•- - - T E C H N I Q U E S AU Q U O T I D I E N
suffit donc pour supprimer le risque d'erreur de doser A nouveau, en ies diluant, tous los plasmas dont le taux est lu sup~rieur A 100 ng. 2) Le lavage. Une autre possibilit~ est de r~introduire le lavage intermediaire qui permet d'~liminer I'antig¢ne en exccs et d"eviter qu'il se fixe sur le deuxicme anticorps sans s'¢tre fix~ sur le premier. Mais le retour A une technique en deux etapes ne va pas dans le sons de I'histoire et cola parait difficile envisager maintenant en routine.
3) La modification. La meilleure des solutions est d'obtenir des fabricants de modifier le couple d'anticorps utilises. L'amelioration importante de la trousse BioM~rieux permet d'esp~rer que cette solution sera celle du futur. BIBLIOGRAPHIE Miles L.-E.-M., Bieber C.-P., Eng L.-F., Lipschitz D.A. : Properties of two-sites immunoradiometric (labelled antibody) assays. In Radioimmunoassay and related procedures in Medicine, Vol. 1,149-164 (1974). International Atomic Energy Agency. Vinna. Rodbard D., Feldman Y., Jaffe M.-L,, Miles L.-E.M. : Kinetics of two-site immunoradiometric (sandwich) assays. I1. Studies on the nature of the high-dose hook effect. Immunochemistry, Vol. 15, 77-82 (1978).
I M P O R T A N C E DU C H O I X DE L'ANTICOAGULANT POUR L'EXPLOITATION D'UN IMMUNODOSAGE : iAPPLICATION A U D O S A G E RIA DES F R A G M E N T S CARBOXYL TERMINAUX DE LA PARATHORMONE FERRIERE C.*, GRAULET A.-M.**, GUERIS J.**, ROBINET D.* FUNES A.* *Laboratoire Cerba, B.P. 451 95005 Cergy Pontoise Cedex France **H6pital Lariboisi~re 2, rue Ambroise Pard 75015 Paris, France L'influence des anticoagulants utilises Iors d'un prel6vement sanguin
a et6 decrite avec certains systemes radio-immunologiques. C'est en particulier le cas de la gastrine (1) et de I'activite renine (2) pour lesquelles des taux plus faibles sont trouves Iorsque le prel6vement est realise sur heparine. Etant donne la grande divesit6 des anticoagulants utilises par los laboratoires d'analyse medicale, il a sembl~ int~ressant de v~rifier I'influence des plus c o u r a n t s d'entre eux sur los resultats fournis par un dosage de la parathormone chez I'homme.
MATERIELS ET METHODES 1) Collecte des (~chantillons 18 sujets t~moins, hommes ou femmes Ages de 18 A 40 ans ont 4te preleves le matin entre 8 heures et 10 heures, apres un je0ne de 12 heures.
2) Le syst~me de dosage II s'agit d'un dosage des fragments C terminaux 53-84 de la parathormone, mis au point A I'hepital Lariboisiere. L'antiserum a 6tO obtenu chez le mouton vis-A-vis du fragment synthetique 53-84 de la parathormone humaine. Cot antiserum est utilis6 A la dilution finale de 1/100 000. Le standard est de la parathormone de synth~se (fragment 53-
84).
Le traceur utilise ce memo fragment 53-84 sur lequel est fix6 en 52 un residu tyrosil qui est ensuite marque par de I'lode 125 par la m~thode A la chloramine T. L'activit6 spe{;ifique est de 2 500}J,C/nM. Le milieu d'incubation est un tampon borate pH 8.4, 0,05 M, contenant 5°/00 de serum albumine humaine. Le volume d'incubation est de
5 tubes de 5 ml ont 6t6 remplis :
500 I~i.
- tube sec -fluorure + heparine - wintrobe - EDTA " ~..... -h~parinate de lithium
L'incubation est r~alisde par un syst~me non A I'equilibre : - incubation froide 24 ou 48 heures - adjonction de traceur (20 pg par tube) - incubation de 24 heures
Los tubes ont ete conserves A + 4°C en attendant la retraction du caillot pour le prelevement sur tube sec. IIs ont ensuite ~t6 centrifuges 20 mn A 3 000 g A + 4°C. Los surnageants ont alors ~t4 congel~s A - 20°C et n'ont et6 decongel~s qu'au moment du dosage.
La separation est realisee par du polyethylene glycol A 17.5 % dans du tampon phosphate A pH 7.5 contenant 5 %o de serum albumine bovine. La sensibilite du systCme est de 5 pg/ml. Sa specificite est montree sur la Fig. 1.
I00- B/BO
46.59 ~
50-
X\\ \
400
\
A\M,' o%00 "'-;. y r" 5 3 . 8 4 : 2 0 p g / t u b e ' - , ~
39-84 ~ , . ~ ; , . 5~
100
"~
4~'
1~~
Figure 1
_ _ Trait d'Union n ° 2 - Dacle 18
-- ~~~' -~' ~ ' ~
4~ ~
.
44-68
69.84
"---..
68.84
. ~. "~-%~.~1-84
1S'
1'¢
4b ° pM
4~
TECHNIQUES AU QUOTIDIEN
Fluorure Heparirle
Wintrobe
ED.T.A.
Heparinate de Lithium
Tube sec
1
44
11
11
38
23
2
40
23
45
20
3
45
20 18
26
48
23
4
54
40
29
51
indetectable
5
40
18
16
59
22
6
47
61
31
67
53
7
51
17
32
32
25
8
33
8
13
70
41
9
61
33
17
27
40
10
59
57
20
indetectable
indetectable
11
44
30
18
19
12
54
33 34
20
13
93
46
66 28
55
44 46
14
73
23
76
26
15
49
83 36
21
37
27
16
52
55
22
53
15
17
49
7
18 r~
65 49~'~
50 31~
50 21
sd
8,4
17,9
RESULTATS Pour chaque type d'anticoagulant ont 6te calcules moyenne et ecart type. Les moyennes ont ~te comparees deux & deux par le test de Wilcoson. Les r~sultats sont resumes dans Tableau I.
DISCUSSION L'analyse des resultats montre une difference notable entre les valeurs obtenues pour un meme serum en fonction des anticoagulants. Ces differences se retrouvent au niveau des moyennes des resultats obtenus pour chaque anticoagulant. ' En particulier, pour ce systeme de dosage, les prel~vements effectues sur heparine, qu'elle soit seule ou associee au fluorure, montrent des taux plus Clevis. Le rSle de I'heparine dans les immunodosages est tres frequemment decrit pouvant 6tre associ6, soit & des taux abaisses, soit & des taux eleves des molecules testees. Lindstedt et Coll. (1) ont montre le rele direct de I'heparine sur i'immunodosage en rajoutant de I'heparine du serum humain. Une baisse significative des valeurs obtenues a ete observee. Neanmoins, certains auteurs n'ont pas retrouve de differences notables en fonction des anticoagulants utilis~s, et ce, avec differentes trousses de commerce (3). Pour d'autres, I'effet des anticoagulants est variable selon la technique utilisee (4)
CONCLUSION L'effet des anticoagulants sur les immunodosages ne peut 6tre ni& Etant donne la variabilite des resultats decrits dans la litt~rature, il apparaft comme indispensable de s'assurer Iors de la mise au point d'un dosage, de I'influence des anticoagulants sur les resultats obtenus.
p <0,01
10
36
26,8 i
36 41OO
5 26,2 A O
14
17,7
14,5
0 o,02
Les m o y e n n e s ont 6t~ c o m p a r ~ e s par le test de Wilcoxon. Tableau I
II convient alors d'informer les preleveurs de I'importance du respect des protocoles de prel~vements et de ne pas interpreter de resultats si on n'est pas s0r de la qualite du prelevement.
BIBLIOGRAPHIE 1. G. Lindstedt, L. Olbe, A.-F. Kilander, U. Armbrecht, R. Jagenburg, D. Runsteen and P.-A. Lunderberg : Analytical and Clinical Evaluation of a Radioimmunoassay for Gastrin. Ctin. Chem. 31, 1, 76-82 (1985). 2. J.-E. Roulston, C.-G. Wathen, B. Sangen and A.L. Muir : Sample Collection and Processing for the Assay of Plasma Renin Activity. Ann. Clin. Biochem. 20, 217-219 (1983). 3. N.-P. Kubasik and H.-E. Sine : Results for Serum and Plasma Compared in 15 Selected Radioassays. clin. Chem. 24, 1, 137-139 (1978). 4. M.-E. O'Connell, K.-L. Helm, C.-E. Halstenson and D.-R. Matzke : Analytical Accuracy of Determination of Aminoglycoside Concentrations by Enzyme Multiplied Immunoassay, Fluorescence Polarization Immunoassay, and Radioimmunoassay in the Presence of Heparin. J. Clin. Microb. 20, 6, 1080-1082 (1984).
Trait d'Union n ° 2 - page 19
AUTOMATISATION EN RADIO-IMMUNOLOGIE CONNEXION D'UN LKB SUR ORDINATEUR RAMEAU Ph.*, MEAZZA J.*, PIOTTE P.*, KREBS B.**, BON ET C.**, JOU RLAIT J.** *Unite d'informatique du C.A.L. Nice ** Laboratoire de Radio-immunologie du C.A.L. Centre Antoine Lacassagne 36, vole Romaine 06054 Nice Cedex La saisie automatique des resultats de comptages 6mis par un compteur LKB multipuit~, represente la derni~re ~tape de I'informatisation complete du laboratoire de Radio-immunologie du Centre Antoine Lacassagne.