Posters / Transfusion Clinique et Biologique 20 (2013) 295–369
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Transfusion sanguine au cours des hystérectomies programmées à la maternité de Befelatanana
Transfusion de concentrés de plaquettes (CP) de phénotype RH :1 à des receveurs RH :-1 en Île-de-France : étude rétrospective de l’alloimmunisations anti-RH1
T.A.V. Randriamandrato ∗ , F. Rabenjarison , T.Y. Rasolonjatovo , A.O. Rakoto Alson CHU d’Antananarivo, Antananarivo, Madagascar ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (T.A.V. Randriamandrato)
Introduction.– Une hystérectomie fait partie des actes chirurgicaux à haut risque hémorragique nécessitant souvent une transfusion sanguine. Méthodologie.– Une étude prospective descriptive et observationnelle a été réalisée sur six mois à la maternité de Befelatanana Antananarivo Madagascar. Cette étude a pour objectif d’évaluer l’aspect pratique de la transfusion sanguine peropératoire au cours des hystérectomies programmées en évaluant le rapport entre le taux de l’hémoglobine initiale et l’hémoglobine finale basé sur les pertes sanguines. Résultats.– Trente-deux patientes ont été retenues durant cette période. L’âge moyen était de 46 ans. Le fibrome utérin constitue le motif d’intervention le plus fréquent (47 %). Le taux d’hémoglobine moyen en préopératoire de 12 g/dL restait stable après l’intervention. Chaque patiente a rec¸u en moyenne 1,45 poche de culot globulaire rouge. Les pertes sanguines réelles moyennes étaient de 395 mL avec 497 mL de pertes sanguines autorisées. Le ratio d’hémoglobine était supérieur à 1 dans 65,4 % des cas. Conclusion.– La décision de transfusion sanguine en peropératoire pour une hystérectomie doit être bien posée. Le taux d’hémoglobine initial ainsi que le calcul des pertes sanguines autorisées sont les deux paramètres essentiels pour qu’une transfusion sanguine soit indiquée. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.174 P165
Évaluation biologique des productions de globules rouges de culture M.-C. Giarratana a,∗ , T. Marie b , D. Darghouth a , L. Douay a UPMC Paris 06, Paris, France b EFS Île-de-France, 94017 Créteil, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M.-C. Giarratana)
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Les globules rouges de culture (GRc) générés in vitro pourraient devenir un complément aux produits transfusionnels classiques. Or, même issus de donneurs sains, les GRc pourraient présenter des altérations. Dans ce contexte, nous avons cherché à déterminer quels paramètres permettraient de valider la qualité des produits transfusionnels issus des biotechnologies. Dans ce but, nous avons élaboré un nouveau test d’érythrophagocytose (EP) in vitro développé sur la lignée fibroblastique murine (MS-5) que nous avons comparé aux macrophages humains. Trente huit lots de GRc ont été générés à partir de cellules CD34+ cultivées en flacons de culture pendant 18 jours avec un entretien bi-hebdomadaire. Les tests d’EP révèlent des disparités entre les lots pour qui les index phagocytaires s’étalent de 4 % à 47 %. Nous montrons que la viabilité des GRc, l’expression du CD47 (récepteur d’antiphagocytose) et l’externalisation de la phosphatidylsérine (marqueur de phagocytose) ne constituent pas des paramètres critiques. En revanche, les lots présentant un fort indice phagocytaire ont une déformabilité cellulaire diminuée et montrent une hémolyse accrue au cours de leur conservation à 4 ◦ C. Notre travail montre que le test d’érythrophagocytose réalisé sur la lignée MS5 est sensible et peut remplacer les macrophages humains pour l’évaluation qualitative des GRc. Dans le futur, l’utilisation de bioréacteurs permettra un contrôle permanent des paramètres de la culture, limitant ainsi les variations de lots. Le test d’EP et l’ektacytométrie constituent des outils pertinents pour l’optimisation des procédés de cultures et, à termes, pour la délivrance des globules rouges de culture. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.175
N. Barvaux , A. Franc¸ois ∗ , P. Bierling EFS Île-de-France, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Franc¸ois)
Contexte.– La prévention de l’alloimmunisation anti-RH1 lors de la transfusion de CP va, selon les équipes, d’une attitude systématique à l’abstention. Objectif.– Évaluer le risque actuel d’alloimmunisation. Matériel et méthode.– Étude rétrospective des données du logiciel médicotechnique des1469 patients RH :-1 ayant rec¸u au moins un CP issu de donneur RH :1 en 2010. Les données recueillies concernent : – le patient : sexe, âge, nombre et type de CP (MCP/CPA) rec¸us, diagnostic ; – l’existence de RAI pré et post-transfusionnelle(s) et leur délai par rapport aux transfusions de CP. Résultats.– Mille quatre-vingt-cinq patients sont exclus :790 car la RAI posttransfusionnelle est absente ou de moins de 28 jours après la transfusion, 255 car ils ont eu au moins une injection de Rhophylac® (à noter que un a développé un anti-RH2), 40 car ils étaient déjà immunisés avant la transfusion. Parmi les 384 patients restants, 24 ont positivé leur RAI avec un anti RH1. Six d’entre eux ont rec¸u aussi sur la même période des CGR RH :1, sept ont probablement réactivé leur immunisation (antiRH1 présent moins de 7j après la transfusion) et 11 ont pour seul facteur d’immunisation la transfusion de CP (2,9 % des patients). Ces 11 patients présentent un anti-RH1, associé pour un à un anti-RH2 et pour trois à des anti-RH2 + RH3. La comparaison des sexes, âges, types et nombres de CP rec¸us, types de pathologie des deux groupes de patients ne montre pas de différence significative. Conclusion.– Le risque d’alloimmunisation chez un receveur RH-I après transfusion de CP RH1 est réel et confirme la nécessité, au minimum, d’une prévention chez la femme avec avenir obstétrical. Le profil des alloimmunisés ne permet pas d’identifier de facteur prédictif. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.176 P167
Le plasma « médicament » de la dysfonction cardiovasculaire observée au cours du choc hémorragique chez le rat. Étude financée par APR 2011 EFS N. Sennoun a , M. Toussaint-Hacquard a,∗ , A. Lecomte b , L. Chevreux a , T. Lecompte a , S. Gross a , B. Levy b a EFS Lorraine Champagne, Vandœuvre-lès-Nancy cedex, France b Groupe Choc Contrat Avenir Inserm U961, Vandœuvre-lès-Nancy, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Toussaint-Hacquard) Introduction.– Au cours du choc hémorragique, le plasma est utilisé pour ses propriétés procoagulantes. Cependant, le plasma contient aussi une myriade de médiateurs susceptibles d’avoir des effets bénéfiques surajoutés. Objectifs.– Mettre en évidence d’éventuels effets pléiotropes du plasma thérapeutique dans un modèle de choc hémorragique chez le rat. Méthodes.– Les rats ont été saignés à hauteur de20 mL/kg/15 min, laissés en choc hypovolémique pendant 45 min puis traités pendant une heure ; l’observation totale a duré 300 minutes. Quatre groupes de rats (n = 6 chacun) ont été étudiés : contrôle (chirurgie sans choc hémorragique), sans traitement, globules rouges + plasma rat, globules rouges + HEA.L’évaluation a porté sur la survie, l’hémodynamique mesurée en continu et l’expression protéique au niveau de l’aorte thoracique de eNOS, P-eNOS, Bax et Bcl2. Résultats.– Comme attendu, le remplissage (HEA ou plasma) a permis d’améliorer la survie à 300 min et de restaurer l’atteinte hémodynamique induite par le choc (PA moyenne, débit carotidien, FC). En outre, le rapport P-eNOS/eNOS était en accord avec la restauration hémodynamique mesurée. D’autre part, un état pro-apoptotique a été observé d’après le ratio Bax/Bcl2 chez les rats non traités et ceux ayant rec¸u de l’HEA (p < 0,05 versus contrôle) mais