Lacosamide par voie orale dans le traitement de l’état de mal épileptique focal

Lacosamide par voie orale dans le traitement de l’état de mal épileptique focal

r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 3 S ( 2 0 1 7 ) S36–S80 Un diagnostic précoce peut permettre un traitement rapide des CE pour éviter les états ...

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r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 3 S ( 2 0 1 7 ) S36–S80

Un diagnostic précoce peut permettre un traitement rapide des CE pour éviter les états de mal mettant en jeu le pronostic vital des patients. Mots clés Épilepsie ; Maladies inflammatoires ; Évolution Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2017.01.032 B18

Facteurs de risque de la dépression chez les épileptiques suivis au CHU d’Oran, Algérie

Amina Chentouf ∗ , Mohand Laid Oubaich Neurologie, CHU d’Oran, faculté de médecine d’Oran, Oran, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Chentouf) Introduction Plusieurs études ont rapporté une relation bidirectionnelle entre l’épilepsie et la dépression. Objectifs Cette étude avait pour objectifs de déterminer la fréquence de la dépression interictale et les facteurs de risque de dépression chez les patients épileptiques fréquentant le service de neurologie du CHU d’Oran. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective menée au service de neurologie du CHU d’Oran entre décembre 2015 et décembre 2016. La dépression a été dépistée par le questionnaire NDDI-E et la qualité de vie a été évaluée par l’échelle QOLIE- 31. Les données ont été saisies sur SPSS et analysées par le test du Chi2 de Pearson et ANOVA. Résultats Au total, 293 patients épileptiques ont participé à cette étude. La dépression a été diagnostiquée chez 29,9 % des patients. Les facteurs de risque associés à la dépression sont : les crises focales complexes (p < 0,01) et la fréquence élevée des crises (p < 0,001). Discussion La plupart des crises focales complexes sont frontales ou temporales. Ces dernières ont été rapportées comme étant significativement associées à la dépression chez les épileptiques. De plus, dans la dépression comme dans l’épilepsie, plusieurs anomalies structurelles communes ont été rapportées. La fréquence élevée des crises est également prédictive de dépression chez les patients épileptiques et pourrait refléter les effets de la polythérapie. Conclusion Le dépistage de la dépression chez les patients épileptiques devrait être systématique, en particulier chez les patients présentant des crises focales complexes réfractaires. Mots clés Facteurs de risque ; Dépression ; Épilepsie Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2017.01.033 B19

Lacosamide par voie orale dans le traitement de l’état de mal épileptique focal

Nastasia Tardy 1,∗ , Tarel Vincent 2 , Barré Marie 2 Neurologie générale, CHU de Grenoble, pavillon de neurologie, La Tronche, France 2 Explorations fonctionnelles neurologiques, centre hospitalier Métropole Savoie, hôpital, Chambéry ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Tardy)

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Introduction Le lacosamide n’est actuellement pas recommandé dans le traitement de l’état de mal épileptique (EME). Il est pourtant fréquemment utilisé en pratique. Nous rapportons les résultats de 6 patients, dont l’EME a été contrôlé par le lacosamide voie orale (VO).

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Observation Six patients, présentant un EME focal, ont été étudiés, de manière consécutive, rétrospective, dans le centre hospitalier de Chambéry, entre le 19/04/16 et le 15/07/16. Ils avaient entre 45 et 83 ans. Cinq souffraient d’épilepsie ancienne et avaient déjà des traitements antiépileptiques. Un patient a présenté un état de mal inaugural de la maladie. Les causes de l’épilepsie étaient variées : cavernome opéré, oligodendrogliome opéré, séquelles vasculaires ischémiques ou hémorragiques, hémorragies cérébrales post traumatiques aiguës. Le lacosamide a été introduit au cours du traitement de l’EME, en 4e intention chez 4 patients (67 %), 2e , 3e , ou 5e intention chez 1 patient (17 %). Le délai d’efficacité du traitement s’étendait de quelques heures à 7 jours. La dose de lacosamide administrée a été de 200 mg en dose de charge par voie orale, puis 100 mg matin et soir ont été prescrit en traitement d’entretien. Le traitement a finalement été maintenu au long cours chez 5 patients (83 %). Des effets indésirables à type de nausées et troubles thymiques ont été retenus chez 1 seul patient, conduisant à une interruption du traitement. Discussion L’emploi du lacosamide est de plus en plus répandue, dans le traitement de l’EME, le plus souvent par voie IV. La biodisponibilité des VO et IV étant la même, la voie orale pourrait ouvrir à de nouvelles opportunités thérapeutiques, en cas de voie IV impossible par exemple. De récentes études semblent mettre en évidence une relation entre l’efficacité et la précocité d’instauration du traitement. Ceci semble également être le cas dans notre observation. Conclusion Le lacosamide semble intéressant dans la prise en charge de l’EME. La voie orale semble présenter une efficacité similaire à la voie intraveineuse même si elle reste à étudier. La précocité d’instauration du traitement apparaît être un critère pronostic majeur. Mots clés Voie orale ; État de mal épileptique ; Lacosamide Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2017.01.034 B20

Épilepsie auto-immune chez l’enfant

Sinda Makhlouf ∗ , Hedia Klaa , Hanene Benrhouma , Nedia Ben Achour , Aida Rouissi , Ichraf Kraoua , Ilhem Turki Ur12sp24 et service de neurologie de l’enfant et de l’adolescent, institut national Mongi Ben Hmida de neurologie, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Makhlouf) Introduction L’épilepsie au cours des encéphalites autoimmunes est fréquente. La mise en évidence des mécanismes auto-immuns est primordiale afin d’instaurer un traitement étiopathogénique précoce. Objectifs L’objectif de notre travail est de mettre en évidence les principales caractéristiques cliniques, éléctroencéphalographiques, thérapeutiques et évolutives de l’épilepsie dans le cadre de l’encéphalite auto-immune. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective menée sur une période de 6 ans au service de neurologie de l’enfant et de l’adolescent et qui a inclus 12 enfants suivis pour une épilepsie auto-immune(EAI). Les caractéristiques de l’épilepsie : cliniques, EEG : rythme de fond(RF)/présence d’anomalies paroxystiques(AP), thérapeutiques et évolutives ont été recueillies et analysées. Résultats L’âge moyen était de 8 ans. L’épilepsie était inaugurale chez 12 patients. Les crises étaient à prédominance focale (8) dont un avait une épilepsie partielle continue. Deux avaient présenté un état de mal épileptique. L’EEG montrait : ralentissement du RF(7) ; AP focales(6). Les anticorps étaient positifs chez 10 patients : anti-Ma2(2) anti-NMDA(7),