163 Étude de prévalence de la fibrillation auriculaire (ACFA) dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS)

163 Étude de prévalence de la fibrillation auriculaire (ACFA) dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS)

11e congrès de Pneumologie de Langue Française 162 164 Référence spiromètrique de la population malgache adulte : résultats préliminaires Évaluati...

110KB Sizes 137 Downloads 102 Views

11e congrès de Pneumologie de Langue Française

162

164

Référence spiromètrique de la population malgache adulte : résultats préliminaires

Évaluation d’une nouvelle valve d’oxygène électronique

R. Andriamihaja, Randrianarivelo, Rakotoambinina, Randrianary, Ravelomanantsoa, Razafindramboa, Ratomaharo

L.C. Molano, A. Cuvelier, C. Viacroze, H. Aouine, J.F. Muir

0$6SLUR*URXS&+87RDPDVLQD0DGDJDVFDU La miniaturisation des spiromètres a révolutionné l’accès à la mesure de la fonction respiratoire. L’absence de normes spiromètriques malgaches impose une validation des valeurs de référence chez le malgache adulte, de détecter toute particularité de la Courbe Débit-Volume. Au cours de cette étude prospective multicentrique (4 centres : 2 en hautes terres, 2 sur la côte Est et Sud), le MASpiroGroup (recommandations ATS, calibration 3-1L) a mesuré avec l’anthropométrie les paramètres ventilatoires grâce au pneumotacho-spiromètre Zan100 et mini-station météo. Tout volontaire sain non-fumeur sans facteur d’interférence sur la ventilation est recruté à la journée du souffle… Depuis juin 2006, sont inclus 527 sujets, 18 à 80 ans, [259 hommes, 268 femmes] ; [moyenne 37 + 15 (DS), 36 + 14 ans ; Taille 1,65 + 7,02, 1,55 + 0,06 m ; Poids 61+10, 53 + 9 kg] respectivement. 12 % des sujets ont un IMC < 18,5 kg/m2. La répartition selon l’âge est comparable dans les 2 groupes : 55 % [ < 34 ans] ; 39 % [35-64 ans] ; 6 % [> 65 ans]. La CVFmoyen est de 3,68 [IC95 % : 3,60_3,76] vs 2,78, [2,72_2,84] L ; VEMSmoyen 3,20 [3,12_3,27] vs 2,40 [2,34_2,46] L ; VEMS/CVFmoyen 86,3 [85_87] vs 85,9 [85_87] ; DEPmoyen 8,3 [8,1_8,5] vs 6,2 [5,7_6,7] L. s1, hommes vs femmes. Comparé aux Caucasiens (ERSQuanjer), le DEM2575 est plus bas (p < 0,05). Cette étude fournit les 1ères données de spirométrie chez l’adulte sain malgache et soulève la signification du profil du DEM médian. La suite vise un échantillonnage représentatif intégrant les facteurs environnementaux à l’équation prédictive.

163 Étude de prévalence de la fibrillation auriculaire (ACFA) dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) A. Jibbaoui, C. Rabec, O. Reybet-Degat, M. Georges, M. Merati, P. Camus 6HUYLFHGH3QHXPRORJLHHW5pDQLPDWLRQ5HVSLUDWRLUH&+8GH'LMRQ)UDQFH Peu d’études se sont intéressées à la relation ACFA-SAOS. Nous avons évalué chez nos patients (pts) SAOS la prévalence de l’ACFA et son association à d’autres conditions morbides. Critères d’inclusion : tous les pts avec diagnostic de SAOS appareillés dans le Service entre janvier 2002 et juillet 2006. Données recueillies : Démographiques, fonction respiratoire, comorbidités, sévérité du SAOS. Résultats : Parmi 232 pts (âge 59,4 ± 12, IAH 48,37 ± 17, IMC 35,5 ± 9), 29 (12,5 %) présentaient une ACFA. Cette prévalence est supérieure à celle de l’ACFA dans la population générale, qui oscille entre 0,5 % chez les sujets de < 55 ans et 9 % chez les sujets de > 80 ans (Go et coll., Jama 2001 : 285 ; 2370-5). Les données des pts avec et sans ACFA sont présentées dans le tableau I ci-bas. ACFA (n 29)

Non ACFA (n 203)

Âge

68,5±10

57,8±12

IAH

48,7±16

47,3±17

p < 0,01 NS

PO2 (mmHg)

71,4±11

75,2±8

p < 0,04

PCO2 (mmHg)

37,2±4

37±3

NS

IMC

34,0±5

35,3±10

NS

Tabagisme

15/29 p (51,7 %)

88/203 p (43,3 %)

NS

HTA

23/29 p (79,3 %)

102/203 p (50,2 %)

p < 0,005

DBT

11/29 p (38 %)

48/203 p (24 %)

NS

Conclusion : La prévalence d’ACFA est augmentée dans le SAOS et ceci ne paraît pas avoir de relation avec la sévérité de la maladie mesurée en termes d’IAH. Une analyse multivariée par comorbidités permettra de définir le rôle du SAOS comme facteur de risque indépendant d’ACFA.

1S60

Rev Mal Respir 2006 ; 24 : 1S31-1S144

6HUYLFHGH3QHXPRORJLHHW6RLQV,QWHQVLIV835(6($,)503 &+8HW8QLYHUVLWpGH5RXHQ)UDQFH

Objectif : La valve d’oxygène μOxycor® (Bear Medical, France) est une valve électronique délivrant un débit d’O2 uniquement à l’inspiration. Nous avons comparé l’efficacité de l’oxygénothérapie délivrée avec la valve par rapport à un débit continu. Patients et méthodes : Dix insuffisantes respiratoires chroniques sous OLD en état stable, d’âge moyen 62,2 ans ont été inclus (PaO2 8,4 ± 1,4 kPa, PaCO2 6,5 ± 1,0 kPa). La SpO2, la fr resp et la dyspnée ont été mesurées après 60 min au repos sous O2, avec et sans valve. Dans un 2e temps, les patients ont effectué deux épreuves de marche à l’aide d’un portable d’oxygène liquide avec et sans valve. L’économie d’O2 a été évaluée par un débitmètre massique (Mass-Stream®, France). Résultats : Au repos, la SpO2 et la Fr étaient similaires dans les deux bras après 30 et 60 min. Le score de dyspnée était également similaire en présence ou en l’absence de la valve (respectivement 1,1 vs 1,2 après 60 min, p = 0,7125). L’économie d’O2 mesurée après 60 min chez les 10 patients était en moyenne de 31,3 %. À l’effort les patients avaient une fr cardiaque plus élevée avec la valve à la 3e min (106,3 ± 14,2/min vs 99,9 ± 13,1/min, p = 0,0492) et à la 4e min (108 ± 14,4/min vs 99,4 ± 13,0/min, p = 0,0160). La distance parcourue, la SpO2 à chaque min, le score de Borg et la fr. resp à la fin de l’épreuve étaient similaires en présence et en l’absence de la valve. Conclusion : La valve μOxycor® permet une oxygénation aussi efficace qu’un débit continu d’oxygène et permet d’augmenter l’autonomie d’une source portable.

165 Tabagisme dans les médias publics et privés du Togo : enquête nationale auprès de 393 journalistes et animateurs des médias du Togo A. Hounkpati1, K.A. Djagadou1, A.G. Gbadamassi1, K.A. Balogou2, O. Tidjani1 

&+87RNRLQGH/RPp7RJR &+8&DPSXVGH/RPp7RJR

Justification : Une collaboration avec les reporters contribuera à la réduction considérable de l’épidémie tabagique. Dans le monde entier, aucune étude n’a encore évalué l’ampleur du tabagisme au sein des reporters. Objectifs : Déterminer la prévalence tabagique dans les médias et évaluer les connaissances et attitudes antitabagiques des reporters. Méthodes : Étude transversale par auto-questionnaire anonyme réalisée auprès des reporters des secteurs publics et privé du Togo du 1er mai au 31 juin 2005 par la méthode du « porte à porte ». L’analyse des données est faite grâce au logiciel Epi-Info 3.3.2. Résultats : Taux de participation : 82,44 %. La prévalence tabagique était de 25 %. Le tabagisme masculin était prédominant (26,1 % versus 19,6 %, p = 0,03). L’âge moyen du début de l’intoxication tabagique était de 17,09 ans (Extrêmes : 6 et 30 ans). La cigarette était le mode de consommation (100 %). Une proportion de 79,3 % de fumeurs a projeté d’abandonner l’intoxication dans cinq ans. Seule une proportion 6,2 % des journalistes et animateurs a souvent parlé du tabagisme au microphone. Les propositions de lutte antitabac ont reçu l’assentiment de la majorité des reporters. Conclusion : Il est utile d’élaborer une stratégie nationale de lutte contre le tabagisme à travers les médias.