État des lieux de la prescription de la thromboprophylaxie dans les services de médecine en CHU : étude transversale un jour donné

État des lieux de la prescription de la thromboprophylaxie dans les services de médecine en CHU : étude transversale un jour donné

Posters 135 droite emportant tout le tissu macroscopiquement inflammatoire est réalisée. L’analyse histologique est compatible avec une tumeur myofibr...

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droite emportant tout le tissu macroscopiquement inflammatoire est réalisée. L’analyse histologique est compatible avec une tumeur myofibroblastique inflammatoire. Environ 6 mois après le diagnostic, le patient récidive des douleurs. Le bilan démontre une récidive rétropéritonéale droite avec hydronéphrose et altération de la filtration glomérulaire. Il bénéficie de la mise en place d’une sonde en double J, puis d’une nouvelle laparotomie pour curage rétropéritonéal avec libération de l’uretère et de la veine cave inférieure. Le patient est placé sous célécoxib 200 mg au long cours associé à de la méthylprednisolone en schéma dégressif durant un mois. En 2011, il récidive des douleurs abdominales. Le CT de contrôle montre une extension de la tumeur avec un engainement de la veine cave inférieure et de l’aorte abdominale. Une solution chirurgicale n’est guère envisageable. Le traitement par célécoxib est interrompu. Une corticothérapie est instaurée à raison de 32 mg de méthylprednisolone par jour. Après deux mois, compte tenu de la bonne évolution clinique, biologique et iconographique (CT Scans abdominaux et PET CT) et d’un diabète cortico-induit, la dose sera progressivement réduite. L’évolution clinique sera essentiellement marquée par des infections urinaires à répétition lors des changements de sonde double J avec nécessité d’antibiothérapie prolongée. À dix ans du diagnostic, après une corticothérapie continue à doses dégressives depuis 6 ans, le processus tumoral semble stabilisé. Conclusion Ce cas montre qu’il est possible de contrôler une tumeur myofibroblastique inflammatoire du rétropéritoine par une corticothérapie prolongée. Mots clés Tumeur myofibroblastique inflammatoire ; Corticothérapie Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

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https://doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.12.134 P26

Maladie thromboembolique veineuse en réanimation : aspects cliniques, facteurs étiologiques et pronostiques R.-M. Hamidi , H. Maouche , M. Ouali ∗ Prevent et Artemis, service de réanimation médicale, CHU Bénimessous, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Ouali) Introduction La maladie thromboembolique veineuse (MTEV) est fréquemment rencontrée en pratique médicale. En milieu de réanimation, elle pose un certain nombre de problèmes spécifiques, diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques. Le but de ce travail est de préciser les aspects cliniques de la MTEV en réanimation et de dégager ses facteurs étiologiques et pronostiques. Matériel et méthode Nous rapportons les résultats d’une étude prospective observationnelle menée au service de réanimation médicale du CHU Bénimessous à Alger sur une période de 18 mois (juin 2015 à décembre 2016). L’étude a concerné tous les patients admis en réanimation pour MTEV ou l’ayant développé au cours de leur admission. Les patients ont été revus en consultation pendant le traitement anticoagulant, puis contrôle de la reperméabilisation. Recherche des facteurs étiologiques au cours d’hospitalisation et après sortie. Les facteurs pronostiques ont été analysés et répertoriés. Résultats Nombres de patients : 311 ; 35 cas admis pour MTEV ; 7 cas de MTEV durant l’hospitalisation ; soit un total de 42 patients : 13,5 % ; 24 femmes et 18 hommes ; âge moyen : 42,2 ans. Embolie pulmonaire et thrombose veineuse cérébrale représentent la majorité des MTEV. Facteurs favorisants : obésité ; prise d’oestroprogestatifs ; immobilisation. Bilan de thrombophilie positif chez 7 patients. Durée du traitement : 3 mois à 1 an. Un seul cas de récidive a été répertorié. Taux de mortalité : 7,2 %.

Facteurs de mauvais pronostique : âge + 65 ans ; ventilation mécanique ; embolie pulmonaire grave ; pneumopathie grave ; syndrome coronarien ; état de choc. Discussion La maladie thromboembolique reste un motif fréquent d’hospitalisation en réanimation notamment l’embolie pulmonaire. Notre étude a permis de mettre au-devant de la scène les facteurs étiologiques notamment l’obésité et la prise d’œstroprogestatifs ; ainsi que le rôle important de la thrombophilie dans l’étiopathogénie de cette affection. Le suivi des patients en consultation après leur sortie a permis d’assurer une bonne observance au traitement, de contrôler et gérer rapidement les complications notamment les accidents aux antivitamines K, de plus il nous a permis d’apprécier le pronostique à long-terme qui reste satisfaisant. Les facteurs de mauvais pronostics en réanimation sont dominés par le recours à la ventilation mécanique et l’instabilité hémodynamique. La poursuite et la randomisation de cette étude semblent prometteuses afin d’établir un profil étiologique et pronostique de la MTEV en réanimation. Mots clés Réanimation ; Facteurs étiologiques ; Facteurs pronostiques Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

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https://doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.12.135 P27

État des lieux de la prescription de la thromboprophylaxie dans les services de médecine en CHU : étude transversale un jour donné C. Durdilly-Ferry ∗ , A. Long , R. Chapurlat , A. Hot , H. Desmurs-Clavel , les membres du groupe Gemmat Médecine vasculaire, hôpital Edouard-Herriot, hospices civils de Lyon, place d’Arsonval, 69437 Lyon cedex 03, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Durdilly-Ferry) Objectif La maladie thromboembolique veineuse constitue une complication fréquente et grave de l’hospitalisation pour des soins médicaux aigus. L’efficacité de la thromboprophylaxie en médecine est admise suite aux études MEDENOX, P. Cependant, la prescription de cette prophylaxie semble aléatoire. Des recommandations franc ¸aises (ANSM) et américaines (ACCP) existent, mais l’adéquation entre la prescription de la thromboprophylaxie au quotidien dans les services de médecine et ces recommandations varie de 17 à 70 % suivant les études. Matériel et méthode Nous avons réalisé une étude transversale dans les services de médecine interne et de rhumatologie du CHU, afin de savoir si les prescriptions de thromboprophylaxie étaient en accord avec les propositions de l’ANSM et de l’ACCP. Nous avons effectué une extraction de données à partir des dossiers informatisés des patients hospitalisés dans ces services un jour donné. Pour chaque patient, ont été notés les caractéristiques démographiques, le diagnostic d’hospitalisation, les facteurs de risque de maladie thromboembolique. Résultats Soixante-douze patients ont été inclus sur les 84 hospitalisés dans les 5 unités. La prescription de la thromboprophylaxie se faisait de fac ¸on appropriée chez 72 % des patients selon les recommandations de l’ANSM et chez 78 % des patients selon les recommandations de l’ACCP. Lorsque la thromboprophylaxie était inadaptée aux recommandations, elle l’était principalement par excès, surtout chez les patients âgés (9 patients sur 9) et chez les patients cancéreux (3 patients sur 4). Seulement 21 % des patients ayant rec ¸u une thromboprophylaxie médicamenteuse ont bénéficié de la mise en place d’une compression. Conclusion L’adéquation entre la prescription de la thromboprophylaxie dans les services de médecine et les recommandations

136 était satisfaisante. Afin d’optimiser les prescriptions et d’éviter un sur-risque hémorragique lors des prescriptions par excès, un enseignement sera proposé en début de chaque semestre d’internat aux prescripteurs des services de médecine du CHU. Une réévaluation est prévue après cet enseignement. Mots clés Thromboprophylaxie ; Recommandations Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

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https://doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.12.136 P28

Évaluation du parcours de soins du patient présentant un œdème chronique des membres inférieurs d’origine lymphatique ou post-thrombotique G. Bozon ∗ , S. Mestre-Godin , M. Nou Howaldt , J.-P. Laroche , G. Choron , L. Le Collen , C. Calais , J.-P. Galanaud , I. Queré Service de médecine vasculaire, CHU Saint-Éloi, 34295 Montpellier cedex 5, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (G. Bozon) Introduction L’œdème chronique des membres inférieurs est la conséquence d’un excès de liquide dans le secteur interstitiel. C’est une pathologie fréquente, invalidante et multifactorielle. Sa prise en charge est habituellement ambulatoire et en soins primaires. Cependant, il peut nécessiter des traitements complexes et spécifiques. La mise en place d’un parcours de soins standardisé est susceptible d’améliorer la prise en charge. Objectifs Évaluer le parcours actuel de soins de patients souffrant d’un lymphœdème primaire ou d’un syndrome postthrombotique d’un membre inférieur en termes de recours aux professionnels de santé. Évaluer l’impact de l’étiologie de l’œdème chronique sur le parcours de soins. Nous faisons l’hypothèse qu’il existe une différence notable entre les parcours de soins des patients atteints par ces deux types d’œdèmes chroniques. Matériel et méthode Étude ancillaire de l’étude transversale et prospective CHROEDEM. Une sélection de 40 patients présentant soit un lymphœdème primaire, soit un syndrome post-thrombotique d’un membre inférieur, ont été interrogés sur leur prise en charge. Résultats Soixante-quinze pour cent des patients souffrant de lymphœdème primaire et 55 % des patients ayant un syndrome post-thrombotique bénéficiaient d’une prise en charge pluriprofessionnelle, p = 0,10. Celle-ci impliquait particulièrement le médecin traitant, le médecin vasculaire, et soit le kinésithérapeute (surtout en cas de lymphoœdème), soit l’infirmier (surtout en cas de syndrome post-thrombotique) ou parfois le podologue. En ville, le correspondant référent du médecin vasculaire était le médecin traitant (80 % en cas de syndrome post-thrombotique, 60 % en cas de lymphœdème) et le kinésithérapeute (45 %) en cas de lymphœdème. Le pharmacien contribuait à l’éducation thérapeutique du patient. Conclusion La prise en charge d’un œdème chronique postthrombotique ou lymphatique est multidisciplinaire. Le médecin traitant et le médecin vasculaire sont les principaux acteurs, ainsi que le kinésithérapeute en cas de lymphœdème. L’infirmier et le pharmacien interviennent dans une moindre mesure. Ces données suggèrent qu’en cas de mise en place d’un parcours de soins standardisé de l’œdème chronique lymphatique ou post-thrombotique, ces cinq professionnels de santé sont appelés à y jouer un rôle central. Mots clés Œdème chronique ; Parcours de soins Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

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https://doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.12.137

P29

Mise en place d’un parcours de soin du dépistage précoce du risque vasculaire après une pré-éclampsie — premiers résultats M. Raymond 1,∗ , A. Wahbi 1 , M. Lacou 1 , J. Connault 1 , M. Hamidou 1 , N. Winer 2 , Y. Caroit 2 , C. Durant 1 , M. Artifoni 1 1 Service de médecine interne, CHU de Nantes, Hôtel-Dieu, 44093 Nantes cedex 01, France 2 Service de gynécologie obstétrique, CHU de Nantes, Hôtel-Dieu, 44093 Nantes cedex 01, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Raymond) Introduction La pré-éclampsie est une complication pouvant toucher 2 à 8 % des grossesses. Des études ont montré qu’elle serait responsable d’une majoration du risque cardiovasculaire à moyen et long terme. Elle est même considérée dans les recommandations américaines comme un facteur de risque cardiovasculaire indépendant. Nous avons mis en place un parcours de soins, qui n’existait pas jusqu’alors, pour le suivi et le dépistage du risque vasculaire dans cette population. Matériels et méthodes Les obstétriciens du CHU et des cliniques de la région nantaise ont été informés par courrier de la mise en place de cette filière. Toutes les patientes ayant fait une pré-éclampsie sont éligibles à ce bilan qui se déroule lors d’une hospitalisation de jour, dans le service de médecine interne, durant laquelle un bilan clinique, biologique et morphologique évalue les facteurs de risque cardiovasculaire ainsi que les éventuelles complications de cet épisode de pathologie fœtoplacentaire. Chaque patiente rencontre une diététicienne. Enfin, les patientes sont également informées sur leur risque cardiovasculaire à moyen et long terme et la nécessité de contrôler de manière régulière les autres facteurs de risque cardiovasculaire. Résultats Quarante-quatre patientes ayant présenté une prééclampsie ont bénéficié de ce bilan, entre les mois de janvier et septembre 2017. Nous avons mis en évidence 12 hypertensions artérielles (27 %) parmi lesquelles 8 relevaient d’un traitement antihypertenseur (18 %). Sept patientes présentaient une infiltration athéromateuse au niveau carotidien (16 %), dont 1 hypertendue. Une patiente présentait une hypertrophie ventriculaire gauche débutante et ne présentait ni hypertension ni athérome. Enfin, chez une patiente a été diagnostiquée de manière fortuite une thrombose de l’aorte. Nous n’avons pas diagnostiqué de diabète et le LDL cholestérol était dans les normes chez les 44 patientes. Conclusion La mise en place de ce réseau de soins a été bien rec ¸ue par les obstétriciens et les patientes ayant présenté un épisode de pré-éclampsie. Le bilan systématique a permis de dépister un nombre important d’hypertension artérielle persistante et précoce et d’athérosclérose débutante. Nous avons enfin délivré à toutes ces patientes, ainsi qu’aux médecins traitants, une information sur la nécessité de poursuivre le suivi à moyen et long terme de l’ensemble des facteurs de risque cardiovasculaire. Mots clés Pré-éclampsie ; Risque vasculaire Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

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https://doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.12.138