Electrochromisme dans WO3 : Caracterisation de l'electrode de visualisation par des mesures d'impedance

Electrochromisme dans WO3 : Caracterisation de l'electrode de visualisation par des mesures d'impedance

Solid State Ionics 9 & 10 (1983) 353-356 North-Holland Publishing Company 353 ELECTROCHROMISME DANS W0_ : CARACTERISATION DE L'ELECTRODE DE VISUALIS...

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Solid State Ionics 9 & 10 (1983) 353-356 North-Holland Publishing Company

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ELECTROCHROMISME DANS W0_ : CARACTERISATION DE L'ELECTRODE DE VISUALISATION ~PAR DES MESURES D'IMPEDANCE

C. BOHNKE

Laboratdire d'Electrochimie des Solides ERA 810 Facult@ des Sciences - 25030 BESANCON CEDEX L'imp@dance de couches minces de WO amorphe dTpos@es par @v~poration sous vide sur une 61ectrode transparente d' oxyde 3 d ,indium dop@ ~ l'@tain a 6t@ mesur@e en milieu H2SOAN dans un syst@me ~ trois @iectrodes permettant de polariser l'@lectrode de travail (SOLARTRON 1172 @quip@ de l'interface @lectrocbimique 1186). L'influence de traitements thermiques ~ l'air de ces couches a @t@ mise en @vidence par ces mesures @lectriques.

i. INTRODUCTION La caract@risation de matTrieux obtenus sous forme de films minces uti±is@s pour l'affichage @lectrochimique est un probl@me dams la mesure o~ le mat@riau ne pr@sente pas la stoechiom@trie du produit cristallis@ et peut contenir des impuret@s apport@es par le mode de pr@paration. Cette caract@risation peut @tre obtenue par des mTthodes optiques telles que la spectrom@trie (spectroreflectom@trie) (i) ou l'ellipsom@trie (2). Ces m@thodes permettent d'atteindre l'indice de r@fraction du milieu. D'autres m@thodes faisant appel aux techniques de r@trodiffusion de particules (analyse nucl@aire) sont susceptibles de donner une mesure de la sous stoechiom@trie du mat@riau. Les mTthodes 61ectrochimiques utilis@es pour l'@tude des interfaces semiconducteurs/61ectrolytes nous semblent aussi convenir aux mat@riaux @lectrochromes en particulier aux oxydes. Dans le cas de l'effet photovoltaique, elles permettent d'atteindre le rendement de la r@action de la lumi@re sur l'61ectrode par la connaissance du potentiel de bande plate, du nombre de porteurs (@lectrons ou trous) et du gap du semi conducteur (3) (4) (5). De nombreux travaux portent sur les oxydes de m@taux de transition tels que TiO 2 (6) (7), Fe20~ , V205 et W O _ (8)(9). Ce dernier semi conduc~eur de type n pr@sente la propri@t@ de former des bronzes color@s Mx.WO3 (avec N = H, Li, Na, K...) d'une manlere reversible ce qui explique son int@r@t pour l'affichage passif. Le but de ce travail est de d@terminer les propri@t@s @lectriques de ce mat@riau obtenu sous forme de film mince dams les conditions r@elles de fonctionnement d'une cellule d'affichage c'est-fi-dire d@pos@ sur un support conducteur transparent qui est aussi un oxyde semi-conducteur de type n (In_ Sn O~ ). Pour cel~ nous utilisons la -x x tec~nzque ~e{ mesures d'imp@dance d@j~ connue pour d@terminer les coefficients de diffusion du proton et du lithium dans WO 3 (i0)(ii) et d'une maniTre plus g@n@rale pour d'autres oxydes @lectrochromes (12)(13).

0 167-2738/83/0000-0000/$ 03.00 © 1983 North-Holland

Ii est ~ noter que les r@sultats pr@sent@s dans cet article seront complTt@s par d'autres travaux actuellement en cours afin de mieux pr@ciser l'influence du substrat utilis@. En effet nous n'avons pas fait d'hypoth@se sur la nature de l'interface qui est caractTris@e ici et c'est pour oette raison que nous n'avons pas calcul6 des param@tres classiques comme le nombre de donneurs l'aide des diagrammes de MOTT-SCHOTTKY. 2. METHODE EXPERIMENTALE 2.1. Pr@paration des @chantillons. L'oxyde de tungst@ne est 5 d T p o s @ par @vaporation sous vide (p = i0- torrs). La m@thode de prTparation et le contrTle de l'@paisseur sont d@crits par ailleurs (14). Le substrat est de l'oxyde d'indium-@tain (ITO) commercialis@ par la firme BALZERS sous le nom de Baltracon. Apr@s un recuit de 30 mn ~ 4TO°C) l'air sa r@sistance par carr@ e @ de 200 soit une r@sistSvit@ p = 2,7 x i0 s ~ ~ . c m (~ = 370~-~.cm-~). Les r@sultats pr@sentTs concernent une s@rie de couches de 3300 A d'@paisseur d@pos@es sur une eouche d'ITO de 1250 A sauf indications contraires. 2.2. Traitements thermiques Les traitements thermiques sont effectu@s l'air pendant 30 mn dans un four ADANEL pr@alablement amen@ ~ la tempTrature d@sirTe. Apr@s 30 mn les @chantillons sont laiss@s dans le four et l'ensemble se refroidit jusqu'A la temp@rature ambiante. La temp@rature est mesurTe ~ l'aide d'une thermo couple chromel-alumel et enregistr@e (enregistreur PHILIPS P.M. 822). 2.3. Voltam@trie p@dance

cyclique et diagrammes d'im-

Les @lectrodes IT~/WO~(a) sont des rectangles (~ 0,5 x 2 cm ). ~ a partie non reoouverte de WO 3 est recouverte de laque d'argent

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sur laquelle est soud@ un fil de cuivre. EIles sont @tudi@es dans un syst6me A trois 61ectrodes comportant une 61ectrode de platine comme contre-@lectrode et une 61ectrode au sulfate mercureux (ESS) comme @lectrode de r@f@rence. L'@lectrolyte est l'acide sulfurique normal pr@par@ avec de l'eau bidistill@e et d6gaz@ avant chaque exp@rience. Les courbes de voltam@trie cyclique sont obtenues avec une interface @lectrochimique 1186 SCHLUMBERGER pilot6e par un g@n@rateur de signaux PAR 175 et enregistr@es sur une table tragante SEFRAM T.G.M 164. L'@lectrode ~ disques tournant est une @lectrode TACUSSEL. Les diagrammes de l'imp@dance des @lectrodes sont obtenues ~ l'aide de l'analyseur de fonction de transfert SCHLUMBERGER SOLARTRON 1172 (f max = 9999 Hz) coupl@ ~ l'interfaee 1186 permettant de fixer le niveau de polarisation continu de l'61ectrode de travail et de l'@liminer pendant la mesure de l'imp@dance. L'amplitude du signal sinusoidal impos@ est de i0 mV. Les @chantillons subissent avant ehaque mesure un cycle coloration-d@coloration afin de v@rifier la bonne adh@rence des couches de WO 3. Les mesures sont effectu@es au minimum deux fois, la pr@cision est de ±5~.

Du c6t@ anodique, A partir de 0,750 V/ESS il y a d@coloration compl~te de WO.(a) et aucune r6action n'est enregistr@e auOdel~ de la limite de d@composition du solvant sur 61ectrode de platine (+ 1,4 volts/ESS). C'est dans ce domaine que les mesures d'imp6dance ont @t@ effectu@es.

3.2.

Diagrammes d'imp@dance

Nous avons repr@sent@ les diagrammes d'imp@dance de l'@lectrode ITO et d'une 61ectrode ITO/WO_(a) dont les surfaces immerg6es dans l'@lec~rolyte sont identiques. On remarque une grande similitude entre les deux diagrammes surtout aux hautes fr6quences. La tension de polarisation continue est + O,750mV/ESS.

t, ITO

• IT(]IWO3

2k

~2

3. RESULTATS EXPERIMENTAUX S.l. Voltam@trie cyclique (Figure i)

E 1

Le trac@ des courbes de voltam@trie cyclique montre que du cSt@ cathodique il y a formation d'un bronze de mani6re reversible (effet 61ectrochrome) sur l'@lectrode ITO/WO3(a)

i (mA)

/ -~ //i

/ //2. / / 1

1t /~/

L" i'

,t/

I ! I

o6

! I !

4.

"/"

lk

o rDlO0

R.{m

l

.-1

1 EIESS(V)

2

Ik

Figure 2 : Diagrammes d'imp@dance des @lectrodes ITO et ITO/WO~(a)(e = 2200 A) 2dans H2SO4N. (V :): 0,750 V'~ESS ; s = 0,6 cm .

-2

-3

v=0,1 V/S

"--4

Les valeurs typiques de r @ s i s ~ n c e ~ i0 KHz sont entre 50 et 200~ pour i cm . La r@sistance de l'61ectrolyte aqueux @tant dans les limites de pr6cision de l'appareillage n'est pas prise en compte.

3.3. Figure i : Courbe de Voltam@trie cyclique d'une @lec~rode ITO/WO~(a) fixe dans H2SO4N (s= 0,8 cm~) et d'unV@lectrode de ~latine tournante (i000 tours/mn)(s= 0,078 cm )

Influence des traitements thermiques

Nous avons mesur6 le module de l'imp@danee des @lectrodes ITO/WO~(a) en faisant varier J la tension anodique continue de 0,750 ~ 1,6 volts/ESS pour une fr6quence du signal alternatif de 9999 Hz. Les variations du module pour diff@rentes temp6ratures de traitements sont repr@sent6es.

C. Bohnke / Electrochromisme dans WO3

Pour une tension de i V/ESS la repr6sentation de la variation de ce module en fonction de la temp@rature est compar@e ~ la courbe d'analyse thermique diff@rentielle de l'oxyde de tungst~ne amorphe (15). On remarque deux r6actions l'une entre 180 et 260°C qui est selon RANDIN (16) une perte en eau du mat6riau et la seconde entre 400 et 420°C est la cristallisation de W03 (contr$16e aux rayons X). Ii est ~ noter que les variations de la r@sistance des @lectrodes sont identiques celle du module de l'imp@dance. Cependant la partie imaginaire de l'imp~dance pour f = 9999 Hz n'est pas h@gligeable et nous avons

I

IZI

I

1

t

0821 •146/

/~./A •

150

..... i - - ' - ' I

:/

&192L._ro -

~

°~,1



A/ A ~

i

100

l

0,5

u~l--n--i--u I | +1 E/ES.S' (V)

I

1,5

+2

Figure 3 : Variations du module de l'imp6dance des @lectrodes ITO/WOq(a) en fonction de la tension continue an~dique (f.= 9999 Hz) pour diff@rentes temp6ratures de traitements thermiques.

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calcul@ la capacit@ correspondante en l'assimilant ~ une capacit~ de charge d'espace. Le trac@ des d r o i t e s de MOTT.SCHOTTKY en prenant les valeurs de eette capacit6 est repr@sent6. On voit l'influence tr6s nette des traitements thermiques en particulier pour le traitement ~ 190°C. 4. DISCUSSION Les valeurs de r6sistance trouv6es par les mesures d'imp@dance pour une @lectrode ITO/ WO3(a) dans l'61ectrolyte consid~r6e (H~SO.N et la comparaison entre les diagrammes ~e I'ITO seul et de I'ITO recouvert d'oxyde de tungst~ne conduisent ~ la conclusion que la r@sistance de l'oxyde de tungst~ne est n@gligeable devant celle de I'ITO. Le calcul de la r@sistance d'une touche d'oxyde de tung~t@ne d'@paisseur 8300 A et de surface i cm avec les valeurs de conductivit@ de MANSINGH et coll (17) donne une r6sistance de 3~. Ce m@me calcul pour une couche d'ITO en prenant la valeur de la conductivit@ donn@e par le f a ~ i c a n t conduit ~ une r@sistance de 2,7 x i 0 - ± ~ (e = 1250 A). Or nos r@sultats montrent que l'@leetrode transparente a une r@sistance dont la valeur est largement sup@rieure ~ celle de WO~(a). La m@thode de mesure et la configuration g@om6trique de l'61ectrode sont les principales raisons de ce fair, la r6sistance semblant 8tre celle de I'ITO m e s u r ' ~ a n s le sens longitudinal (s : ~2SO x lO-°om ~ ) ~os r@sultats sont en accord avee ceux de RANDIN !

I

/e

40

/ " AT

('c)

o 82 • 146 o192 A333 <>394 • 444

q ~0 'u/ -.,

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1OC I

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I

I

I

Zoo

3oo

4oo

.

//

T(t

Figure 4(a) : Variation du module de l'imp@dance des @lectrodes ITO/WO~(a) en fonction de la temp@rature de traitSments (V =)= +i Volts/ESS (b) : Courbe d'analyse thermique diff~rentielle de WO 3 amorphe.

I/ 0,5

1

E/ESS (V)

1,5

Figure 5 : Repr@sentation de I/C 2 en fonction de V anodique pour diff@rentes temp@ratures de traitement ; f = 9999 Hz.

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(i0) et ceux de BARNA (18). En ce qui concerne les r@sultats obtenus avec les couches ayant subi des traitements thermiques l'air, ils peuvent @tre expliqu@s par les observations de ee dernier auteur qui a montr@ que la r@sistance de couches de WOs(a) obtenues par @vaporation sous vide augmentait par traitement en atmosph6re oxydante i00 et 200°C. Sa r@sistivit@ des couches passe de 3~.cm. ~ lO0~.cm (m@thode des 4 points). BARNA interprete ce r@sultat par le fait que l'oxyde d@pos@ par @vaporation pr@sente une forte sous stoechiom@trie, les traitements en atmosphere oxydante l'amenant une composition plus proche de la stoechiom@trie. Les mesures de capacit@ conduisent des r@sultats tr~s diff@rents de ceux obtenus avec WO 3 cristallis@ (8) et ..3WO obtenu par d@posztion en phase vapeur [9)~ en ce qui concerne le potentiel de bande plate. Ce fait n'est pas surprenant @tant donn@ la nature des @chantillons (couche mince), la nature du substrat et d'autres facteurs pouvant influencer les mesures (@tats de surface)(19). On peut cependant remarquer la r$1ation qu'il existe entre les valeurs de I/C ~ obtenues (voir figure 5) et les propri@t@s @lectroehromes de ces @lectrodes. En effet par traitements thermiques l'air ~ 192°C le temps de coloration (ADO = 0,3) du m@me @chantillon dans l'@lectrolyte LiClO~(M)-Carbonate de propyl@ne i % H20 est mi{imum (260 ms ~ comparer 350 ms pour une couche non trait@e) ainsi que le temps de d@coloration (450 ms ~ comparer ~ 750 ms). D'autre part les @chantillons pr@sentant des anomalies (courbe A pour T = 333°C), ont un trSs mauvais fonctionnement @lectrochrome (d@coloration impossible)(15). 5. CONCLUSION Nous avons constat@ une variation importante des caraet@ristiques @lectriques des @leetrodes ITO/WO.(a) utilis@es pour l'@tude de o 1 t effet @lectrochrome dans l'oxyde de tungstBne en effectuant des traitements thermiques A l'air de ces @lectrodes. Les mesures d'analyse thermique diff@rentielle de WO 3 amorphe, les mesures @lectriques et les mesures des temps de coloration et de d@coloration des couches pr@sentent des points particullers entre 190 et 200°C et entre 400 et 420°C (cristallisation de W03). Une interpretation peut @tre avanc@e en considerant que par @vaporation sous vide le produit obtenu est un compos@ de formule H WO ou WO , 2x 3 ~-x xH 0 Les traitements thermzques ~ 1 air 2 " conduisent ~ d e s compos@s m o i n s d @ f i c i t a l r e s e n oxyg@ne ou m o i n s r i c h e s en e a u , l a composition optimale p o u r i e ph@nom~ne @ z e c t r o chrome @tant obtenue aux environs de 2 0 0 ° C . C e t t e @tude c o m p l e t e c e l l e s de RANDIN q u i a

observ@ les effets des traitements thermiques sur WO^ en couche mince pour des tempBratures @ga~es ou sup@rieures & 300°C (i0) et l'@tude des bronzes au sodium

(20)(21)(22). Les mesures @lectriques pr@sent@es ici semblent done convenir pour s@lectionner des @leetrodes pr@sentant une bonne r@ponse @lectrochrome. Certains r@sultats doivent @tre compl@t@s par des mesures ~ diff@rentes fr@quences. Nous essaierons aussi d'@valuer le changement de la surface effective des @lectrodes avec les traitements thermiques.

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