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infralittoral, circalittoral. A better knowledge of the physiology and ecological range of several benthic species counterbalances the present lack of measurements. Among the problems concerning vertical distribution o f benthic communities several are of particular interest : ecology of benthic diatoms; the variations of the lower limit of the Phytal System; the reasons for the narrowed vertical distribution in some almost enclosed areas. PETIT, G., 1962. Quelques consid6rations sur la biologic des eaux saun~tres m6diterran6ennes. Problemi ecologici delle zone litorale del Mediterraneo 17-23 luglio 1961. PubbL Staz. ZooL Napoli, Vol. 32, Suppl. : 205-218. During the last 20 yr numerous investigations on problems and characters of brackish waters have given interesting, if only partial, results; many essential questions are still to be answered. Leaving out any discussion of the often repeated classifications of brackish waters the author points out that perhaps more objective notions are gained if, instead of regarding brackish waters as a whole, limited but well-defined areas are studied. Examples of species distribution are given with respect to salinity in a specific lagoon. The general aspects of temperature-salinity relations, ionic values as well as physiological races are reviewed and the importance of the occurrence of physiological races and the pronounced radioactivity of certain waters is discussed. PmLLIFS, O. M., 1963. The dynamics of random finite amplitude gravity waves. In: Ocean Wave Spectra, Prec. Conf., Easton, Md., May 1-4, 1961, Prentice-Hall, N.J., 171-178. This paper presents some recent results concerning properties of a r a n d o m wave field, which cannot be described in terms o f infinitesimal wave theory. A number o f topics arc discussed : (a) the establishment of an eXlullibrium of saturation range of the spectrum, (b) the mean vorticity and turbulence generated in the water by surface waves in a real fluid, (c) the second-order distortion of the wave profiles and the third-order resonant energy transfer among wave components, (d) the skewness of the surface displacement, and (e) a new method of setting up the dynamical equations in closed form for irrotational water motion. The aim is to provide a basis for the evaluation of the respective roles of the various non-linear effects that can occur.
PRIOU, M. -L., 1962. Etude exp6rimentale et 6cologique des fluctuations de la teneur en eau cbez quelques Fucac6es. Bull. Lab. Mar. Dinard, (48): 3-112. L'6tude de l'exondation naturelle des Fucac6es a permis de constater quc : La quantit6 d'eau perdue par r a p p o r t / t 100 g d'eau contenue/t saturation est importante, car elle varie entre 80 et 84,6 pro cent suivant les esp6ces consid6r6es. Elle est tr6s rapide au d6but de l'exondation; ainsi, le premier jour de la morte-eau, le Pelvetia canaliculata peut perdre 69 pro cent d'eau alors qu'au bout du quatri6me jour il n ' a abandonn6 au total que 80 pro cent. La proportion d'eau perdue est d'autant plus 61ev6¢ que l'esp6ce consid6r6e vit plus bas : ainsi, le Fucus vesiculosus perd plus d'eau que le Fucus platycarpus qui, lul-m6me, en abandonne plus que le Pelvetia canaliculata. L'6tude exp6rimentale des fluctuations de la teneur en eau des Fucac6es a montr6 qu'en milieu A humidit6 relative variable e t / t temp6ratur¢ constante : Une esp6ce pcrd d'autant plus rapidement son eau que son niveau bionomiqtm est plus has et que l'atmosph6re est plus s6che. Pour des humidit6s relatives 61ev6es, comprises entre 54,7 et 79,5 pro cent, les pertes d'eau d6finitires sent tr6s voisines, sinon 6gales pour une m6me esp6ce. En outre, elles varient assez peu d'une esp6ce/t l'autre (2 pro cent environ entre le Fucus serratus et le Pelvetia canaliculata pour une humidit6 relative de 54,7 pro cent). Pour des humidit6s relatives tr6s basses (de 20 A 32,3 pro cent), la perte d'eau est tr6s rapide et entraine la mort du sujet. Mais le facteur essentiel, pour la survie de l'algue consid6r6¢, semble 8tre la vitesse de dessiccation surtout pendant les premi6res heures, car l'exp6rience prouve qu'une algue qul perd trop rapidement son eau ne peut subsister. En milieu h humidit6 relative constante et A temp6rature variable, les Fucac6cs perdent d ' a u t a n t plus d'eau que la temp6rature du milieu qul les entoure est plus 61ev6¢. Pour une m6me temp6rature, une algue abandonne, pendant le meme temps, d'autant plus d'eau que son niveau bionomique est plus bas. L'6tude exp6rimentale montre que, lorsque les algues se dess6cbent par exondation leur surface diminue de facon importante (47 ii 59 pro cen0, mais cette diminution n'est pas la m~n~ pour les diff6rentes esp6ces consid6r6cs et varie avec l'6tat hygrom6trique au niveau des Fucac6es. Les algues qul perdent le moins d'eau dimunuent le plus de surface. Les variations de diminution de surface entre les diff6rentes Fucac6es sent assez importantes-8 pro cent entre le Pelvetia canaliculata et le Fucus serratus pour une humidit6 relative de 79,5 pro cent--alors que dans les m6mes conditions, les variations de perte d'eau ne sent que de 1,5 pro cent. L'6tude exp6rimcntale de la dessiccation en milieu/l intensit6 de vent variable et/t temp6rature constante montre que : La perte d'eau, pour une m6me intensit6 de vent est d'autant plus importante que l'esp6ce consid6r6¢ vit ii un niveau plus bas.
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Cette perte, pendant les premi6res heures de de.ssiccation, d'autant plus importante que l'intensit6 du vent cat grande, peut provoqucr le mort du sujet. Dans ces conditions (intensit6 de vent variable et temp6rature constante) une vitesse trop grande de dessiccation entralne la mort du sujet. La r6hydratation exp6dr~ntale darts rean de mer permet de conclure que : Le ph6nom6ne cat extr~mement rapide, en 5 min, ralgu¢ reprend toujours plus de 75 pro cent d'eau par rapport/t 100 g d'eau ~t saturation, quelle que soit l'~sp6ce consid/a~ et sa teneur initiale en eau. Apr6s 30 min, le Pelvetia canaliculata comme le Fucusplatyearpus, c o n t i ~ t 95 pro cent d'eau. Seule la r6hydratation du Fucus vesieulosus cat plus lente, du fait sans doute de ses v6sieulca qui le font flotter. Pour une m~me teneur initiale en eau, une esp6ce met d'autant plus de temps /t se r6hydrater totalement qu'elle vit/t un nive,an plus has. La r6hydratation cat d'autant plus rapide que la temp6rature de l'cau de mer est plus 61ev6e. La r6hydratation dans l'ean deuce, quelle que soit l'esp6ce consid6r6¢, cat plus rapide qu'en eau de mer. Lorsque lca cap6ces pr6sentent le m&ne deer6 de d6shydratation, la r6hydratation dans l'eau deuce pendent le rn~me temps cat d'autant plus rapide que l'esp6ee consid6r6¢ vit plus has. Lca algues exond6es, expos6ca /i la plule, absorbent davantage d'eau qu'ellca n'en renferment normalement ~t saturation; ainsi, apr6s de fortes pluica, ellca pouvent contenir plus de 6 pro cent d'ean de plus. Elles perdent par diffusion clans l'eau deuce d'autant plus de sels solubles--sous forme d'halog6nes - - q u e l'esl~x:e.eonsid6r6¢ vit plus bas. Toutes les exp6riencca pr6e6~ntes montrent que le facteur essentiel cat la vitesse de d6shydratation quel que soit le facteur d6shydratant: uric algu¢ ne peut perdr¢ rapidemcnt son can, sans en souffrir et ceci d'antant plus qu'elte vit/t un niveau plus bas. L'observation microscopique a montr6 quc la membrane des cellules des Fucac6ca cat riche en algine et que le ciment mueilagineux intcrcellulaire cat plus ou moins abondant suivant les cap6ces. L'algine cat responsable de la r6tention d'oau et de la filtration rnin6rale. Le mucilage, qui peut se dcas6eher facilermnt et se r6hydrater rapid~naent, prot6ge vraisemblablement l'algine centre la perte d'eau. L'6tude exp6rimentale de la dessiccation a prouv6 que la perte d'ean etait importante et rapide pendant lca premi6res heurca, pour devenir plus lente ensulte; coci correspond, peut-~tre, au fait que le mucilage pcrdrait le premier l'eau qu'il eontient pour devenir plus on moins corn6 suivant l'intensit6 de la dessiccation, e t , / t partir de ce moment, acqu6rir tm role proteeteur vis-a-vis des membranes cellularies. La r6partition diff6rente des mucilages et de l'algine, du fait de l'existence d'une nervure chez les Fucus, explique peut-~tre leur moins grande r6sistance/t la dcasiccation par rapport au Pelvetia
canaliculata. Chez le Bifurcaria tuberculata, esp6ce peu exond6e, la quantit6 r6duite de mucilage n'est sans
doute pas capable de prot6ger ralgine des membranes centre la dcasiccation qui entraine alors, en cas d'exondation l'alt6ration des tissus. POaD¢, E. G., 1963. Recent calcium carbonate facies of the Great Bahama Bank. 1. Petrography and reaction groups. J. GeoL, 71 (3): 334-355. The calcium carbonate sediments mantling the Great Bahama Bank have attracted the attention of a number of geologists seeking answers to problems of limestone genesis. This region has been the subject of several carbonate deposition studies, but many problems remain concerning the distribution, origin, and diagenesis of the carbonate grain types. The preaent study was initiated to delineate quantitatively calcium carbonate facies on the northwestern part of the Great Bahama Bank and to delineate the factors contributing to the origin and distribution of the various sedimentary constituents. Representative subsamples of 218 sediment samples collected on the northwestern part of the bank were inpregnated in a polyester resin and then thin-sectioned. A point-count analysis of each thin section was made to deterrnine the constituent composition of the sample fraction coarser than ram. The weight l~reentage of the fraction smaller than ~ nun was used as a measure of grain size. Statistical analysis of the accumulated data with a high speed digital computer resulted in the delineation of reaction groups that are defined as groups of sedimentary constituents that tend to react similarly to environmental changes.
REIMANN,B. E. F., J. M. C. LEWIN and R. R. L. GUILLARD, 1963. Cyclotella cryptica, a new brackish-water diatom speeica. Phycologia, 3 (2): 75-84. A new species of brackish-water diatom, Cyclotella cryptica, is described on the basis of structural details of the cleaned shells from cells of different sizes grown in culture. This s p ¢ ¢ ~ resembles C. meneghiniana in the light microscope but can be clearly distinguished by electron microscopy. ROCHE, J., S. ANDRE and I. COVELLI,1963. Sur la fixation de l'iode (131I) par la mottle (Mytilus galloprovincialis L.) et la nature des combinaisons iod6ca elabor6¢s. Comp. Biochera. Physiol., 9 (4): 291-300. The concentration of 13xI by Mytilus galloprovincialis L.) was studied, to determine if it is connected with the formation of iodinated scleroproteins or with the synthesis of thyroid hormones