe D.M. Baum 1 , M. Saussereau 1 , F. Jeton 2 , N. Voituron 2 , C. Planès 2 , P. Cardot 1 , L. Bodineau 1 , M.N. Fiamma 1,∗ 1 UMR S 1158, Inserm UPMC, neurophysiologie respiratoire expérimentale et clinique, Paris, France 2 Laboratoire hypoxie & poumon, EA2363, université Paris 13, Sorbonne Paris Cite, Bobigny, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : marie-noelle.fi[email protected] (M.N. Fiamma) Objectif Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil SAOS est caractérisé par des collapsus des voies aériennes supérieures durant le sommeil, entraînant des épisodes d’hypoxie qui altèrent la commande centrale respiratoire. Des données cliniques et expérimentales démontrent une prévalence plus importante chez les hommes que chez les femmes et une implication des systèmes sérotoninergiques. Notre but est de décortiquer l’interaction entre les voies sérotoninergiques et les hormones sexuelles. Méthodes Des souris C57BL/6 mâles et femelles ont été soumises à des épisodes d’hypoxie intermittente chronique (HIC) afin de modéliser le SAOS. L’immunohistochimie de FOSB nous a permis de déterminer les structures encéphaliques impliquées. La co-détection de la sérotonine 5-HT déterminait le phénotype des neurones FOSB-positifs. Résultats Indépendamment du sexe, l’HIC a induit l’expression de FOSB dans des structures cardiorespiratoires classiques. En revanche, FOSB a été accumulé dans certaines structures uniquement chez les mâles, parmi lesquelles le Raphé-Dorsal. Ces structures contenaient déjà un nombre de neurones FOSB+ significativement supérieur chez les femelles en conditions basales sans changer en HIC. Le Raphé-Dorsal n’a présenté aucune colocalisation de FOSB avec la 5-HT. Conclusion L’activité basale élevée de certaines structures des femelles pourrait constituer un mécanisme de protection contre l’HIC. La réponse à l’HIC ne semble pas directement impliquer les neurones 5-HT. L’altération sérotoninergique pourrait alors avoir lieu en aval du relargage de la 5-HT. Déclaration de liens d’intérêts Financement de 4e année de thèse par la SFRMS. https://doi.org/10.1016/j.msom.2018.01.031

CO 4-5

Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil est associé à une dysfonction posturale d’origine centrale S. Remy-Neris 1 , L. Clavel 2 , B. Sandoz 2 , O. Jacq 1 , I. Arnulf 3 , P. Rouch 2 , T. Similowski 1 , V. Attali 3,∗,4 1 Inserm, UMRS1158, UPMC, université Paris 06, Paris, France 2 Arts et métiers ParisTech, LBM, institut de biomécanique humaine Georges-Charpak, Paris, France 3 Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, service des pathologies du sommeil (département « R3S »), Paris, France 4 UMRS1158 et arts et métiers ParisTech, LBM, service pathologies du sommeil Pitié Salpêtrière, Paris, France Objectif Nous avons fait l’hypothèse qu’il existait une dysfonction posturale d’origine centrale dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS). Méthodes Une stabilométrie couplée à la ventilation a été réalisée, yeux ouverts (YO), yeux fermés (YF), en double tâche (DT) chez 8 patients SAOS (53 ans [42 ; 63] ; IMC 28,3 kg/m2 [24,2 ; 34,1] ; IAH 23/h [18 ; 31]) et 16 sujets sains appariés (53 ans [44 ; 61] ; 25,5 kg/m2 [23,7 ; 26,1]). Ont été analysés, l’index de synchronisation posturo ventilatoire (IS), l’aire de l’ellipse de confiance à 95 % du déplacement du centre de pression (AEC), sa vitesse sur l’axe antéro-postérieur (vitAP), le délai d’activation de la contre perturbation (tc) et son efficacité (H2). Résultats En YO, chez les SAOS, IS 0,10 [0,09 ; 0,14] (vs 0,07 [0,06 ; 0,10] ; p = 0,02) et tc 1,9s [1,3 ; 2,5] (vs 0,8 [0,6 ; 1] ; p = 0,0004), étaient plus élevés, vitAP plus faible (2,3 mm/s [1,6 ; 2,7] vs 4,9 [4,0 ; 6,6] ; p = 0,003), sans différence sur AEC (80 mm2 [37 ; 267] vs 88 [53 ; 130] ; p = 0,98) ni H2 (0,13 [0,01 ; 0,32] vs 0,13 [0,03 ; 0,21] ; p = 0,92). H2 était plus élevé chez les SAOS en YF (0,15 [0,09 ; 0,27] vs 0,07 [0,05 ; 0,12] ; p = 0,02) et ne diminuait que chez les sujets sains en DT (p = 0,01). Conclusion La dysfonction posturale dans le SAOS est caractérisée par une altération du système de contre perturbation, plus marquée en l’absence d’afférence visuelle ou double tâche, en faveur d’une origine centrale. La synchronisation posturo ventilatoire élevée, suggère un lien entre dysfonction posturale et une adaptation, précédemment décrite dans le SAOS, de la commande corticale respiratoire. ∗ Auteur correspondant. Déclaration de liens d’intérêts Antadir, Resmed. https://doi.org/10.1016/j.msom.2018.01.032 CO 4-6

Activation volontaire réduite et inhibition intracorticale accrue à l’exercice chez le patient atteint de syndrome d’apnée obstructive du sommeil M. Marillier ∗ , M. Gruet , S. Baillieul , T. Le Roux Mallouf , B. Wuyam , R. Tamisier , J.L. Pepin , P. Levy , S. Verges Inserm U1042, laboratoire HP2, Grenoble, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Marillier) Objectif La force et l’endurance musculaire semblent être réduites chez le patient atteint de syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) sévère. Cette étude visait à évaluer les mécanismes neuromusculaires de la fatigue induite par l’exercice chez le patient SAOS avant et après 8 semaines de traitement par pression positive continue (PPC). Méthodes Douze patients SAOS (âge 59 ± 7 ans ; IMC 27 ± 3kg/m2 ; IAH 46 ± 13) et 11 contrôles appariés ont été inclus. La force maximale volontaire (FMV), les niveaux d’activation volontaire (NAV) par stimulation du nerf fémoral (FNS) et stimulation