Évaluation de la prise en charge du risque de lupus néonatal au CHU de Nantes

Évaluation de la prise en charge du risque de lupus néonatal au CHU de Nantes

Re´sultats.– L’atteinte osseuse dans la MGC se manifeste par un tableau d’oste´omye´lite infectieuse, uni (72 %) ou multifocale (28 %), avec des doule...

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Re´sultats.– L’atteinte osseuse dans la MGC se manifeste par un tableau d’oste´omye´lite infectieuse, uni (72 %) ou multifocale (28 %), avec des douleurs osseuses (97 %), de la fie`vre e´leve´e, une alte´ration de l’e´tat ge´ne´ral, des ade´nopathies (62 %). Le sex-ratio est de 1,2. L’aˆge me´dian est de 9 ans. La localisation osseuse la plus fre´quente est le rachis (59 %) puis le bassin (16 %) et les coˆtes (16 %). L’IRM semble eˆtre l’examen le plus sensible pour mettre en e´vidence les anomalies osseuses. Le diagnostic se fait surtout graˆce a` la se´rologie. Le traitement repose sur les antibiotiques. Conclusion.– L’atteinte osseuse dans la MGC est rare. Il faut savoir l’e´voquer devant toutes douleurs osseuses dans un contexte d’alte´ration de l’e´tat ge´ne´ral a fortiori si l’atteinte est multifocale et s’il existe un contact avec un chat. L’atteinte rachidienne est bien plus fre´quente que dans les autres oste´omye´lites infectieuses ou l’oste´omye´lite multifocale chronique re´currente.

biopsie initiale. La de´ple´tion en CD19/CD20 e´tait obtenue apre`s 3 injections de rituximab et persistait a` M4. Aucun effet secondaire n’a e´te´ rapporte´ au rituximab apre`s 4 mois de traitement chez les Pt1, 2 et 3. Conclusion.– L’association rituximab et cyclophosphamide dans les vascularites a` ANCA a permis une re´mission de la vascularite chez les 4 enfants traite´s mais a e´te´ associe´e a` une complication infectieuse fatale chez un enfant. Un essai clinique international multicentrique ouvert de phase IIA est en cours d’organisation (faisabilite´) en vue d’une e´valuation de la pharmacocine´tique, de la tole´rance et de l’efficacite´ du rituximab utilise´ seul en comple´ment de la corticothe´rapie dans les vascularites a` ANCA de l’enfant (Essai PRINTO).

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E´valuation de la prise en charge du risque de lupus ne´onatal au CHU de Nantes

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Rituximab et vascularites a` ANCA de l’enfant : a` propos de 4 cas a

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A. Belot , A. Laurent , S. Mabrouk , H. Reumaux , A. Pinc¸on , A. Bertholet-Thomasa, S. Teyssedreb, C. Didierb, P. Reixc, A.S. Brunnetd, S. Collardo-Franchone, F. Dijoude, P. Cochata, B. Ranchina

F. Barrie`rea, V. Gournayb, E. Allain-Launaya a

Clinique me´dicale pe´diatrique, CHU de Nantes, hoˆpital Me`re-Enfant, Nantes, France b Cardiologie pe´diatrique, CHU de Nantes, hoˆpital Me`re-Enfant, Nantes, France

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Service de ne´phrologie-rhumatologie, groupement hospitalier Est, hospices civils de Lyon, universite´ Lyon 1, Lyon, France b Service de re´animation, groupement hospitalier Est, hospices civils de Lyon et universite´ Lyon 1, Lyon, France c Service de pneumologie, groupement hospitalier Est, hospices civils de Lyon, universite´ Lyon 1, Lyon, France d Service d’he´patogastroente´rologie pe´diatriques, hoˆpital Femme-Me`reEnfant, groupement hospitalier Est, hospices civils de Lyon, universite´ Lyon 1, Lyon, France e Service d’anatomie pathologique, groupement hospitalier Est, hospices civils de Lyon, universite´ Lyon 1, Lyon, France Introduction.– Le traitement de re´fe´rence des vascularites a` ANCA associe corticothe´rapie et cyclophosphamide (CYP). Deux e´tudes re´centes sugge`rent que le rituximab est efficace pour le traitement des formes de l’adulte permettant de limiter l’utilisation du CYP. Me´thode.– Depuis octobre 2010, 4 cas conse´cutifs de vascularites a` ANCA pe´diatriques ont e´te´ pris en charge : 2 maladies de Wegener (Pt1 & Pt 2) et 2 polyange´ites microscopiques (Pt3 & Pt4). Le protocole de prise en charge associait : rituximab (375 mg/m2 par semaine pendant 4 semaines) en association au CYP intra-veineux (2 perfusions de 15 mg/kg a` 15 j d’intervalle) et a` 3 bolus de solume´drol (1 g/1,73 m2) avec relais par corticothe´rapie orale (2 mg/kg/j). Re´sultats.– Les enfants e´taient aˆge´s de 12 ans (Pt1-Pt2), 16 ans (Pt3) et 2 ans et demi (Pt4). Tous pre´sentaient une atteinte re´nale se´ve`re, associe´e a` une he´morragie alve´olaire pulmonaire chez 2 patients (Pt1 & Pt4). La forme du Pt4 e´tait la plus se´ve`re et s’associait a` un syndrome d’activation macrophagique, un syndrome he´molytique et ure´mique, des ante´ce´dents d’infections re´cidivantes, d’he´patopathie et de retard mental. La prise en charge de ce patient a ne´cessite´ initialement des plasmaphe´re`ses et le rituximab a e´te´ arreˆte´ apre`s une dose en raison de complications infectieuses ; elle est de´ce´de´e a` 2 mois de prise en charge d’une septice´mie a` E. coli alors que la vascularite semblait controˆle´e. L’e´volution apre`s 4 mois de traitement pour les 3 autres patients montrait une bonne re´ponse au traitement avec augmentation du de´bit de filtration glome´rulaire estime´ par la formule de Schwartz 2009 (DFGe) pour les Pt1 : 23 a` 60 mL/min/ 1,73 m2 et Pt3 : 31 a` 61 mL/min/1,73 m2 et stabilite´ du DFGe chez le Pt2 (23 mL/min/1,73 m2) qui pre´sentait des le´sions chroniques se´ve`res a` la

Introduction.– Le lupus ne´onatal est un syndrome pouvant atteindre les fœtus et nouveau-ne´s de me`res porteuses d’anticorps anti-SSA/Ro. Il est responsable de manifestations transitoires (cutane´e, he´matologique ou he´patique) mais aussi des manifestations cardiaques a` type de bloc auriculo-ventriculaire conge´nital (BAVc) faisant toute la gravite´ de ce syndrome. Un registre franc¸ais des grossesses avec anticorps anti-SSA/Ro a e´te´ institue´ dans le cadre de la Socie´te´ nationale franc¸aise de me´decine interne (SNFMI) afin d’harmoniser les pratiques cliniques et the´rapeutiques des prises en charge des grossesses a` risque de lupus ne´onatal. L’objectif de ce travail est d’e´tudier re´trospectivement le suivi des grossesses et nouveau-ne´s a` risque de lupus ne´onatal au CHU de Nantes sur les dix dernie`res anne´es afin d’en harmoniser la prise en charge multidisciplinaire. Me´thode.– Une e´tude re´trospective entre le 01/01/2000 et le 01/06/ 2010 a e´te´ re´alise´e au CHU de Nantes en collaboration avec les services de gyne´cologie obste´trique et de cardiologie pe´diatrique portant sur l’analyse de l’ensemble des dossiers obste´tricaux des femmes a` risque de lupus ne´onatal (femmes suivies au CHU de Nantes pour une connectivite ou avec ante´ce´dent de BAVc lors d’une grossesse ante´rieure) et ceux de leurs nouveau-ne´s. En cas de BAVc chez le fœtus/nouveau-ne´, la synthe`se des donne´es du suivi obste´trical ainsi qu’un re´sume´ de chaque situation clinique est de´crit au cas par cas. Re´sultats.– Notre e´tude rapporte 83 grossesses de 46 me`res « a` risque » (42 femmes avec des AAN positifs, 3 avec AAN ne´gatifs suivies pour un lupus cutane´, une donne´e manquante, 19 avec des anticorps anti-SSA/Ro positifs) Sur les 19 me`res porteuses d’anticorps anti-SSA/Ro, 30 grossesses ont e´te´ recense´es dont 5 fausses couches spontane´es (FCS), 3 morts fœtales in utero (MFIU), 2 interruptions me´dicales de grossesse (IMG) et 20 naissances. Cette e´tude rapporte 7 cas de BAVc d’origine immunologique (5 de me`res asymptomatiques et 2 de me`res avec un ante´ce´dent de BAVc lors d’une grossesse ante´rieure), avec une mortalite´ lie´e aux manifestations cardiaques de lupus ne´onatal de 29 % (une IMG et un de´ce`s) et une morbidite´ de 71 % (5 enfants appareille´s). Conclusion.– Les re´sultats de cette e´tude rappellent que malgre´ sa rarete´, le lupus ne´onatal est un syndrome potentiellement grave avec une morbimortalite´ importante principalement lie´e a` l’atteinte cardiaque. La prise en charge du risque de lupus ne´onatal au CHU de

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Archives de Pe´diatrie 2012;19:645-657 Nantes ne´cessite une harmonisation de la prise en charge multidisciplinaire, du de´but de la grossesse (avec un suivi intensif entre 16 et 26 SA) jusqu’aux premie`res anne´es de vie de l’enfant (de´pistage d’une e´ventuelle cardiomyopathie tardive). doi: 10.1016/j.arcped.2012.03.041

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Lupus syste´mique pe´diatrique et infection par le Parvovirus B19 V. Be´lien-Palleta, S. Sauviona, R. Salomonb, P. Quartierc, B. Bader-Meunierc a Service de pe´diatrie ge´ne´rale, hoˆpital J.-Verdier, 93140 Bondy, France b Service de ne´phrologie pe´diatrique, hoˆpital Necker, 75015 Paris, France c Service d’immunologie et rhumatologie pe´diatrique, 75015 Paris, France Objectifs.– De´crire la pre´sentation clinique et biologique et l’e´volution du lupus syste´mique pe´diatrique (LESp) associe´ a` une primo-infection par le Parvovirus B19 (PB19). Me´thodes.– E´tude re´trospective des patients porteurs d’un LESp de´fini selon les crite`res de l’ARA, diagnostique´ avant l’aˆge de 16 ans, suivis a` l’Hoˆpital Necker et associe´s a` une primo-infection par le PB19, de´fini par la pre´sence d’IgM anti-PB19 associe´e a` une positivite´ de la PCR PB19 dans le sang ou dans un tissu. Re´sultats.– Trois filles aˆge´es de 8 ans a` 15 ans 8 mois ont e´te´ incluses. Le diagnostic de LESp e´tait contemporain de l’infection par le PB19 chez les 3 patientes. Un ante´ce´dent de cirrhose biliaire primitive et PTI maternel e´tait note´ dans une famille consanguine. Les manifestations cliniques au diagnostic e´taient : fie`vre (3), arthrites/arthralgies (3), atteinte cutane´e (1), glome´rulone´phrite (GN) classe IV (1), pneumopathie interstitielle (1), vascularite ce´re´brale (1), pe´ricardite/ pleurite (1), ade´nopathies (2), he´pato-sple´nome´galie (1). Une ane´mie are´ge´ne´rative avec positivite´ du test de Coombs e´rythrocytaire, ne´cessitant une transfusion de culot globulaire e´tait pre´sente chez tous les patients. De nombreux autoanticorps e´taient pre´sents : FAN (3), anti-ADN (3), anti-SSa (1), anti-SSb (1), anti-phospholipides (1), antiplaquettes (2), facteur rhumatoı¨de (2), pANCA (1), anti-actine chez une patiente ayant une he´patite auto-immmune associe´e. La PCR PB19 e´tait positive dans le sang (3), la moelle (2) et le rein (1). Une corticothe´rapie a e´te´ initie´e chez les 3 patientes, en association a` un ou plusieurs traitements immunosuppresseurs. Une re´mission prolonge´e a e´te´ observe´e chez 2 patientes avec un recul de 4 ans et de 1 ans 8 mois. Une e´volution se´ve`re avec atteinte articulaire se´ve`re, apparition de pe´ricardites re´cidivantes et d’une GN classe IV associe´e a` une infection persistante par le PB19 a e´te´ observe´e dans le 3e cas (auto-immunite´ familiale). Conclusion.– Une infection par le PB19 peut se pre´senter sous forme de tableau « lupus-like » re´gressif apre`s traitement immunosuppresseur. Elle doit eˆtre e´voque´e devant l’association d’un LESp et d’une ane´mie are´ge´ne´rative se´ve`re, surtout si une atteinte articulaire est pre´sente. Elle peut e´galement eˆtre associe´e a` un LESp se´ve`re. doi: 10.1016/j.arcped.2012.03.042 22

Une acrodermatite chronique atrophiante chez une fille de 12 ans atteinte de lupus e´rythe´mateux cutane´ A. Kondia,*, N. Maliqaria, A. Kojaa, D. Bebec¸ia, M. Fabreb, S. Guillaume-Czitromb a De´partement de pe´diatrie, CHU Me`re-Teresa, Tirana, Albanie b CHU de Biceˆtre, Le KremLin-Biceˆtre, France *

Auteur correspondant.

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Introduction.– L’acrodermatite chronique atrophiante (ACA) est la manifestation dermatologique des phases tardives des borre´lioses ge´ne´ralement de l’adulte ; certains cas pe´diatriques ont e´te´ rapporte´s. Elle de´bute par une phase inflammatoire, caracte´rise´e par un e´rythe`me bleu violace´, associe´ a` un œde`me plus ou moins important pre´dominant aux extre´mite´s infe´rieures, et a` un livedo. Un traitement par antibiotique a` ce stade permet le plus souvent une gue´rison comple`te des le´sions inflammatoires. L’e´tude histologique des le´sions inflammatoires montre un infiltrat lymphocytaire dermique pe´rivasculaire et pe´riannexiel continu ou discontinu riche en plasmocytes, et des te´langiectasies. Les diagnostics diffe´rentiels des le´sions inflammatoires comprennent l’acrocyanose, le livedo, les engelures, les morphe´es, les thrombophle´bites et l’insuffisance veineuse. Les le´sions atrophiques doivent eˆtre distingue´es des atrophies cutane´es lie´es a` certaines maladies (polyarthrite rhumatoı¨de, dermatomyosite, lupus e´rythe´mateux, scle´rodermie. . .), des lichens scle´reux et du syndrome d’Ehlers-Danlos. Cette observation de´crit le cas d’une patiente de 12 ans atteinte de lupus e´rythe´mateux cutane´ avec une manifestation cutane´e a` type d’acrodermatite chronique atrophiante. Cas clinique.– L’histoire est celle d’une suspicion de vascularite chez une jeune fille de 12 ans ayant de´bute´ sa maladie 5 mois auparavant par des e´le´ments purpuriques non prurigineux, bleus violace´s sur la jambe gauche. Ces le´sions e´taient localise´es avant tout sur le dos du pied, le mollet et la face poste´rieure de cuisse (aspect line´aire), aggrave´e par le froid, sans prurit ni myalgie. La peau de ses 2 cuisses avait un aspect live´doı¨de, tre`s sensibles a` l’exposition au froid qui faisait occasionnellement apparaıˆtre ces e´le´ments sur la peau de la jambe droite aussi. Les e´le´ments n’e´taient pas palpables, et ne changeaient pas de couleur sous la pression. Cette jeune fille avait un parfait e´tat ge´ne´ral. Elle pre´sentait aussi des pousse´es fe´briles a` 388 vespe´rales, des douleurs des chevilles et des poignets, surtout le matin, sans arthrite. Elle n’avait pas de signe de Raynaud, son bilan ophtalmologique et cardiovasculaire e´tait normal, radio du thorax normale, pre´le`vement au niveau de la gorge Streptocoques beˆtahe´molytiques de type B. NFS : GB = XXX, 49 % de neutrophiles et 46 % de lymphocytes, monocytose. VS a` la premie`re heure a` 20 mm, fibrinoge`ne normal. CRP a` 20 mg/L, ASLO a` 400 UI/mL, Anticorps antinucle´aires ++++, facteurs rhumatoı¨des ne´gatifs. Aucun ante´ce´dent familial pour des maladies rhumatismales ou auto-immunes. Enfant unique, ne´e a terme, vaccination a` jour, des angines re´pe´te´es traite´es par antibiotiques, sans exposition particulie`re aux maladies infectieuses. La biopsie cutane´e faite sur un des e´le´ments de la face poste´rieure du mollet gauche a montre´ les le´sions suivantes : – e´piderme : Hyperplasie des couches basales, papillomatose et exocytose lymphocytaire avec des cellules de phe´notype T, CD3+ ; – derme : pre´sence d’un infiltrat mononucle´e, dense, pe´ricapillaire et pe´riannexiel fait d’un me´lange de lymphocytes T CD3+, lymphocytes B CD20+, de plasmocytes en grand nombre CD38+ et de quelques mastocytes disperse´s. Fibrose et ectasies capillaires ; – hypoderme : fibrose avec englobement dans la partie profonde et moyenne du derme de lobules adipeux. Il n’a pas e´te´ vu ni thrombose ni ne´crose fibrinoı¨de des parois vasculaires. Ce tableau histologique sugge`re une acrodermatite chronique atrophiante stade III. La se´rologie a` la recherche d’une infection par Borrelia a montre´ des IgG a` 13 UI/mL (< 12 UI/mL). Le traitement par Augmentin pendant 10 j et par Rocephine pendant 3 semaines n’eurent aucun re´sultat sur les manifestations cutane´es. La fie`vre e´tait toujours a` 388 avec un pic le soir, et des gonflements de chevilles sont apparu avec un signe de Raynaud et un aspect live´doı¨de des membres infe´rieurs a` l’exposition au froid, avec douleur et raideur matinale. Devant ce tableau, la se´rologie Borre´liose fut re´pe´te´e avec une me´thode Elisa et le re´sultat fut inchange´. NFS : GB 3400 mm3 plaquettes a` 170 000 mm3 ; GR a` 3,2  10f mm3, Hb = 8,7 g/dL VGM = 68 mm3, Coombs ne´gatif, CRP = 27 mg/L, anticorps anti-ADN natifs +++,