762
C Raynuud-Ravnl et al
7 Brucker-Davis F, Skarulis Me, Grace MB et al, Genetic and clinical failures of 42 kindreds wilh resistance to thyroid hormone. Ann Intern Med 1995;123:572-83 8 Jameson JL. Thyroid hormone resistance physiopathology at the molecular level. J Clln Endocrinol Metab 1992;74 : 708-11 9 Morlot M. Cas familial de resistance tlssulaire nux hormones thyro'idiennes These de medeclne, Paris: flleulte de medecine Leribolsiere-Seint-Louis, 198I IO Maenpaa J, Llewendahl K. Peripheral lnsensitlvlty to thyroid hormones in II euthyroid girl wilh goitre. Arch Dis Child 1980;55:207-12 II Pohlcnz J. Wirth S. Winterpacht A, Wemme ~I. Zabel B.
Schonberger W. Phenotypic variability in patients with generalized resistance to Ihyro'id hormone. J Med Genet 1995:32:393-5 12 Takeda K, Balzano S, Sakurai A, de Groot U. Rcfetoff S. Screening of nineteen unrelated families with generalized resistance to thyroid hormonefor known point mutations in the thyroid hormone receptorbeta gene and the detection of a new mutation.J Clin Invest 1995;87:496-502 13 Takeda K, Weiss RE, Refetoff S. Rapid localizutlcn of mutations in the thyroid hormone receptor-jigene by denaturing gradient gcl electrophoresis in 18 families with thy· roid hormone resistance. J Clin Endocrmo! Metab 1992;74: 712-9
Nouvelles scientifiques breves • Evaluation de l'efficacite de la dexamethasone adminlstree par voie orale dans Ie traitement du purpura trombopenfque idiopathique de I'enfant Le purpura thrombopenique idiopathique (PTI) atteint environ 1llOs enfant, Le trnitement mddicamcnteux (corticoi'dcs, immunoglobulincs intravelneuses) est dlscute du fait de l'evotuuon souvent favorable, avec guerison spontunee dans les 6 premiers mols, et du caractere exceptionncl des accidents graves. Dans les autres cas, la thrombopenle persistante impose une limitation de I'activite. Bien que so cornplicantrarement de manifestations hdrnorraglques, cette evolution chronique [ustlfle In
recherche de traitements au long cours, qui permettraient d'eviter In splencctomie, Lc recours nunc corticothcraple interrnlttcnte par dexarnethasone (DXM) est bao;e sur sa capacil6 a reduire In production d' anticorps antiplaquelies, 3 induirc une IymphopCnie avec redistribution des lymphocytes circulants cl, peut·ctre, a modifier les populations Iymphocytaircs. Neufetudes cvaluant In DXM dans Ie PTI d'cvolution chronique ont etc publiccs dcpuis 1994 (quatre chez I'adultc, cinq chez I'enfant): toutcs comportcnt de faiblcs cffcctifs ct les resulluts sont variubles, lanl en lennes d'cfrets ind6sirahles que de rcponse immediale ct it long Icrme. Les deux
etudes les plus recentes rapportent des resultats concordants [I, 2]). Les enfants indus etaient atteints d'un PTI evotuanr depuis plus de 6 mois (parfois plusieurs annees), et la DXM a etc utllisec a fortes doses en cures repetecs, selon un schema Cquivalent (respectlvement 20 mg/m2 et 40 my 1,8 m2, 4 jours par mois pendant 6 mois ou plus). La DXM a permis,
dans la plupart des cas, une correction rapidemais transitoire de In thrombopenie scion unc cinetlque variable en fonction des enfants, L"effet a cte observe des la premiere cure pour la plupart d'cntrc eux. La correction du taux de plaquettes s'est maintenue de rnnnlere prolongce chez seulernent deux cnfants (un dans chaque ctude avec un recul d'au mains 6 mois sans traitement), alors que In thrombopenle rcchutalt dans lcs autres cas, l'effct de la DXM se reproduisant de manlere inconstnntc lars des cures suivantcs. Entin, l'effet a clC dccalc, n'upparaissant qu'~ In Sc ou 6c cure dans quelques cas. Les effets lndesirubles ant conccrne 23 des 28 cnfants ct ant justifie I' arret du traitcmcnt chez huit enfants. Ccs deux etudes pcdiatriques posent plus de problcmes qU'ellcs n'en resolvent. Les rCsultals sont en dcsaccord avec ceux rupportcs dans une etude concernant dix udultes [3], chez qui In OXM a fortes doses (40 mglj 4 jours par mais pendant 6 mois) permcttuit une remission prolon~ce cl clait bien tolcrce duns tous les CllS. Bas~es sur de petits cffcClifs, clles montcent que !Ii la corrcction de In Ihrombopcnie peul clrc
obtenue par chaque cure, l'evolution favorable a long termc est tres inconstante et ne peut clre attribuee a la seule DXM, en I'absence de groupe contrele, La survcnue de reponses retardees apartir de In5c ou 6c cure n'est pas cxpliquee, et cela pose Ie problerne d'une evolution spontanement favorable. EnCin, le traitcment par la OXM paralt neuement moins bien tolere chez I'enfant que chez l'adulte. En conclusion, la OXM, utilisee en cures rcpetces a fortes doses dans Ie PTI d'evolutlon chronique, n'a pas fait la preuve de son efficllcit~ chez l'enfant. Comme dans de nombreuscs autres situations pediatriqucs, seule uno etude multicentrique permettra de verifier Ic bien-ronde de cctte prise en charge therapeutique, non denuce d'effcts advcrses. 1 Borgna·Pignaui C, Rugolotto S, Nobili B et al. A trial of high-dose dexamethasone thcmpy for chronic idiopathic trornbocytopenlc purpura in childhood. J Pediatr 1997:130:13-6. 2 Kuhne T, Frceddman J. Semple JW, Doyle J, BUlchart! S, Blanchcuc VS. Platelet and immune responscs 10 oral cyclic dexamethasone thcrllpy in childhood chronic immune thromboc~topenic purpura [Sec commenls). J Pet/iel'" 1997; 130:17-24 3 Andersen le. Response of resistant idiopllihic lhmmbopcnic purpum 10 pulsed high dose dexamelhasone therapy. N £ngl J Mec/1994;330: I 566-61 0
E Jacq:r.-Aigmin Hopilal Robert-Ochre, Paris