Évaluation de l’intérêt de la cœlioscopie dans la prise en charge de la sténose hypertrophique du pylore au CHU de Hautepierre : étude rétrospective de 2011 à 2013

Évaluation de l’intérêt de la cœlioscopie dans la prise en charge de la sténose hypertrophique du pylore au CHU de Hautepierre : étude rétrospective de 2011 à 2013

Toxicon 2003;41:129—137. Pediatr. 41(6):338—340. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet...

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Toxicon 2003;41:129—137. Pediatr. 41(6):338—340.

Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.

http://dx.doi.org/10.1016/j.anrea.2015.07.191

http://dx.doi.org/10.1016/j.anrea.2015.07.192

R191

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Évaluation de l’intérêt de la cœlioscopie dans la prise en charge de la sténose hypertrophique du pylore au CHU de Hautepierre : étude rétrospective de 2011 à 2013

Impact d’un jeu interactif sur tablette tactile sur l’angoisse périopératoire en anesthésie ambulatoire pédiatrique

Introduction Les bénéfices de la cœlioscopie chez l’adulte ne sont aujourd’hui plus discutés, cette technique a démontré ses avantages dans de nombreuses indications. Chez le nouveau-né et le nourrisson cette technique a un impact physiopathologique plus important que chez les sujets plus âgés. Son intérêt est donc encore débattu. La sténose hypertrophique du pylore (SHP) est une pathologie traitée chirurgicalement en période néonatale. La voie ouverte classique a d’excellents résultats, les avantages de la cœlioscopie dans cette indication sont difficile à démontrer. Cette étude avait deux objectifs principaux. Premièrement, déterminer si la voie laparoscopique permet une réduction de la consommation d’analgésique en post-opératoire. Deuxièmement, si elle permet une amélioration de la réhabilitation postopératoire en évaluant les délais de ré-alimentation et la durée moyenne de séjour. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique. Nous avons obtenu l’accord du comité d’éthique de la faculté de médecine. 61 enfants ont été inclus entre 2011 et 2013. Quinze ont été opérés par voie cœlioscopique (COE) et 46 par voie ouverte (LAP). L’âge, le score ASA, le poids de naissance, la durée jusqu’à l’extubation et la sortie de SSPI, les complications post-opératoires, la consommation d’analgésique per et postopératoire, la durée jusqu’à la première tétée et la reprise d’une alimentation complète et la durée moyenne de séjour étaient relevés. Résultats Les deux groupes étaient comparables sauf pour l’âge au moment de l’intervention, les enfants du groupe LAP étaient plus jeunes de quelques jours (50,1 vs 39,7 ; p = 0,0084). Aucune différence significative n’a pu être mise en évidence concernant la consommation postopératoire de Paracétamol, quelle que soit la période étudiée. Il en est de même pour le Nubain, que ce soit en SSPI (COE 27 % vs LAP 39 % ; p = 0,6) ou au service de chirurgie (COE et LAP 25 %). Le délai jusqu’à l’administration du premier biberon de lait était quasiment identique (COE 9h47 vs LAP 9h48 ; p = 0,69) et la différence n’était pas significative pour la reprise d’une alimentation complète (COE 36 h 01 vs LAP 37 h 11 ; p = 0,22). La durée moyenne de séjour était elle aussi similaire entre les deux groupes (2,1 jours ; p = 0,61). Aucune complication n’a été signalée d’un point de vue anesthésique, quel que soit le groupe. Discussion Ces résultats amènent à se poser légitimement la question de savoir si la cœlioscopie apporte un bénéfice indiscutable dans la SHP. La voie ouverte a d’excellents résultats. Une étude de grande taille capable de prendre en compte les effets indésirables spécifiques à la cœlioscopie chez le nourrisson et les rares cas de pylorotomie incomplète semble justifiée.

tome 1 > supplément 1 > septembre 2015

Introduction L’anxiété périopératoire regroupe l’angoisse préopératoire (décrite chez 65 % des enfants soumis à une anesthésie) et le délire postopératoire (surtout chez les enfants d’âge pré-scolaire). Sa prévention fait en général appel à une prémédication sédative (midazolam le plus souvent) non dénuée d’effets secondaires. L’étude observe les scores d’anxiété chez des enfants à qui on propose un jeu vidéo interactif avant l’intervention. Matériel et méthodes Un jeu interactif sur tablette tactile est proposé depuis un an au CHU de Rennes à tous les enfants admis en chirurgie ambulatoire, réglée ou non. L’étude observationnelle porte sur 53 enfants de 3 à 14 ans opérés en ambulatoire. Un avis favorable a été recueilli auprès du Comité d’éthique. Aucune prémédication médicamenteuse n’est administrée en complément. Le score m-YPAS (anxiété préopératoire) est relevé à l’admission, à la séparation d’avec les parents et à l’induction inhalatoire. Le score PAED (délire postopératoire) est coté au moment du réveil en SSPI. Résultats Les données sont encore en cours d’exploitation. Les premiers résultats montrent un m-YPAS médian à 23, avec des écarts-types respectifs de 6,02 ; 14,8 et 18,05 pour l’admission, la séparation et l’induction. Le score PAED médian est de 5 (0—18) quand le délire postopératoire est attesté pour un score supérieur à 12. Discussion Une étude récente [1] a montré qu’une tablette tactile n’était pas moins efficace qu’une prémédication par midazolam. Les premiers résultats montrent une faible variation du score d’anxiété préopératoire durant les différentes étapes de la prise en charge. Le score médian de 23 signe une absence d’anxiété (anxiété définie par un score > 24/100). Le score PAED médian est en faveur de l’absence d’un délire postopératoire marqué. Une étude [2] retrouve un score médian de 11 chez des enfants prémédiqués par du midazolam. Le fait d’associer une distraction par tablette à un jeu interactif dont l’univers se calque sur l’environnement hospitalier est à notre connaissance non encore évoqué dans la littérature. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. Références [1] Paediatr Anaesth 2014;24(12):1217—23. [2] Eur J Anaesthesiol 2011;28(9):640—5. http://dx.doi.org/10.1016/j.anrea.2015.07.193

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Vincent F. Thuet 1,∗ , Claire Bopp 1 , Chloé Chauvin 1 , Claudine Schwaab 1 , Mickael Schaeffer 2 , Pierre Diemunsch 1 1 Anesthésie-réanimation chirurgicale Hautepierre, Strasbourg, France 2 Service de santé publique, CHU de Strasbourg, Strasbourg, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (V.F. Thuet)

Dorothée Campos 1,∗ , Nicolas Nardi 2 SAR 2 CHU de Rennes, Rennes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Campos)

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Communications libres

Communications libres — Jeudi 17 septembre 2015