Estimation de la composition corporelle en impédancemétrie multifréquence chez l’enfant

Estimation de la composition corporelle en impédancemétrie multifréquence chez l’enfant

congrès de la Société Française de Nutrition, Clermont 2003 ments agissent généralement sur les étapes post-transcriptionnelles en influençant la stab...

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congrès de la Société Française de Nutrition, Clermont 2003 ments agissent généralement sur les étapes post-transcriptionnelles en influençant la stabilité des messagers ou la traduction proprement dite. La stabilité de ces deux transcrits a été étudiée sur des hépatocytes de rat traités à l’actinomycine D. L’analyse des messagers de la a-butyrobétaine hydroxylase ne montre aucune différence sensible de la vitesse de disparition des deux transcrits. Si cet ARE est actif, il est possible qu’il interagisse avec la traduction du messager. Notre but est maintenant de mieux connaître la régulation de ces deux messagers.

• Estimation de la composition corporelle en impédancemétrie multifréquence chez l’enfant C. Michel (1), S. Petit (2), S. Meeuwsen (3), R. Hankard (1) (1) Inserm CIC 9202. (2) Antenne RePOP-IdF, Hôpital Robert Debré, Paris, France. (3) Body Stat Ltd, Isle of Man, UK.

L’impédancemétrie est une technique non invasive simple et rapide d’estimation des compartiments corporels. Nous avons comparé la résistance, la réactance et l’angle de phase mesurés à 50 kHz, à l’aide d’un impédancemètre 1) monofréquence (BIA 101Q, RJL, USA) et 2) multifréquence (Quadscan, Bodystat, UK) le même jour sans déplacer les électrodes autocollantes. La masse maigre a été calculée par l’équation de HoutKooper. La comparaison a été réalisée selon Bland et Altman et les différences de moyennes testées par t-test pour séries appariées. L’analyse a porté sur 182 mesures exploitables réalisées chez des enfants (âge < 8 ans : n = 42, âge < 12 ans : n = 49, âge < 16 ans : n = 24, âge > 16 ans : n = 67). La différence moyenne était de (– 5,2 ± 11,0 1, – 2,9 ± 8,8 1 et – 0,2 ± 0,8 degrés p < 0,01 respectivement pour la résistance, la réactance et l’angle de phase). La différence moyenne de masse maigre était de 155 ± 414 g, p < 0,01. Pour ces paramètres, la différence entre les deux méthodes était indépendante de la valeur mesurée, de l’âge ou de l’indice de masse corporelle. Le rapport de l’impédance à 200 kHz et à 5 kHz décroît avec l’âge (Z5/Z200 = 0,85 – 0,04 × âge, r2 = 32 %, p < 0,01). La différence de masse maigre estimée par les deux appareils n’est pas cliniquement significative ; il est cependant souhaitable de garder le même appareil pour un suivi longitudinal. L’impédancemétrie multifréquence permet une estimation des compartiments hydriques intra et extracellulaires. Le rapport Z5/Z200 pourrait constituer un index de répartition des compartiments hydriques indépendant de toute équation. Les mesures en impédancemétrie multifréquence restent indicatives et nécessitent d’être validées dans cette population.

• Intérêt de la mesure de la force musculaire pour évaluer l’état nutritionnel de la personne âgée D. Quinart, V. Bige, E. Bertin Résidence des Capucins, CHU de Reims, France.

Les moyens d’évaluation de l’état nutritionnel actuellement disponibles sont souvent inutilisables chez la personne âgée. La mesure de la force musculaire par dynamométrie semble une approche intéressante, mais n’a jamais été évaluée précisément dans cette population. L’objectif de l’étude était de tester la reproductibilité de la technique, de déterminer ses limites en terme d’utilisation (altération des fonctions cognitives, hémiplégie…), et de vérifier la relation entre la mesure de la force musculaire et le score du MNA. 76 résidents (57 F, 19 H ; âge moyen ± SD : 84,9 ± 8,2 ans ; IMC : 23,3 ± 4,8 kg/m2) provenant de 2 maisons de retraite privée, ont participé. 46 % des sujets présentaient une détérioration cognitive (MMS < 21), et 57 % avaient un risque de dénutrition (MNA < 23,5) et/ou une dénutrition (MNA < 17). La mesure de 82

la force musculaire a été obtenue avec un dynamomètre hydraulique (Baseline, INC, Irvington, USA), par 3 pressions successives espacées d’environ 10 secondes à chaque main, l’avant-bras fléchi à 90°. Les résultats sont les suivants : la force musculaire maximale (FMM) n’est pas significativement différente entre les côtés dominant et non-dominant (19,1 ± 7,3 vs 18,4 ± 6,4 kg) ; 95 % des sujets obtiennent la valeur maximale au deuxième serrement (pas d’influence du score de MMS) ; le coefficient de variation calculé à partir de 2 mesures successives à 48 h d’intervalle chez les 76 sujets, est de 1,7 ± 2,3 %. La FMM est significativement plus élevée chez les hommes que chez les femmes et diminue de façon significative par tranche d’âge dans les 2 sexes. Elle est significativement corrélée au score du MNA (r = 0,42 ; p < 0,001), et ce indépendamment de l’âge, du sexe, et de l’IMC. Ainsi, la mesure de la FMM est une méthode simple, reproductible, et utilisable chez toute personne âgée « réactive », qui mérite d’être évaluée plus amplement dans le dépistage de la dénutrition.

• Intérêt de l’approche mécanique de la dépense d’énergie d’adolescents obèses lors d’une épreuve de détente verticale J. Duboy (1), M.L. Frelut (2), L. Hajri (1), F. Achard de Leluardière (1), G. Pérès (4), P. Lacouture (1) (1) Univ. Poitiers. (2) Centre pédiatrique Margency. (3) CHU Robert Debré AP-HP. (4) CHU Pitié Salpêtrière, AP-HP, Paris, France.

Il est usuel d’évaluer la dépense énergétique produite dans le mouvement sous le seul angle métabolique et de caractériser les qualités de détente des sujets obèses par l’élévation du centre de masse (CM). De façon complémentaire, il est une approche peu utilisée actuellement, qui permet sur la base d’une analyse mécanique de la gestuelle, d’évaluer les conséquences en terme de dépense énergétique et d’habiletés gestuelles, engendrées par les surcharges pondérales. L’étude présentée évalue l’intérêt de l’application au sujet obèse des lois de la mécanique des systèmes poly articulés qui décrivent à chaque instant les déplacements du corps. Quatorze adolescents (1,65 ± 0,07 m ; 109 ± 16 kg, 16,6 ± 1 ans) atteints d’obésité sévère (IMC = 40 ± 5,2 kg/m2) se sont portés volontaires pour effectuer une détente verticale (DV). Ils devaient effectuer trois sauts avec contre mouvement sur une plate-forme de force (1 000 Hz) entourée de cinq caméras infrarouges synchronisées et cadencées à 50 Hz. Seul le meilleur des sauts a été retenu. En terme de synergies segmentaires, les sujets ne présentent aucune dissymétrie droite-gauche : la gestuelle est correctement réalisée. Les vitesses d’éjections des CM des sujets atteignent 1,5 ± 0,4 m/s celles des bras, 3,7 ± 1,3 m/s et les vitesses d’extensions des membres inférieurs (articulation du genou) sont de l’ordre de 7 rad/s. La dépense d’énergie mécanique diffère d’un individu à l’autre, variant de 403 J à 1 429 J au moment du décollage et de 1202 J à 3015 J sur l’ensemble du saut, pour des DV respectivement égales à 10 cm et 12 cm. Cette dispersion est principalement due aux inerties segmentaires différentes d’un sujet à l’autre. Par comparaison, un sujet mince dépense 960 J pour une DV de 28 cm. Ces résultats préliminaires suggèrent le rôle clé de la prise en compte du travail mécanique effectué par un sujet obèse.

• Le dépistage de la malnutrition du sujet âgé à l’entrée en institution C. Denizart, M.F. Mathey, H. Crespin, B. Lesourd Département de Gériatrie, Faculté de Médecine, ClermontFerrand, France. Cah. Nutr. Diét., 39, 1, 2004