Spcctmchimica Acta,Vol.33A.pp. 37 f0 43. PcrgamonPress1977.Printedin
Etude
Northern
Ireland
vibrationnelle de complexes d’addition sur le pentachlorure d’antimoine
de nitriles
MARCELLE MASSON, ZIE A. PAYNE, et MAURICE J. F. LEROY* Laboratoire de Chimie Minerale,t Ecole Nationale Sup&ieure de Chimie, Universitt Louis Pasteur, 1 rue Blaise Pascal, 67008 Strasbourg Cedex (Received 28 January 1975, and in revised form 6 February 1976) Ahstraet--Infrared and Raman spectra of the addition compounds SbCl,. NCR (R = El,, CH,Cl, CH&Hr, CHr = CH, (CH,),C, CsH5), SbCl,. NC(CH,),CN and 2SbCb. NC(CH,),CN (n = 1,2,3,4) are reported. The spectral data are in good agreement with a local C.. symmetry for the SbCl,N moiety. A class&cation of the donor strength of nitriles and dinitriles is proposed. JNTRODUCIION
Dans ce travail, nous avons CtudiC les complexes d’addition du pentachlorure d’antirnoine avec des ligands a atome d’azote donneur par spectroscopic et nous nous sommes particuvibrationelle, likrement int6ressCs B trois aspects distincts: -1es perturbations apportees au ligand par la coordination. -1es variations des vibrations dans l’accepteur en fonction du donneur. -la dktermination de la liaison de coordination antimoine-azote. Si dans le cas des oxodonneurs [l, 21 ces trois aspects semblent maintenant bien CtudiCs, il n’est pas de m&me pour les composts a azote donneur et en particulier au niveau de la dktennination du mode de coordination. Dans le present travail, nous avons prCparC et Btudit les complexes de SbCl, avec les nitriles RCN oii R = Ccl,, CH,Cl, CH,CH, (CH&C, C6H5 et les dinitriles NC(CH,),,CN, II = 1, 2, 3, 4.
metrique. Le compose solide obtenu est recristallis& pour les deux premieres series de complexes, dans un melange de dichloro-1,2-bthane et de tetrachlorure de carbone et pour la demiere s&e dans le dichloro-1,2-bthane. Analyses
Elles ont ttC effect&es au Service de microanalyse du Centre National de la Recherche Scientifique de 1’Institut de chimie, Strasbourg, France et au service de microanalyse, Paris, France. Spectres i.r.
Les compos6s ont CtCmis en suspension dans le nujol et places entre des plaques de KBr pour la region de 400 B 4000 cm’, et entre des plaques de polyethylene pour le domaine spectral compris entre 200 et 6OOcn-‘. Les enregistres a l’aide d’un spectres ont tte spectrophotombtre Beckman I.R. 12. Pour la region 50 a 4OOcm-‘, les composts ont 6tt pastilles dans du polyethylene Merck, les spectres ttant realist% sur un interferomktre de Fourier Polytec F. I. R. 30. Spectres Raman
11s ont Cte obtenu a l’aide dun spectrometre PARTIE
puissance 200mW (5145 A). Les spectres 21 haute temperature ont ttt obtenus en utilisant le cryostat Coderg.
Reactions-analyses
Toutes les manipulations ont Cte effectuees sous atmosphere d’azote. Les solvants, le tetrachlorure de carbone et le dichloro-1,2-tthane, ont et6 s&h& par distillation sur l’anhydride phosphorique. Les complexes NC(CH,),CNSbCl,, Cl,SbNC(CHr),CNSbCls oh n = 1, 2, 3, 4, et SbCl,*RCN (R =CCl3, CH,Cl, CH3CHZ, CHrCH, (CH&C et C6Hs sont prepares par addition lente du nitrile au pentachlorure d’antimoine en solution dans le dichloro-1,2-tthane, en proportion stoechio* Author to whom correspondence should be addressed. t appartenant au Laboratoire associt au C. N. R. S. No. 134.
Coderg
PHO CquipC d’un laser He Ne OIP ‘181 E de puissant 150 mW (6328 A) et d’un laser Arc Spectraphvsics 164 de
EXPERIMENTALE
RESULTATS-DISCUSSION
Expkimentalement, nous constatons que les spectres des complexes SbC15-NCR, SbCl,*NC(CHJ, CN et SbClS.NC(CH2),CN-SbCIS phentent de grandes similitudes (Tableaux 1 et 2) dans la r&ion spectrale de 50 B 500 cm-‘. Ce fait s’explique raisonnablement si on tient compte de la faible intensitk des raies relatives aux vibrations du l&and et que l’on considtre que cette r&ion spectrale est 37
MARCELLE MASSON, ZIE A. PAYNE,et MAURICE J. F. LEROY
38
Tableau 1. L’entitC “NSbCl,”
Attributions
Vibrations de dkformation d’angle
CClsCN i.r. Raman
125 f
161 F A, v(SbN)
225 f 275 f
B, v(SbCL)
A1 v(SbC1,)
350F
A, v(SbC1,) E v(SbCL,)
Attributions
CH,ClCN i.r. Raman
73 98.51 124f 139 cp 143 F 159f 175 m 190 224 275 303 332 350 371 376
F f f F m ep F
208 f 284 f
3411, tf
CHz=CHCN i.r. Raman
81 96 tf 114tf 133 137 157 f 167 169 187 m 210tf 280 f 309 m 328 f 349 tf
345 F
184 225 249 309 325 348
370 m
360 F
360 F
380 f, 1
101 tf 117f
131 m
123 f, Cp 130 m
NCCH,CN i.r. RamaIl
112 136 148
158 tf 170F 225 f
(CHWCN i.r. Raman
168 m F f tf F tp
130 F
166 m
234 f 275 f
183 236 268 308
m tf f F
349 F
348 tf
360 F
364 F
NC(CH,),CN i.r. Raman
80
78
92
100m
102
210f 302 329 345 363 367
NC(CH,),CN i.r. Raman
Cd-WN i.r. Raman
73 87
120 f
90m 102 tf 123 f
142
144 ep
140 m
176m
171
170 F
172 m
185 m 224 f
189 235 m
183 F 2361
117 143 ep 151 F
169 ( 177 192
368 F
80
136 149
CH,CH,CN i.r. Raman
98f 122 tf
370 F
NC(CH,)CN i.r. Raman
Vibrations de deformation d’angle
98 105 133 I 140 157
150f 172 ( 174 190
A, v(SbN)
dans les complexes d’addition SbCl,L (I_.= nitriles et dinitriles)
224 f
220 f 263 272 m
A, v(SbCL)
299 326 344
(A, v(SbCU
367
B, v(SbCL+)
172 F
236 f
271f
351
300m
304
344 tf
341 358 366
365 369 F, 1
E v(SbC1,)
262 f
270 tf
347
292 F 328 ep 342 tF 377 F
dans les complexes d’addition 2 SbCl,. dinitriles
SbNC(CHz)CNSb Raman
SbNC(CH,),CNSb Raman
101 tf 127m 137 m 15otf 171 f 189F
71f 96f 126 f 137 m 149 f 173 m 188 F
A, v(SbN)
74 tf 96 tf 129f 138 m 149 tf 170 f 190 F 206 f
B, v(SbCL)
302 mF
303 F
303 F
A, v(SbCL)
345 tF 361 369 F
345,s tF
345 tF 365 F 358
Vibrations de d&formation d’angle
A, v(SbC1,)
186 215 f
362 F, 1
Tableau 2. L’entitt “NSbCl,”
Attributions
173
367 F
SbNC(CH,),CNSb Raman
SbNC(CH,),CNSb Raman 7otf 105 f 140 m 177 m 188m 298 309 m 337 tF 357F 363
300 321 343 357 365
Complexes d’addition de nitriles sur le pentachlorure d’antimoine caracttristique de la partie minerale complexes. Nous avons ainsi divise deux parties: -1’une relative a la partie minerale tiellement cent&e sur l’analyse Raman. -l’autre relative aux differents discutee en fonction des spectres 200 a 4000 cm-‘.
coordinee des notre etude en SbCI,N essendes spectres coordinats infrarouges
et de
L’entite’ “NSbCl,” Les spectres de la partie minerale “NSbCl,” s’interpretent bien en admettant que les 15 vibrations de l’entite se repartissent suivant les representations irreductibles du groupe de symetrie Cd” : l-,=4A,+2BI+B,+4E Toutes les vibrations sont actives en Raman et seules les vibrations A, et E sont actives en i.r.. De plus la theorie des groupes prevoit quatre vibrations de valence pour cette symttrie qui se repartissent suivant les representations irreductibles: JY=2A,+B,+E. Les etudes antdrieures faites sur SbCls*NCC1 [4-61, SbCl,CH$N [4, 51 SbCl,.DMSO [l] et SbFSCH3CN [3] ont CtCutilisdes pour proposer une attribution des differentes raies observtes. Nous ttudierons particulierement les complexes Ccl&N. SbCl, et NC-(CH,).,-CN. SbCl,; l’attribution des
frequences de vibrations des autres composes ttant faite par comparaison. (Tableaux 2 et 3) Les vibrations de valence
On observe une raie double et moyenne a 376, 371 cm-’ dans CC13CN*SbClS et 3575, 365 cm-’ dans SbC1S.NC(CH2)4 CN. Cette raie est polarisee dans les spectres des composts a 1’6tat fondu et par analogie a l’etude de SbF,, CH,CN [6], nous l’attribuons au mode v(SbC1 axial) de type A,. Nous proposons, comme pour l’etude des speclres vibrationnels des composes SbCl,. L (L = oxodonneur) deux explications possibles pour l’eclatement de ce mode A,. (Fig. 1). D’une part, un effet isotopique dQ au “‘Cl et “Cl ou bien, d’autre part, un effet de champ cristallin. L’observation dune seule raie a l’etat fondu ne permet pas de lever l’ambiguite car l’augmentation de la largeur de raie empecherait de mettre en evidence un effet isotopique. La raie a 35Ocni’ dans le complexe avec le mononitrile et a 343 cm-’ pour le complexe avec le dinitrile, qui est celle de plus grande intensite dans le spectre et qui est polarisee, correspond a la vibration du type vAI(SbC14). La raie a 303 cm-’ dans SbCISCCISCN d’emission forte en Raman et non polarisee dans le spectre du compose a l’etat fondu, qui correspond pour SbC&*NC(CH&ZN a une raie a 300 cm-’ presentant les m&mes caracteristiques est attribuee a la vibration du type vBr(SbClJ. Les donntes de la litterature concernant la vibration de valence v(CN) sont souvent contradictoires.
Tableau 3. CCl,CN i.r. RatIXIll
CCl$I’I Sb ir. RamaIl
39 tf 48 tf
161F 265 m 317 m 490 tF
490 F 650 735 B 787 850 (F, 1) 975 1030 m 1029 f 1100 1215 1550
2252 F
Attributions
P-31
41 tf 93f 158f 275 m 505 750 B 800 (F, 1) 984 1032 F
1248 1288 1580 m 1628 m, 1 1644 2252 m 2294 F, 1
39
504
S(CC Cl) E S(C1C Cl), (CC Cl) A, v(C Cl) Ar
787
v(C Cl) E 2x490 v(C 0%
2x787= 1574
2295
m
v(cN) A1
40
MARCELLE Aksso~, ZIE A. PAYNE,et
MAURKEJ. F. LEROY
cm-’
Fig. 1. Spectre Raman de SbCI,CCl,CN a l’etat solide.
Cependant KAWAI et KANESAKA [8] placent cette vibration Q 209 et 213 cm-’ respectivement dans les composes SbCl&NCl et SbC&CNBr, enfin tres recemment BOER et SHRIVER [7] situent a 220 cm-” cette m&me vibration dans SbC&CH&N. Tous les spectres que nous avons enregistre presentent une raie faible en Raman et d’intensite moyenne en infrarouge dans la region comprise entre 200 et 240cm-‘. Dans le cas de SbCI,CCl,CN nous attribuons par analogie [4] la raie faible a 224 cm-’ a v(SbN), cette raie correspond a une raie P’215 cm-’ pour le complexe du dinitrile.
Les vibrations de diformation d’angle
En ce qui concerne les deformations d’angle S (Cl-%--Cl) et S(N-%-Cl), nous avons releve des raies B 190 (F) et 186, 175 (m).et 173, 143 (F) et 140, 139, 5 (Cp) et 133, 124 (f) & 105, 101 (f); 98,5 (f) et 98 cm-’ respectivement dans les complexes SbCl&Cl&N et SbCl,.NC(CH,),CN (Tableaux 1 et 2). Dans l’hypothese d’une symetrie C,, on attend:
PARTIR
CCI,CNSbCl,
ORGANIQUE
DES
COMPLEXES
,
La symetrie locale de l’entite CCl,CN-Sb est C,,, nous attendons 15 vibrations qui se repartissent suivant F = 4A, + 5E + A,. Toutes ces vibrations sont actives en Raman et en infrarouge, sauf la vibration du type A, qui est inactive. Pour cette entid, les spectres peuvent Ctre ‘interpret& par simple comparaison au ligand, puisque celui-ci appartient au groupe de symetrie C,,. Nous constatons une perturbation des intensitts et des positions des raies dans le complexe par rapport au coordinat. De 4000 & 450 cm-‘. Dam cette region nous trouvons les 4 vibrations de valence fondamentales v,(CN) A,, v~(CC) A,, v,(CCl) E et v,(CCl) A, qui 350
l-=2A,+B,+B,+3E
L’attribution de ces vibrations de deformation d’angle ne peut se faire sans ambiguite, car dans le spectre Raman du complexe SbCI,CCl&N a Mat fondu par exemple, aucune raie n’est polaride, de plus en i.r. nous obtenons une absorption forte et large qui ne peut pas &tre resolue. (Figs. l-4.)
140
Fig. 2. Spectre Raman de SbCl,CCl,CN B l&at liquide.
Complexes d’addition de nitriles sur le pentachlorure d’antimoine cm-’
224 275 288 1248 505
1580 P/& 2234 1528 1644
378
c f 0, 9
1032 s84
787
Fig. 3. Spectre, i.r. de SbClgCCIPCN haute region.
sont facilement attribuables respectivement g 2294, 1032, 787 et 504cm-‘. (8, 9). De 450 b 50 cm-‘. Nous trouvons les vibrations de dkformation d’angle s(ClCC1) A,, S(CCC1) E, S(CCN) E et S(SbNC) E; les diffkrentes attributions sont indiqukes dans le Tableau 3. Le dbplacement de la vibration v(CN) de 43 cm-’ vers les grands nombres d’ondes, prouve que la coordination se fait par l’atome d’azote sur le m&al de l’accepteur. De plus les vibrations les plus caracthistiques de la partie organique subissent un 1Cger deplacement: les vibrations de valence v(CC) A1 et v(CC1) Al sont dkplaches respectivement de 3 et 14 cm-‘. NC (CH,), CN.SbCl, De 4000 ir 2000 cm-‘. Dans cette r&ion nous trouvons les bandes relatives aux vibrations de valence v(CH,) et v(CN). Le spectre i.r. prCsente dew bandes fortes i? 2940 et 2868 cm-’ et une bande moyenne h 2936 cm-’ respectivement dans les complexes NC(CH2)4CN.SbC1, et C15Sb~NC(CH2)&N~SbCl,. Ces raies relatives B la
cm-l
Fig. 4. Spectre i.r. de SbCl,CCl&N
en basse r&ion.
vibration v(CH,) sont tgalement observkes en Raman. La vibration de valence u(CN) est attribuke B la ‘bande h 2247 cm-’ en i.r. par MATWBARA [9] dans l’adiponitrile; dans le complexe SbCl,*adiponitrile, nous observons deux bandes moyennes 5 2245 et 2298 cm-‘. Ces deux bandes montrent que l’un des deux atomes d’azote n’est pas wordin& la vibration v(CN) ne subissant pas de variation. Tandis que dans le wmplexe 2SbC15L, nous n’observons qu’une seule raie h 2303 cm-’ ce qui est en accord avec une coordination par les deux atomes d’azote. de 2000 h 500 cm-‘: Nous trouvons, dans cette r&ion spectrale, les vibrations de dkformation d’angle 6(CH,); elles sont indiqutes dans le Tableau 4. Les vibrations de valence v(CC) & 1002 et 936 cm-’ sont trks peu affectbes par la coordination dans des complexes SbCl,*L et 2SbC12.L.
L.es awes complexes Les attributions de la partie organique sont faites comme dans le cas du trichloroacktonitrile et de l’adiponitrile par wmparaison au ligand libre: CHzCICN [12], (CH&CN [13, 141, CH,CI-I,CN [15, 161 C,H,CN [17], CH2 = CHCN [IS], NCCH,CN [19, 201, NC(CH&CN [20] NC(CH&N [21]. Cependant une remarque s’impose wncemant le wmplexe de SbCIS avec I’acrylonitrile. En effet on pourrait wncevoir une liaison B caractkre r entre la double liaison C=C et l’accepteur. On peut tliminer cette possibilitk puisque la vibration de valence v(C-C) augmente de 26 cm-‘, si on tient wmpte des variations cittes prkkdemment, il faut admettre pour ce ligand une dClocalisation des 6lectrons de la liaison double (C=C) vers la liaison Simple (C-C) lorsque le ligand est coordink. Cette interprktation d’une redistribution Blectronique affectant le ligand dans son ensemble g la suite de la cession du doublet de l’azote B 1’Clkment wordinateur est en accord avec 1’6tude
42
bf.AFtCELLE
?dASSON,
ZIE
A.
PAYNE,
et rkkm~~
J. F. bROV
Tableau 4. NC(CH,), CN i.r. Raman 213 268 296 301 355 372
mw w vw vw w w
217 ms 272 SW 290 w
NC(CH,), CN Sb i.r. Raman
274~
Sb NC(CHJ, CN Sb i.r. Raman
736 m 753 800 mw 846 mw 892 903 924 966 1008
m m mw mw mw
1064 mw 1116mw 1166mw 1210 mw 1236 mw 1269 mw 1284 mw
3.50 SW 370 s 379 s
550 w
554w
550 w
579
580
579 w
583 m
S(CCC)
657 vw 730 m 785 vw
(CH,) rock
885 mw
(CH,) rock
660 733 804 ms 847 m
901 m 925 mw 965 vw 1024 ws 1042 m 1049m 1071 mw 1084 mw 1174~~ 1219 mw 1249 w 1259 w 1286 w 1309 VW
804 860
898
893 w
936 1002 w 1032 w
1002 1032
1061 1078
1062 w 1079 w
1164 1212
1212 w
2245 m
2936 vs
w m w vw
(CH,) rock v(CC) 1008 vw
v(CC)
(CH,) twist
(CH,) twist (CH,) twist
(CHJ wagging (CH,) wagging
2249 vs
2946 vs
899 918 982 1008
1262 w
1264 1277
2240 vs
2880 w
S(CCC)
1040 w 1047 m
1381 m 1452 mw
1335 m
540 w
852 w
1382 mw 1460 vs
2872 ms
529 w
505 vw 555 mw
1321 1330 1336 1377 1456
1319 1334 s
[Ql
274 w
463 vw 544 w 568vw 582 vw 608 vw 622 vw
Attributions
mw w vs vs
1315 1332 1338 1383 1444
mw mw
1334 mw 1377 ms 1458 s
1378 m 1446 mw 1471 mw
2298 mw
2868 vs
2728 w 2927 mw 2935 mw 2942 m 3160m 3190 ms 3242 mw
(CH,) wagging
(CH,) bending v(W)
2254 mw
2292 ms
2940 vs
1323 m 1344 mw
mw w
2278 2304 2360 2678
m m VW w
2303 m
2926 mw 2936 m 2953 mw 3187 ms 3240 w
libre
v(CN) coord.
4CH) v(CH)
Complexes d’addition de nitrilessur le pentachlorured’antimoine
des complexes de NbCl, et TaCl, avec l’acrylonitrile dans laquelle [lo] il a CtB observ6 une augmentation de v(CN) de 32 et 35 cm-‘, de v(C-C) de 20 et 26 cm-’ et une diminution de v(C==C) de 12 et 12 cm-’ respectivement pour les complexes du niobium et du tantale. Et, par conskquent, I’acrylonitrile, bien que posskdant une double liaison G=C, se comporte de faGon analogue aux autres ligands. Dans les complexes 2SbC1,L (L = dinitriles) nous n’observons pas de grandes variations pour le squelette SbCl,N par rapport aux complexes SbCl,L. (Tableau 2). CONCLUSION
D’aprks le Tableau 4, la comparaison des dtplacements simultanCs des vibrations de valence u(CN), v(CC) et v(CR,) dans la sCrie des complexes ne permet pas d’obtenir un ordre du pouvoir donneur des diffkrents ligands utilisks. Par contre, en considerant les vibrations de valence SbCl de 1’entitC NSbCl, dans les complexes, le dkplacement bathochrome de ces vibrations peut &tre relit au pouvoir donneur des ligands. Ce raisonnement est justif% si on considkre que le don d’klectrons du ligand k l’antimoine provoque une augmentation de la ionicid des liaisons %-Cl. Ceci est v&it% pour des complexes avec des donneurs forts comme DMSO ou DMF [3,4] oti la raie correspondant & v(SbCl,)A,, est situte respectivement g 330 et 332 cm-’ valeurs qui doivent Ctre comparkes B v(SbCl,)A, de SbCl,- ii 336 cm-‘. Dans la skrie de nos complexes, la vibration de valence v(SbCl,)A, subit un dkplacement progressif de 350 g 341 cm-‘. Bien que ce &placement soit faible en passant d’un compost g autre, il est confirmC par le d&placement de la vibration de valence v(SbClti)AI et, mis &part CCl,CN-SbCl,, par l’kvolution de la vibration V(SbCl,)B,. Par conskquent, le classement suivant, en fonction du pouvoir donneur, peut &tre propose pour les ligands:
43
CCl,CN < CH,ClCN < CH, = CHCN ^- CH,CH,CN < NCCH,CN = NC(CH,),CN = (CH,),CCN < NC(CH&,CN = C,H,CN = NC(CH,),CN. Ce classement Miissbauer rtalide lorure d’antimoine
est confirm6 par !‘Ctude sur les complexes du pentachavec les mononitriles [ 111. BIBIJOGRAPHJE
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