Impact de la dose de radiothérapie sur la perfusion hépatique évalué à l’aide de la scintigraphie hépatique à la mébrofénine

Impact de la dose de radiothérapie sur la perfusion hépatique évalué à l’aide de la scintigraphie hépatique à la mébrofénine

Posters / Cancer/Radiothérapie 20 (2016) 713–759 P47 Impact de la dose de radiothérapie sur la perfusion hépatique évalué à l’aide de la scintigraph...

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Posters / Cancer/Radiothérapie 20 (2016) 713–759

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Impact de la dose de radiothérapie sur la perfusion hépatique évalué à l’aide de la scintigraphie hépatique à la mébrofénine T. Breuneval , M. Ozsahin , M. Zeverino , S. Godin , J. Prior , J. Bourhis , R. Moeckli , B. De Bari ∗ Centre hospitalier universitaire Vaudois (CHUV), Lausanne, Suisse ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. De Bari) Objectif de l’étude L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de la dose de radiothérapie sur la perfusion hépatique en intégrant la scintigraphie hépatique à la mébrofénine avant et aprèsradiothérapie chez des patients traités par irradiation stéréotaxique hépatique. Matériels et méthode Entre avril et septembre 2015, six patients atteints d’une néoplasie hépatique, primaire pour trois, secondaire pour trois, ont été traités par irradiation stéréotaxique, de trois fractions de 15 Gy pour quatre, cinq de 8 Gy pour un, six de 5 Gy pour un). Tous les patients ont eu une scintigraphie hépatique à la mébrofénine pour évaluer la perfusion hépatique avant et trois mois après la radiothérapie, qui ont été fusionnées avec le scanographie de planification. Pour chaque patient, l’équivalent biologique de dose à 2 Gy par fraction (EQD2) a été calculé avec un rapport alpha/bêta de 10 Gy pour la toxicité aigüe. Les courbes d’isodoses (5, 10, 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80 et 90 Gy) ont été dessinées, puis, nous avons calculé l’activité (MBq) dans ces volumes. Résultats Une régression linéaire a montré une réduction significative de la fonction hépatique à trois mois. Cette variation était proportionnelle à l’augmentation de dose de radiothérapie (p = 0,0009), avec une réduction de 0,78 % de la perfusion hépatique pour chaque Gy délivré. L’équation linéaire trouvée avait une valeur prédictive de la perte de fonction en fonction de la dose délivrée de 96 % (R2 = 0,9605). Conclusion Nous avons montré pour la première fois l’utilité de la scintigraphie hépatique à la mébrofénine pour l’évaluation de la variation de fonction hépatique après une radiothérapie stéréotaxique. Cette analyse a montré une diminution fonctionnelle proportionnelle à la dose délivrée, traduisant la toxicité fonctionnelle aiguë. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.048

Divers : gynécologie P48

Carcinomes épidermoïdes du vagin : expérience d’un centre E. Romano 1 , S. Janati 1 , L. Monnier 1 , J. Lefranc 2 , É. Daraï 1 , M. Schlienger 1 , E. Touboul 1 , F. Huguet 1,∗ 1 AP–HP Tenon, Paris, France 2 Pitié-Salpêtrière, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : fl[email protected] (F. Huguet) Objectif de l’étude Cette étude avait pour objectif d’étudier le devenir des patientes traitées pour un carcinome épidermoïde du vagin par radiothérapie en termes de tolérance à long terme et de survie. Patientes et méthode Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique incluant l’ensemble des patientes atteintes d’un

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carcinome épidermoïde du vagin pris en charge par radiothérapie externe pelvienne et/ou curiethérapie vaginale de 1990 à 2013. Résultats Quarante et une patientes ont été incluses avec un suivi médian de 40 mois (3–291). Elles étaient atteintes de tumeurs de stade I (27 %), II (56 %), III (7 %) ou IV (10 %). L’âge médian était de 66 ans (27–86) et la taille tumorale médiane de 4 cm. Huit patientes ont eu une chirurgie première. Trente-neuf patientes ont rec¸u une radiothérapie externe pelvienne de 45 Gy en cinq semaines, incluant les aires inguinales dans 54 % des cas. Une chimiothérapie concomitante a été administrée à 17 patientes (43 %). Une curiethérapie de complément de bas débit de dose médiane de 20 Gy a été délivrée chez 33 patientes (81 %). Quatre patientes (10 %) ont souffert de complications tardives de grade 3 ou 4. Une rechute est survenue chez 12 patientes (29 %), dont pour six dans le pelvis. Les taux de survie sans rechute et spécifique à 5 ans étaient respectivement de 78 % et 67 %. Le stade tumoral est le seul facteur prédictif indépendant de la survie. Conclusion Dans notre expérience, l’association d’une radiothérapie pelvienne et d’une curiethérapie, avec ou sans chirurgie première, assure une survie de longue durée avec un risque de toxicité acceptable. L’impact de la RCMI sur la tolérance reste à évaluer. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.049 P49

Cancers du col utérin localement évolués de stades IB2 à IIIB : une expérience mono-institutionnelle S. Espenel 1 , M. Garcia 2 , J. Trone 1 , J. Langrand-Escure 1 , J. Guy 1 , A. Vallard 1 , C. Rancoule 1,∗ , M. Ben Mrad 1 , C. Chauleur 3 , G. de Laroche 1 , N. Magné 1 1 Institut de cancérologie Lucien-Neuwirth, Saint-Priest-en-Jarez, France 2 Centre Hygée, Lyon France 3 CHU de Saint-Étienne, Saint-Étienne, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Rancoule) Objectif de l’étude L’objectif de cette étude était d’évaluer le taux de stérilisation des pièces opératoires et le taux de survie globale à 5 ans des patientes traitées dans notre institut pour un cancer du col utérin localement évolué. Patientes et méthodes Toutes les patientes traitées consécutivement pour un cancer du col utérin localement évolué à l’institut de cancérologie Lucien-Neuwirth de Saint-Étienne entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2014 ont été incluses. Résultats Parmi les 203 patientes traitées pour un cancer du col utérin pendant cette période, 100 étaient atteintes d’une tumeur localement évoluée, dix de stade IB2 (10 %), 24 de stade IIA (24 %), 48 de stade IIB (48 %), six de stade IIIA (6 %), 12 de stade IIIB (12 %), dont 78 % de carcinomes épidermoïdes et 14 % d’adénocarcinomes, 33 % avec un envahissement ganglionnaire pelvien. Quarante patientes ont rec¸u une chimioradiothérapie concomitante préopératoire optimale (avec au moins cinq cures de chimiothérapie), puis curiethérapie utérovaginale. La radiothérapie était une par RCMI ou une arcthérapie dans 37,7 % des cas. La chimiothérapie concomitante était du cisplatine pour 78,8 % des patientes. La curiethérapie a été délivrée à débit pulsé dans 95,8 % des cas, planifiée à l’aide d’une scanographie de dosimétrie, mais non optimisée par IRM. L’étalement médian du traitement était de 56 jours. Le taux de stérilisation des pièces opératoires était de 51,4 %. Le taux de réponse histologique partielle était de 31,9 %. Le suivi moyen était de 3,3 ans. Le taux de récidive locale était de 15 %. Le taux de survie globale à 5 ans était de 49,4 %, celui de survie sans récidive locale à 5 ans de 47,5 %.