Étude de la variabilité de la clairance hépatique de la mébrofénine-99mTc en scintigraphie hépatobiliaire

Étude de la variabilité de la clairance hépatique de la mébrofénine-99mTc en scintigraphie hépatobiliaire

174 Présentations affichées / Médecine Nucléaire 37 (2013) 145–178 Objectifs.– Évaluer la valeur ajoutée de la tomoscintigraphie couplée au scanner p...

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Présentations affichées / Médecine Nucléaire 37 (2013) 145–178

Objectifs.– Évaluer la valeur ajoutée de la tomoscintigraphie couplée au scanner par rapport à l’imagerie isotopique et morphologique utilisée séparément dans le diagnostic topographique d’une hémorragie digestive d’origine indéterminée. Observation.– Nous rapportons le cas d’une patiente, âgée de 67 ans, présentant un saignement digestif récidivant de topographie non identifiée. Une fibroscopie œsogastroduodénale, une colonoscopie, une étude par vidéocapsule et un angioscanner abdominal faits se sont révélés sans anomalies notables. Elle a eu une laparotomie exploratrice complétée par une hémicolectomie droite. L’évolution a été marquée par la récidive du saignement un mois plus tard d’où l’indication d’une scintigraphie aux globules rouges, marqués au technétium. L’examen a montré sur les images dynamiques un foyer de fixation paramédian gauche à la hauteur de la bifurcation de l’aorte abdominale. La TEMP/TDM a confirmé le diagnostic et a permis de le rattacher à une anse jéjunale et a guidé la reprise chirurgicale. Conclusion.– L’exploration isotopique permet de détecter un saignement digestif sans pouvoir préciser sa localisation anatomique exacte. L’imagerie hybride TEMP/TDM permet de surmonter ce défi en mettant à la disposition du médecin nucléaire une carte anatomique. Toutefois, l’acquisition planaire en temps dynamique reste une étape clé incontournable pour déterminer le point de départ du saignement. http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2013.03.147 P 103

Étude de la variabilité de la clairance hépatique de la mébrofénine-99mTc en scintigraphie hépatobiliaire A. Olivier a , C. Baillet a , S. Truant b , A. Béron a , A.-C. Deshorgue b , F.-R. Pruvot b , D. Huglo a a Médecine nucléaire, hôpital Huriez, CHRU de Lille, Lille, France b Chirurgie digestive et transplantation, CHRU de Lille, Lille, France Objectifs.– Dans le bilan préopératoire et postopératoire des hépatectomies majeures, la scintigraphie hépatobiliaire permet une évaluation fonctionnelle hépatique pouvant apporter des informations complémentaires aux données volumiques, qui pourrait être utile en particulier du fait de la pathologie sous-jacente ou de traitements antérieurs. Le but de cette étude est d’étudier certains des paramètres qui peuvent influencer le calcul de la clairance hépatique de la mébrofénine-Tc et sa reproductibilité inter et intraobservateur. Matériels et méthodes.– Les scintigraphies étaient réalisées en préopératoire (huit patients) ou après hépatectomie majeure (22 patients). La clairance hépatique, exprimée en %/min m2 , est calculée à partir des valeurs d’activités hépatique, cardiaque, et totale, à 150 et 350 s post-injection, conformément à la méthode préconisée dans la littérature. Ont été étudiés : – l’impact d’une variation du délai injection-acquisition (calcul des clairances débutant 110, 130, 150, 170 ou 190 s après injection) ; – les clairances calculées soit à partir des acquisitions antérieures uniquement (FA), soit à partir de la moyenne géométrique (MG) (test t de Student) ; – la reproductibilité intra- et interobservateur pour trois observateurs et deux traitements chacun (test de corrélation intraclasse). Résultats.– – la clairance hépatique diminue progressivement lorsque le délai entre l’injection et le début du calcul augmente ; – les mesures de clairance sont significativement plus élevées en MG qu’en FA (7,30 vs 6,44 %/min m2 , p < 0,001) ; – la reproductibilité intra- et interobservateur de l’examen est élevée (ICC = 0,98). Conclusions.– La clairance hépatique de la mébrofénine apparaît être une méthode très reproductible, à condition de standardiser son traitement (délai post-injection, utilisation de la moyenne géométrique). Elle permet une évaluation complémentaire de la fonction hépatique par rapport aux données morphologiques et biologiques et pourrait être plus souvent utilisée avant hépatectomie majeure. http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2013.03.148

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Apport de la clairance hépatique de la mébrofénine-99mTc après hépatectomie majeure C. Baillet a , S. Truant b , A.-C. Deshorgue b , A. Olivier a , G. Sergent c , A. Béron a , M. Hebbar d , O. Ernst c , F.-R. Pruvot b , D. Huglo a a Médecine nucléaire, hôpital Huriez, CHRU de Lille, Lille, France b Chirurgie digestive et transplantation, CHRU de Lille, Lille, France c Imagerie, hôpital Huriez, CHRU de Lille, Lille, France d Oncologie médicale, hôpital Huriez, CHRU de Lille, Lille, France Objectifs.– Malgré une régénération rapide au décours d’hépatectomies majeures, certains patients développent une insuffisance hépatique. Le but de cette étude prospective est de comparer l’évaluation volumétrique (scanographique) et fonctionnelle (scintigraphique) de ces phénomènes de régénération en fonction de la morbidité périopératoire. Matériels et méthodes.– Trente-deux patients ont bénéficié d’une étude volumétrique tomodensitométrique (TDM) et d’une scintigraphie hépatobiliaire à la mébrofénine-Tc préopératoires estimant le futur foie restant (FFR) et sept jours (j7) après hépatectomie majeure (trois segments ou plus). Les paramètres étudiés étaient le volume TDM du foie restant (FR), sa clairance hépatique (en %/min m2 ) à j7, et leurs augmentations relatives en % : (valeur FR – valeur FFR)/valeur FFR. Ces paramètres ont été comparés entre deux groupes de patients (avec complications postopératoires vs sans complication). Résultats.– Vingt-deux patients ont présenté des complications, dont 12 des complications graves (Clavien grade III à V). Douze patients ont présenté une insuffisance hépatique (critères ISGLS) dont quatre, sévère. Les augmentations relatives de la clairance hépatique et du volume du FR sont estimées respectivement à +15 % et +65 % pour les patients sans complication et à +7 % et +58 % en présence de complications. La survenue de complications est associée à une clairance hépatique de la mebrofénine plus faible (3,7 %/min m2 vs 5 ; p = 0,013), alors que l’on ne met pas en évidence de différence volumétrique entre les deux groupes (905 mL vs 845 mL, NS). Cette différence significative de clairance existe aussi lorsqu’on individualise les patients présentant des complications graves (3,1 vs 4,7 %/min m2 ; p = 0,002) ou une insuffisance hépatique : 3,6 vs 4,9 %/min m2 (p = 0,009). Conclusion.– Le calcul de la clairance hépatique de la mébrofénine semble être un moyen de mieux apprécier la régénération hépatique après hépatectomie majeure, donnant un résultat fonctionnel plus en rapport avec la réalité clinique que sa simple évaluation volumétrique. http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2013.03.149 P 105

Reins lithiasiques et dysplasies rénales multikystiques : estimation de la masse rénale fonctionnelle par la scintigraphie au 99mTc-DMSA D. Ben Sellem , L. Zaabar , I. El Bez , A. Bahloul , T. Ben Ghachem , Y. Mahjoub , B. Letaief , M.F. Ben Slimene Médecine nucléaire, institut Salah Azaiez, Tunis, Tunisie Objectifs.– Évaluer la contribution de la scintigraphie rénale au 99mTc-DMSA dans l’exploration des dysplasies rénales multikystiques et des reins lithiasiques qui sont muets ou peu fonctionnels à l’UIV. Matériels et méthodes.– Quarante patients (32 adultes, huit enfants) ont bénéficié d’une scintigraphie au 99mTc-DMSA afin d’estimer la masse rénale fonctionnelle. Trente-deux adultes et deux enfants avaient des lithiases rénales et l’UIV objectivait un rein muet ou un retard d’excrétion dépassant trois heures. Les six autres enfants avaient une dysplasie rénale multikystique objectivée échographiquement. Des images planaires, trois heures après l’injection IV de 99mTc-DMSA, ont été acquises. Une interprétation qualitative et une estimation de la fonction rénale relative utilisant la moyenne géométrique des acquisitions antérieure et postérieure ont été effectuées. Résultats.– Les enfants étaient âgés de dix jours à huit ans (moyenne ± écarttype = 15,58 ± 32,72 mois, médiane trois mois). Les adultes étaient âgés de 34 à 75 ans (moyenne ± écart-type = 59,93 ± 11,70 ans, médiane 60,5 ans). Le sexratio était de 1,5 (24 hommes et 16 femmes). Dans les cas de lithiases rénales, les reins étaient non fonctionnels chez six patients (17,65 %). La fonction relative a été inférieure à 10 % dans quatre cas (11,76 %), entre 10 et 20 % dans cinq cas