19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 Deux cent quatre-vingt-treize pts (hommes : 74,7 % ; femmes : 25,3 % ; âge moyen : 64,9 ± 9,5 ans) présentant un CP ont été analysés. 69,1 % avaient une tumeur stade IV et 28,7 % une tumeur aux stades 0, I, II ou III ; 98,3 % étaient traités en prophylaxie et 1,7 % en curatif avec le Nivestim® ; 79,9 % des pts en prophylaxie recevaient la dose de 30 MUI. La médiane d’initiation du traitement était de 2 jours après la dernière dose de CT et la durée d’administration était en moyenne de 6,9 jours ; 1,7 % des pts avaient un traitement anti-infectieux prophylactique. Parmi les pts, 3,4 % (IC 95 % [1,7 ; 6,4]) en prophylaxie ont présenté une NF pendant l’étude et au total 15,3 % des pts ont présenté ≥ 1 EI dont 9,8 % de douleurs osseuses, musculaires et/ou thoraciques. Nivestim® présente un bon profil de tolérance et représente une réelle alternative thérapeutique pour les NF chimio-induites dans le CP. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.563 304
Étude comparative sur le cancer bronchopulmonaire des sujets cannabiques et tabagiques L. Qassimi , W. ElKhattabi , H. Lyousfi , A. Aichane , H. Afif Service de pneumologie, hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc Le cannabis comme le tabac peut avoir un lien avec l’augmentation importante du cancer bronchique. Le cannabis contient des substances qui ressemblent à celles retrouvées dans le tabac. Nous avons mené une étude prospective comparative, s’étalant entre janvier 2012 au décembre 2013. Nous avons comparé deux groupes : le groupe 1 patients cannabiques seuls et groupe 2 patients tabagiques seuls tous porteurs du cancer bronchique confirmé confirmés histologiquement. Dans les 2 groupes il existait une prédominance masculine. Au plan radiologique, il s’agissait d’un processus parenchymateux périphérique dans 67 % et 75 % respectivement dans les groupes 1 et 2. Au plan endoscopique, les aspects les plus fréquents étaient respectivement dans les 2 groupes, les bourgeons tumoraux endobronchiques (25 et 34 % des cas) et les sténoses infiltratives (20 et 15 % des cas). La confirmation histologique est apportée par biopsie bronchique dans 20 % (groupe 1) et 35 % (groupe 2) et par biopsie transthoracique dans 25 et 19 % respectivement. Parmi les types histologiques, nous avons retrouvé dans les 2 groupes, l’adénocarcinome dans 60 et 57 % et le carcinome épidermoide dans 35 % et 30 %. Selon la classification TNM, nous avons retrouvé respectivement dans les 2 groupes, le stade III dans 60 et 67 % et le stade IV dans 35 % et 32 %. Le traitement était chirurgical dans un seul cas dans le groupe 1 et dans 25 % des cas dans le groupe 2. Cette étude prouve que le tableau clinique, radiologique et histologique ne diffère pas selon qu’il s’agissait de cancer bronchique chez le cannabique ou le tabagique seul, sans valeur prédictive significative. Néanmoins, il est important de recommander l’arrêt du cannabis. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.564 305
Apport de la ponction biopsie transpariétale dans le diagnostic des cancers bronchopulmonaires R.G. Bopaka , W. El Khattabi , F.Z. Khouchilia , H. Sellah , A. Aichane , H. Afif Service des maladies respiratoires, hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc
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Le cancer bronchopulmonaire est souvent découvert à un stade avancé de la maladie. La bronchoscopie est un examen de référence et permet des prélèvements à visée diagnostique. Elle est contributive dans les tumeurs proximales et moins contributive dans les tumeurs distales. La ponction biopsie transpariétale peut être une alternative lorsque la tumeur est distale et ne relève pas d’une sanction chirurgicale. Le but de notre travail est de déterminer son apport dans cette pathologie. Il s’agit d’une étude rétrospective allant du 1er janvier 2010 au 30 juin 2013 portant sur 400 dossiers de patients hospitalisés. Le sexe masculin prédominait dans 93 % des cas. La moyenne d’âge était de 58 ans. Le tabagisme actif était noté dans 88 % des cas. La douleur thoracique représentait 80 % des cas suivi de la dyspnée dans 64 %. Le délai entre les symptômes et le diagnostic était de 3 mois dans 70 % des cas. La bronchoscopie souple pratiquée chez tous les patients était normale dans 14 % des cas. Le diagnostic était confirmé par les biopsies bronchiques dans 52 % des cas. Les ponctions biopsies transpariétales étaient contributives dans 23 % des cas (échoguidée dans 18 % et scannoguidée dans 5 %), elles étaient dès la première ponction dans 17 % cas et après deuxième et troisième ponction dans 6 % des cas. Le recours à la chirurgie dans 16 % des cas. L’histologique était dominée par le carcinome non épidermoïde dans 65 % des cas. Le cancer bronchopulmonaire est un problème de santé majeur. Sa prise en charge est multidisciplinaire, et doit être rapide. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.565 306
Étude comparative entre le cancer bronchique chez le fumeur et le non-fumeur F.Z. Khouchilia , W. El Khattabi , R.G. Bopaka , A. Aichane , H. Afif Service des maladies respiratoires, hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc Le cancer bronchique est la première cause de décès par cancer chez l’homme. Son incidence chez les non-fumeurs est augmentée ces dernières années. Nous avons mené une étude prospective de juillet 2013 au juin 2014, colligée dans notre service, comportant le profil de 48 patients fumeurs (groupe 1) et 11 patients non fumeurs (groupe 2). Tous les patients sont de sexe masculin dans le groupe 1, et répartis en 9 hommes et 2 femmes dans le groupe 2. La moyenne d’âge est de 56 ans dans le groupe 1 et de 52 ans dans le groupe 2. Le tabagisme passif est noté dans 10 % des cas dans le groupe 1 et dans 42 % des cas dans le groupe 2 (p < 0,01). Les symptômes sont dominés par l’altération de l’état général dans tous les cas et par la douleur thoracique dans 82 % des cas. L’imagerie thoracique a montré un processus proximal dans 56 % des cas dans le groupe 1 vs 44 % des cas dans le groupe 2 (p = 0,1), et un processus distal dans 42 % des cas dans le groupe 1 vs 58 % des cas dans le groupe 2 (p = 0,03). La confirmation histologique a été apportée par la bronchoscopie dans 42 % des cas dans le groupe 1 vs 55 % des cas dans le groupe 2(p = 0,08), et par la biopsie d’un autre site dans 58 % des cas dans le groupe 1 vs 45 % dans le groupe 2. Le carcinome épidermoïde a prédominé dans le groupe 1 (31 %vs 9 %) alors que l’adénocarcinome a prédominé dans le groupe 2 (38 %vs 46 %). Après bilan d’extension, 32 % des patients ont été classé stade IV dans le groupe 1 vs 41 % des cas dans le groupe 2. Le traitement a été adapté aux stades et à l’opérabilité des patients. Nous insistons sur le fait que les sujets non fumeurs peuvent faire des cancers bronchiques dus à des facteurs multiples et nous soulignons la fréquence de l’adénocarcinome. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.566