EP14 - Enquête sur les prescriptions d’opioïdes des patients hospitalisés aux établissements hospitaliers du bessin

EP14 - Enquête sur les prescriptions d’opioïdes des patients hospitalisés aux établissements hospitaliers du bessin

Douleurs, 2004, 5, Hors série 1 EP13 E NQUÊTE DE SATISFACTION ET D ’ ADHÉSION AU TRAITEMENT PAR NEURO STIMULATION TRANSCUTANÉE (NST) B. Lietar, B...

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Douleurs, 2004, 5, Hors série 1

EP13

E NQUÊTE

DE SATISFACTION ET D ’ ADHÉSION AU TRAITEMENT PAR NEURO STIMULATION TRANSCUTANÉE (NST)

B. Lietar, B. Manissol, C. Miallon, Ph. Nayme Centre de traitement de la Douleur, 42055 CHU St Etienne Objectif : Enquête de satisfaction auprès de patients traités par NST et impact de la prise en charge sur leur adhésion au traitement. Description : Étude rétrospective de 88 patients inclus de mai à septembre 2004, traités par NST, et suivis en binôme médecins, infirmières (J0 : consultation + matériel fourni ; à J + 30 le patient est revu puis orienté vers un prestataire de service avec suivi : J + 3, J + 6 mois ; à J + 6 mois : achat de l’appareil de NST). Évaluation de l’amélioration sur EVA. Quatre-vingt deux dossiers exploitables. Âge : 22- 79 ans (moyenne : 52 ans), sexe (30 H, 52 F). Indications : Douleurs lombo-sciatiques (46), neuropathiques (37), fibromyalgie (3), algoneurodystrophie (3) Évaluation : amélioration globale : 0 % (20 cas), 30 % (5), 50 % (38), ≥ 60 % (19). À 6 mois : poursuite du traitement et achat de l’appareil (39 %). Abandon du traitement : à J + 8 (8,5 %), J + 30 (32 %), J + 180 (20 %). L’amélioration globale est comparable à celle des autres études [1]. Le pourcentage d’abandon est élevé et on peut discuter : – à J + 30 (problème d’indication médicale et d’adaptation du patient ; orientation vers des prestataires de service et espacement des consultations ; gain faible par rapport aux contraintes économiques (remboursement incomplet) et techniques (allergie, problèmes d’électrodes…) ; – à J + 180 (efficacité réelle inférieure à celle attendue ; contraintes économiques liées à l’achat de l’appareil qui correspond à la fin d’une étape vécue comme une rupture de contrat. Conclusion : La neurostimulation reste une technique intéressante, apportant une certaine amélioration. Le support humain reste déterminant par rapport au gain de la technique [2].

RÉFÉRENCES 1. Koke AJ, Pain. 2004 Mar;108:36-42. 2. Sluka KA, J Pain. 2003;4:109-21.

EP14

E NQUÊTE SUR LES PRESCRIPTIONS D ’ OPIOÏDES DES PATIENTS HOSPITALISÉS AUX É TABLISSEMENTS H OSPITALIERS DU B ESSIN E. Peronne, S. Boisnier, L.E. Tiengou, D. Lemoine, C. Delorme Unité Douleur, Pharmacie, 14400 Bayeux Introduction : L’opportunité éventuelle d’inclure un opioïde dans la stratégie thérapeutique des douleurs non cancéreuses pose encore de nombreux problèmes. Il n’existe pas de consensus sur l’utilisation des opioïdes dans ce cadre sauf les recommandations de Limoges de 1999 pour les douleurs chroniques. Leur utilisation de plus en plus fréquente est constatée en pratique. Or, des prescriptions « inadéquates » voire abusives paraissent en augmentation. Objectif : – recensement quotidien des patients sous opioïdes en hospitalisation et en consultations ; – analyse des indications, molécules, posologies, efficacité, tolérance, prescripteurs et information du patient. Description : Questionnaire rempli par les étudiants en pharmacie à partir du dossier médical et entretien avec le patient : – 105 questionnaires exploitables ; – 76 % douleurs non cancéreuses ;

3S39 – molécules : SKENAN 74 %, Morphine 16 %, DUROGESIC 5 % ; – traitement antalgique associé : 31 % (AINS, palier I) ; – patients déjà traités avant hospitalisation : 20 % ; – indications : 50 % rhumatologiques, 50 % douleurs aiguës ; – information du patient : 14 % non informés ; – soulagement : 46 % satisfaits ; – effets secondaires : 65 % (constipation 50 %) ; – prescripteur : 34 % Généraliste. Conclusion : Ces résultats ne révèlent que peu de prescriptions inadéquates que ce soit au niveau des molécules utilisées, des posologies ou des indications. Cependant, cette enquête ne permet pas la distinction entre douleurs aiguës et douleurs chroniques. Une étude plus ciblée sur les patients déjà traités avant l’hospitalisation serait nécessaire afin d’affiner nos résultats et de différencier douleurs aiguës et chroniques. Cette analyse nous permettra de mener des actions d’information auprès des médecins prescripteurs.

EP15

É TUDE DE LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR IATROGÈNE EN O DONTOLOGIE C ONSERVATRICE ET EN C HIRURGIE B UCCALE AU CSERD DE N ANTES A. Jean(1), D. Maquignon(1), L. Moret(2), S. Kimakhe(2), J. Nizard(3) 1. CSERD, CHU de Nantes 2. Unité d’Évaluation des Pratiques Médicales, PIMESP, CHU de Nantes 3. Unité Fonctionnelle d’Évaluation et de Traitement de la Douleur, Président du CLUD, CHU de Nantes La douleur est souvent considérée comme étant une suite normale des soins bucco-dentaires. Objectif : 1. Évaluer la fréquence des douleurs provoquées par les soins conservateurs (SC) et chirurgicaux (Ch), 2. évaluer la prise en charge de ces douleurs, et 3. comparer les habitudes de prise en charge dans les deux disciplines : Soins Conservateurs et Chirurgie au CSERD du CHU de Nantes. Description : Un questionnaire et un masque de saisie ont été mis au point avec la collaboration du PIMESP afin de recueillir et d’analyser statistiquement les réponses. Les questions ont porté sur : 1. les caractéristiques des patients (âge, sexe, origine, niveau d’étude, activité, état de santé générale, rapport aux soins), 2. les caractéristiques de l’acte médico-chirurgical pratiqué lors de la séance précédente (type, douleur, prise en charge, prescription, information) et 3. les caractéristiques des suites opératoires du dernier soin effectué (douleur, respect de la prescription, automédication, efficacité de la prise en charge de la douleur). L’enquête a été réalisée par un seul praticien auprès de 258 patients au CSERD du CHU de Nantes. Les résultats ont montré que 34 % des patients ont été informés d’une éventuelle douleur après le soin conservateur et 80 % après le soin chirurgical (le plus souvent une extraction). Respectivement 24 % et 77 % des patients ont effectivement eu des suites douloureuses ; la douleur est alors plus intense après chirurgie. Les prescriptions sont systématiques en Ch (98 %) mais pas en SC (8 %). Lorsqu’il y a prescription antalgique, elle est faite le plus souvent après le soin (Ch = 65 % ; SC = 87,5 %). Le soin et ses suites immédiates ne sont donc pas couverts, bien qu’il y ait une consultation préopératoire. Les patients augmentent les doses prescrites dans 17,5 % des cas. La « culture » de la prescription antalgique n’est donc pas la même en fonction de l’activité de soins. De plus, si en SC on prescrit du paracétamol seul, en Ch, on l’associe au dextropropoxyfène.