Posters / Médecine Nucléaire 41 (2017) 174–212 (15 à 25 % des cas de DM). La biopsie musculaire quadricipitale confirmait la DM par la présence de dépôts capillaires du complexe d’attaque membranaire C5b-9 sans présence toutefois d’infiltrat inflammatoire. La positivité des autoanticorps anti-MI-2 confortait le diagnostic. Le syndrome inflammatoire et les signes musculaires ont régressé sous corticothérapie. Conclusion Ce cas clinique montre l’intérêt de la TEP au 18-FDG dans le bilan étiologique des syndromes inflammatoires inexpliqués. La TEP a permis de guider l’IRM et la biopsie musculaire bien qu’il n’y avait ni manifestation cutanée ni élévation des CPK. De plus, la TEP a permis d’évaluer l’étendue de la maladie, éliminant une atteinte pulmonaire et de la musculature pharyngo-œsophagienne qui conditionnent le pronostic. Elle a également permis d’éliminer une récidive du mélanome ou la présence d’une seconde néoplasie, associée dans 20 à 30 % des DM. Mots clés 18F-FDG ; Myopathie inflammatoire ; Médecine interne ; Recherche d’un primitif Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.125 P 053
Impact médico-économique de la surveillance des prescriptions de TEP-18F-FDG A.C. Dupont 1,∗ , C. Malherbe 1 , O. Berry 1 , Y. Venel 2 , M.J. Santiago Ribeiro 2 , N. Arlicot 1 , S. Maia 1 1 Radiopharmacie, CHRU de Tours, France 2 Médecine nucléaire, CHRU de Tours, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A.C. Dupont) Introduction La tomographie par émission de positons (TEP) au 18Ffluorodesoxyglucose, 18F-FDG, est une modalité d’imagerie indiquée au sein de la stratégie diagnostique et thérapeutique en cancérologie. Le respect d’un délai entre chimiothérapie (CHT) et examen au 18F-FDG permet de prévenir le risque potentiel de faux négatif lié au phénomène de sidération cellulaire postCHT ; ceci afin d’éviter de surestimer l’efficacité thérapeutique sur les lésions tumorales. Une analyse pharmaceutique des prescriptions de TEP au 18F-FDG nous a donc semblé pertinente. Au cours de cette analyse, le respect du délai minimal entre CHT et TEP est vérifié avec pour objectif d’optimiser le potentiel diagnostique de l’examen. Matériel et méthodes Étude prospective sur 24 mois. Les dossiers patients (DP) ont été consultés la veille de l’examen TEP par la radiopharmacie, afin de rechercher l’administration d’une CHT dans les 10 jours (CHT < 10 j) précédant le rendez-vous d’imagerie TEP. Étaient exclus les traitements d’entretien par CHT orale ou anticorps monoclonal qui n’interagissent pas avec l’examen. En cas de CHT < 10 j, le médecin nucléaire était informé et restait seul décisionnaire pour la réalisation ou le report de l’examen TEP. Résultats Au total, 6096 examens ont été réalisés au cours de l’étude et 5063 DP tenus à jour ont pu être consultés (83 % des examens). Cent trente-six patients avec une CHT ≤ 10 j ont été déclarés parmi lesquels 24 ont vu leur examen reporté ou annulé sans subir de perte de dose, dont 20 suite à une CHT et 4 à un décès. Les 20 doses non injectées équivalent à une économie de 4900 euros sur la durée de l’étude. Discussion Cette étude a permis de resensibiliser les demandeurs (oncologues) et prescripteurs (médecins nucléaires) à la criticité du délai entre examen 18F-FDG et CHT afin d’optimiser : – le potentiel diagnostique du patient ; – le fonctionnement du service de médecine nucléaire en optimisant les créneaux d’occupation de la caméra. Malgré un intérêt relatif vis-à-vis du coût épargné en regard du coût global de l’ensemble des examens 18F-FDG, cette surveillance présente des avantages importants pour le patient (chance diagnostique, radioprotection, confort), néanmoins la surveillance des patients externes sans DP disponible reste un point à améliorer. Mot clé 18F-FDG Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.126
185
P 054
Étude préliminaire sur les effets de la chimiothérapie sur le métabolisme cérébral des patients traités pour un lymphome de Hodgkin L. Goldfarb 1,∗ , F. Hubele 2 , V. Noblet 3 , L.M. Fornecker 4 , I.J. Namer 2 Biophysique et médecine nucléaire, CHU Avicenne, Bobigny, France 2 Biophysique et médecine nucléaire, CHU Hautepierre, Strasbourg, France 3 Laboratoire Icube, Strasbourg, France 4 Hématologie, CHU Hautepierre, Strasbourg, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (L. Goldfarb)
1
Objectif L’objectif principal de cette étude était d’étudier les effets de la chimiothérapie sur le métabolisme cérébral des patients avec un lymphome de Hodgkin traités par ABVD ou BEACOPP. Matériels et méthodes Trente-sept patients atteints de maladie de Hodgkin récente et prouvée histologiquement ont été inclus. Sur les 37 patients, 25 ont eu une TEP après 2 cures, 22 ont eu une TEP après 4 cures et 22 en ont eu une après 6 cures de chimiothérapie. Quinze patients ont été traités par le protocole ABVD, 12 par BEACOPP, 10 ont changé de chimiothérapie. Le métabolisme cérébral a été analysé grâce au logiciel SPM12. Résultats Nous avons retrouvé un hypométabolisme cortical impliquant les régions cingulaires antérieures de fac¸on bilatérale, ainsi que la région frontale inférieure et insulaire gauche après 2 cures de chimiothérapie. Après 6 cures de chimiothérapie, cet hypométabolisme était localisé au niveau des régions cingulaire antérieure gauche, frontale inférieure et insulaire gauche, ainsi que le pôle temporal gauche. Conclusion Cette étude a montré l’apparition des anomalies du métabolisme cortical dès la 2e cure de chimiothérapie et qui persistaient après 6 cures. Le type de chimiothérapie pourrait jouer un rôle dans la survenue de ces troubles. Mots clés 18F-FDG ; Neurologie Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.127 P 055
Orbitopathie basedowienne maligne et goitre intracardiaque E. Landau 1,∗ , F. Kraeber Bodéré 2 , P. Lebranchu 3 , E. Mourrains Langlois 4 , T. Senage 5 , C. Toquet 6 , B. Cariou 1 , D. Drui 1 , M. Le Bras 1 , C. Ansquer 2 1 Endocrinologie, maladies métaboliques et nutrition, CHU de Nantes, France 2 Médecine nucléaire, CHU de Nantes, France 3 Ophtalmologie, CHU de Nantes, France 4 Radiologie, CHU de Nantes, France 5 Chirurgie thoracique, CHU de Nantes, France 6 Anatomopathologie, CHU de Nantes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (E. Landau) Introduction Le tissu thyroïdien ectopique est une entité rare et peut être visualisé de la langue au diaphragme. Isolé, il peut être associé à une hypothyroïdie. Il est rarement découvert à l’occasion d’une hyperthyroïdie. Observation Un homme de 61 ans a présenté une maladie de Basedow compliquée d’orbitopathie bilatérale maligne cortico-résistante. Une masse intracardiaque de 6 cm (sans signe clinique de compression locale) a été mise en évidence fortuitement lors du bilan pré-rituximab (scanner thoracique pour éliminer une tuberculose). Une thyroïde médio-cervicale normale en place était visible à l’échographie. Cette lésion ne fixait pas au TEP-FDG ni au TEP à la F-DOPA (non en faveur d’un paragangliome), mais fixait faiblement à la scintigraphie à l’iode 131 (hypothèse de thyroïde ectopique). L’exérèse chirurgicale complète a diagnostiqué une thyroïde ectopique bénigne. Il n’y a pas eu de modification ophtalmologique en postopératoire. La prise en charge ophtalmologique a nécessité plusieurs lignes thérapeutiques. Discussion Trente-huit cas de patients avec tissu thyroïdien médiastinal ont été publiés depuis 1980. Uniquement deux cas d’orbitopathie Basedowienne associée à une localisation thyroïdienne ectopique sub-linguale (sans thyroïde