Etude de la lipoprotéine (a) au cours de la polyarthrite rhumatoïde

Etude de la lipoprotéine (a) au cours de la polyarthrite rhumatoïde

Abstracts / Revue du Rhumatisme 74 (2007) 1039–1208 rhumatoïde par la méthode Elisa ainsi qu’un bilan radiologique complet. Résultats. – Parmi nos 80...

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Abstracts / Revue du Rhumatisme 74 (2007) 1039–1208

rhumatoïde par la méthode Elisa ainsi qu’un bilan radiologique complet. Résultats. – Parmi nos 80 patients, nous avons recensé un total de 22 fumeurs ou ex-fumeurs dont 13 hommes et 9 femmes. Parmi ces patients 14 ont une PR séropositive avec un taux moyen du FR à 118,82 UI/L. Chez ces patients, nous avons constaté que l’intoxication tabagique est beaucoup importante que pour les PR séronégatives avec une différence significative (27,86 PA vs 16,5 PA ; P = 0,046). Ce groupe de patients tabagique se caractérise par une polyarthrite rhumatoïde sévère puisque 77,27 % des patients ont une maladie active avec un score moyen de DAS 28 à 5,45. Par ailleurs, 72,72 % présentent des déformations, 63,63 % ont des manifestations extraarticulaires et 36 % ont déjà développé des destructions radiologiques graves à type de coxite ou luxation C1 C2. Conclusion. – Nos résultats confortent ceux de la littérature pour l’association Tabac-PR séropositive. Une prévention de la PR commencerait alors par une compagne de lutte anti-tabac.

Lu.21 Etude de l’influence de l’obésité sur le profil lipidique au cours de la polyarthrite rhumatoïde active H. Ajlania, C. Ben Hadj Yahiab, L. Abdelmoulab, R. Belhadjc, R. Tekayab, L. Chaabounid, J. Abdelmoulac, R. Zouarib a Rhumatologie, C.H.U. Charles Nicolle, Tunis, Tunisie b Rhumatologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie c Biochimie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie d Rhumatologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Introduction. – Au cours de la polyarthrite rhumatoïde (PR), l’obésité est fréquemment le résultat de la sédentarité secondaire à l’atteinte polyarticulaire invalidante, et constitue un facteur de risque cardio-vasculaire (CV) important. Par ailleurs, ce risque est double puisqu’elle est actuellement considérée comme une maladie inflammatoire produisant des cytokines. L’augmentation du risque CV serait en rapport entre autre avec la dyslipidémie. Patients et Méthodes. – Nous avons mené au service de rhumatologie de l’hôpital Charles Nicolles une étude prospective portant sur 60 patients suivis pour PR active validant les critères de la FDA. Tous les patients ont bénéficié d’un examen physique, un bilan inflammatoire, (VS, CRP), et d’un bilan lipidique standard (cholestérol total, HDL, LDL et triglycéridémie) et spécifique (Apolipoprotéine A1 et Apolipoprotéine B). Selon la définition de l’OMS (BM ≥ 25), 10 étaient considérés comme obèses. Résultats. – Le groupe des PR obèses présentent des modifications athérogènes traduites par une augmentation du Chol T (P = 0,044), TG, LDL (P = 0,011) et Apo B (P = 0,024), ainsi que des indexes athérogènes Chol T/HDL, LDL/HDL et Apo B/Apo A comparativement aux sujets non obèses. Ces mêmes patients se caractérisent par une maladie plus active comparé aux PR non obèses comme l’atteste l’élévation du nombre de réveils nocturnes (p = 0,018), des articulations douloureuses, de la VS (P = 0,02), de la CRP ainsi que des score DAS 28 et HAQ. Conclusion. – Il est déjà établi que l’obésité agit en synergies avec les différents facteurs conventionnels dont la dyslipidémie pour accentuer le risque cardio-vasculaire. Au cours de la polyarthrite rhumatoïde en particulier, il semblerait qu’en plus des facteurs classiques, elle s’associe à l’inflammation pour augmenter les risques de morbimortalité cardio-vasculaire.

Lu.22 Etude de la lipoprotéine (a) au cours de la polyarthrite rhumatoïde H. Ajlania, C. Ben Hadj Yahiab, L. Abdelmoulac, R. Belhadjb, R. Tekayab, L. Chaabounic, J. Abdelmoulad, R. Zouarib a Rhumatologie, C.H.U. Charles Nicolle, Tunis, Tunisie

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Rhumatologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Rhumatologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie d Biochimie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie c

Introduction. – La pathologie cardio-vasculaire est la principale cause de mortalité au cours de la polyarthrite rhumatoïde (PR). Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer ce risque accru. L’élévation du taux de la lipoprotéine (a) (Lp (a)), qui constitue un facteur de risque indépendant en est probablement une. Patients et Méthodes. – Nous avons mené au service de rhumatologie de l’hôpital Charles Nicolles une étude prospective portant sur 41 patients suivis pour PR validant les critères de l’ACR. Tous les patients ont bénéficié d’une évaluation clinique avec calcul du DAS 28 ainsi que du score HAQ. Un bilan biologique comportant une vitesse de sédimentation (VS), une CRP et un dosage de la Lp (a) par méthode immuno-enzymatique a été réalisé pour tous les patients. Résultats. – Le taux de la Lp (a) (valeur normale < 30 mg/dl) était élevé chez 16 patients soit 39,02 % des cas. Dans ce groupe, nous avons remarqué que le nombre d’articulations tuméfiées, d’articulations douloureuses est plus important et que le DAS 28 ainsi que la CRP étaient plus élevés sans atteindre un seuil significatif. Cela suggère que l’augmentation de la Lp (a) serait associée à une PR plus active. Par ailleurs, la Lp (a) était majorée dans le groupe PR active (n = 22) comparé au groupe PR non active (n = 19) sans atteindre un seuil significatif (30,2 mg/dl ± 5,29 vs 26,1 mg/dl ± 7,69), probablement du fait de la petite taille de l’échantillon. Conclusion. – La lipoprotéine (a) tend à être élevée au cours de la polyarthrite rhumatoïde active. Ceci pourrait accélérer le phénomène d’athérosclérose et augmenter le risque de morbimortalité cardiovasculaire. Ainsi un traitement précoce et efficace contrôlant la maladie permettrait de prévenir ce risque.

Lu.23 Ostéochondromatose synoviale au cours de la polyarthrite rhumatoïde : à propos de 4 cas S. Pimentaa, M. Bernardesa, J. Pintoa, F. Simões-Venturab a Service de Rhumatologie, Hôpital São João, Porto, Portugal b Service de Rhumatologie, Hôpital São João Faculté de Médecine, Porto, Portugal Introduction. – La chondromatose synoviale est une métaplasie du tissu synovial conduisant à la formation de corps cartilagineux (chondrome) qui peuvent se pédiculiser et se détacher pour former des corps étrangers libres dans l’articulation. Quand ces nodules s’ossifient on parle d’osteochondromatose. Il s’agit d’une affection monoarticulaire dont on distingue une forme primitive et une forme secondaire (arthrose, traumatisme, ostéochondrites, osteonecroses aséptique, arthrite…). L’étiologie et la pathogénie de la forme primitive sont inconnues. Cette métaplasie synoviale affecte le genou dans plus de la moitié des cas, puis par ordre de fréquence décroissante, le coude, la hanche, l’épaule et la cheville. Cette affection touche un peu plus l’homme que la femme et est découverte le plus souvent à l’age adulte entre 20 et 50 ans (extrêmes de 13-90 ans). La symptomatologie clinique est très variable et peu spécifique : le plus souvent, il s’agit d’une douleur intermittente d’horaire mécanique, parfois accompagnée d’épanchement articulaire. Il peut exister une limitation douloureuse ou des épisodes de blocages. Le liquide articulaire est mécanique et les examens biologiques usuels sont normaux. Le traitement de la chondromatose dépend du stade évolutif, du retentissement fonctionnel et de la localisation. Cas Clinique. – Les auteurs rapportent 4 cas : Cas no 1 : homme, 72 ans, diabétique non insulinodépendant, ostéoporose secondaire et une polyarthrite rhumatoïde avec 24 ans d’évolution consulte son rhumatologue pour une omalgie gauche d’horaire mécanique. La radiologie montre une omarthrose et une calcification du bord inférieur de la tête humérale. L’IRM permet de faire le diagnostique d’osteochondromatose synoviale. Cas no 2 : femme, 68 ans avec une polyarthrite