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mesure d’IPS post-effort. Une chute des IPS post-effort est en faveur d’une cause artérielle (plicature, sténose). Cependant, le test d’effort doit être adapté à la situation clinique ou au moins être maximal. Conclusion L’origine artérielle de douleurs d’effort nécessite un test d’effort à une puissance maximale ou au moins « symptôme limité ». Un test sous-maximal asymptomatique risquerait d’exclure à tort un diagnostic vasculaire. Mots clés Artériopathie ; Épreuve d’effort maximale ; Sport Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
http://dx.doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.01.144 P25
Étude prospective randomisée sur la compliance des patients pour le port de bas de compression utilisant un capteur thermique. Rôle des recommandations du praticien pour améliorer la compliance M. Chahim ∗ , J.-F. Uhl , J.-P. Benigni Université Paris Descartes, 12, rue de l’École-de-Médecine, 75006 Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Chahim) Contexte La compliance est la clé de voûte de l’efficacité du traitement compressif. Cependant, l’auto-évaluation du patient lui-même est le seul moyen de l’évaluer ce qui n’est pas fiable. Plusieurs études ont montré une compliance très faible, de 30 à 50 % après 3 mois (Raju JVS 2004), mais à notre connaissance, la compliance réelle n’a jamais été mesurée objectivement. Matériel et méthodes Quarante femmes en activité professionnelle porteuses de varices symptomatiques (CEAP C2S) ont été incluses dans cette étude pour évaluer le port de bas ou de chaussettes de compression fournissant une pression d’interface de 15—20 mmHg à la cheville. Un capteur thermique était inclus ® dans chaque bas (Thermotrack ), permettant d’enregistrer la température toutes les 20 minutes durant 4 semaines. Ce capteur avait été préalablement validé par une étude préliminaire présentée au congrès de l’AVF en février 2015. Les patients furent randomisés en 2 groupes de 20 : — groupe 1, recevant des recommandations minimales sur l’usage et le port des bas par le praticien au cabinet lors de la prescription ; — groupe 2, recevant des explications détaillées par le praticien et en plus des recommandations par SMS sur leur téléphone portable chaque semaine pendant 4 semaines. Les données colligées ont été les suivantes : CEAP basique par un logiciel dédié (CVR) QOL avant et après l’étude par le questionnaire CIVIQ. Résultats Les 2 groupes sont comparables en ce qui concerne l’âge, les symptômes et le type de compression portée (bas ou chaussettes). L’analyse des courbes thermiques permet de connaître avec précision le nombre de jours de port et la durée pour chaque jour. Nous avons observé une augmentation significative (+ 30 %) de la durée moyenne du port quotidien dans le groupe 2 : 8 heures versus 5,6 heures (groupe 1), p < 0,02. Le nombre moyen de jours de port mensuel est encore plus significativement augmenté : 18,9 jours (+ 40 %) versus 13,4 (groupe 1), p < 0,01. Conclusion Ceci est la toute première étude évaluant la compliance réelle des patients veineux pour le port de bas de compression. Elle démontre que les recommandations du praticien améliorent la durée du port de 40 %. Mots clés Bas de compression ; Compliance ; Recommandations
Déclaration de liens d’intérêts reuth.
Étude sponsorisée par Medi Bay-
http://dx.doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.01.145 P26
Injection intra-vitréenne de ranibizumab et ischémie digitale R. Attal 1,∗ , I. Lazareth 1 , G. Angelopoulos 2 , P. Priollet 1 1 Service de médecine vasculaire, groupe hospitalier Paris—Saint-Joseph, 75014 Paris, France 2 Service de radiologie interventionnelle, hôpital privé de Parly II, 78150 Le Chesnay, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (R. Attal) Introduction Le ranibizumab est un anti-VEGF faisant partie du gold standard de l’arsenal thérapeutique des dégénérescences maculaires liées à l’âge (DMLA) néovasculaire. Plusieurs études rapportent l’apparition d’événements thromboemboliques (ETE) artériels après l’injection intra-vitréenne de ranibizumab, essentiellement à type d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) et d’infarctus du myocarde (IDM). Nous rapportons le cas d’une patiente traitée par ranibizumab pour une DMLA, ayant eu une ischémie digitale, dont l’imputabilité du ranibizumab peut être évoquée. Observation Il s’agit d’une patiente de 83 ans, autonome, sans antécédent particulier, ayant présenté une ischémie aiguë de la main gauche avec nécrose de la phalange distale du 5e doigt, après 6 injections intra-vitréennes de ranibizumab. Après avoir bénéficié d’une revascularisation endovasculaire, l’évolution a été favorable en 6 mois, avec un bilan étiologique négatif et l’arrêt du ranibizumab, 3 mois de bithérapie par aspirine et anticoagulant à dose curative (héparine de bas poids moléculaire puis rivaroxaban), relayé par du rivaroxaban en monothérapie. Le tout associé à 4 cures d’iloprost par voie intra veineuse à la seringue électrique. Discussion La littérature s’est enrichie depuis 5 ans sur le sujet, avec malgré tout une faible description d’ETE périphérique. L’incidence d’ETE artériels sous ranibizumab serait de 0,8 % à 5 %, avec une majorité d’AVC. Ces ETE ne semblent pas apparaître en début de traitement, et aucun marqueur de surveillance n’a encore été validé (D-dimère). Conclusion Les risques d’ETE artériels périphériques sous ranibizumab sont faibles mais existent. Dans notre cas d’ischémie digitale, l’imputabilité du ranibizumab est hautement probable. Dans ce genre de contexte, le changement de classe thérapeutique s’impose en plus du traitement de la complication elle-même. Mots clés Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) ; Ranibizumab ; Évènements thromboemboliques artériels ; Ischémie digitale Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
http://dx.doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.01.146 P27
Insuffisance veineuse des membres inférieurs associée à une fasciite à éosinophile (FAE) ou syndrome de Schulman M. Chahim 1,∗ , J. Uhl 1 , E. Messas 2 , T. Mirault 2 Université Descartes, Paris, France 2 Hôpital européen Georges-Pompidou, 75015 Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Chahim)
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