Évaluation de la vertébroplastie percutanée dans les tumeurs vertébrales avec extension épidurale avec ou sans signes neurologique de compression

Évaluation de la vertébroplastie percutanée dans les tumeurs vertébrales avec extension épidurale avec ou sans signes neurologique de compression

Communications orales 10 la présence d’une artère radiculomédullaire postérieure non visible sur l’artériographie, 1 patiente a eu une aggravation t...

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Communications orales

10

la présence d’une artère radiculomédullaire postérieure non visible sur l’artériographie, 1 patiente a eu une aggravation temporaire de la marche. 4 microcathéters ont été rompus. Conclusion. — L’injection d’Onyx nous semble être un agent d’embolisation intéressant pour les FDM avec une injection moins aléatoire que celle obtenue avec les colles acrylates. L’efficacité du traitement semble pouvoir être augmentée, en particulier avec une durée d’injection prolongée.

CO–26 Accès endovasculaire après crâniotomie des sinus veineux intracrâniens chez le porc O. Levrier, P.-H. Rolland, P. Metellus, V. Vidal, J.-M. Bartoli Laboratoire de physiopathologie et thérapeutique vasculaire, faculté de médecine, université de la Méditerranée–AixMarseille-II, France Objectifs. — Nous envisageons l’accès endovasculaire des sinus veineux intracrâniens chez le porc dans le but d’obtenir un modèle d’occlusion veineuse intracrânienne. Ce modèle est destiné à l’étude chez le gros animal des conséquences physiopathogéniques des thrombophlébites cérébrales et de l’hypertension intracrânienne d’origine veineuse. Matériels et méthodes. — 2 porcs adultes ont été utilisés sous anesthésie générale. L’abord veineux par cathérisme veineux rétrograde a été tenté sans succès dans les deux cas du fait du caractère plexiforme des jonctions veineuses intra-(sinus sigmoïde) et extra-(jugulaire) crânienne. Une crâniotomie antérieure a permis l’exposition de la dure mère frontale et la ponction directe du sinus longitudinal supérieur. Résultats. — l’injection de produit de contraste dans la partie antérieure du sinus longitudinal supérieur permet son opacification et celle des 2 sinus latéraux qui se drainent dans les sinus pétro-squameux et les sinus sigmoïdes. Un cathétérisme sélectif de chaque sinus latéral est possible. La mise en place de spires métalliques à ce niveau est réalisable. Les animaux ont survécus sans séquelles. Conclusion. — L’accès endovasculaire après crâniotomie des sinus veineux intracrâniens chez le porc est une méthode envisageable dans la perspective de l’utilisation d’un modèle chez le gros animal de la pathologie veineuse obstructive.

CO–27 Évaluation de la vertébroplastie percutanée dans les tumeurs vertébrales avec extension épidurale avec ou sans signes neurologique de compression G. Saliou, El.-M. Kocheida, P. Lehmann, J.-N. Vallée Service de neuroradiologie diagnostique et interventionnelle, centre hospitalier universitaire d’Amiens, place Victor-Pauchet, 80000 Amiens, France Objectifs. — Évaluer la faisabilité, l’efficacité et la sécurité de la cimentoplastie dans le traitement des fractures vertébrales tumorale avec épidurite, avec ou sans signes neurologiques de compression médullaire ou de queue de cheval. Matériels et méthodes. — Étude rétrospective sur 16 ans (années 1990 à 2006) sur 51 patients consécutifs atteints de myélome ou de maladie métastatique. Les patients présentaient au moins une atteinte vertébrale avec épidurite, objectivée par imagerie. L’association à un recul et/ou une lyse du mur postérieur a été étudiée. L’efficacité antalgique immédiate et à distance du traitement a été évaluée par une échelle visuelle analogique et la consommation antalgique. L’ensemble des traitements et des complications a été revu. Résultats. — 22 femmes et 29 hommes d’age moyen 62,5 ans (mini=28 ; maxi=85) ont été traités sur 74 vertèbres. 15 patients présentaient avant traitement des signes de compression médul-

laire ou de queue de cheval, non modifiés après traitement. Un patient sans déficit neurologique initial, a présenté une compression de queue de cheval 48 heures après traitement. L’antalgie était satisfaisante chez 94% et 86,1% des patients, respectivement à 1 jour et à 1 mois. L’association d’une épidurite avec une rupture du mur postérieur était corrélée au risque de fuites de ciment intra canalaires (p=0,057). Conclusion. — Dans cette indication, nous avons pu vérifier avec un taux de complications acceptable vis-à-vis du bénéfice antalgique, la faisabilité, l’efficacité et la sécurité de la vertébroplastie percutanée. Ce traitement pourrait s’intégrer dans la prise en charge palliative antalgique chez ces patients en cas d’impasse thérapeutique.

CO–28 La hernie discale : conséquence d’une faiblesse posturale et musculaire locorégionale. Diagnostic et propositions thérapeutiques J. Thérona, T. Solab, L. Guimaraensb, A. Casascoc, D. Rufenachtd, P. Courtheouxa a Service de neuroradiologie, CHU de Caen, Caen, France b Hospital general de Cataluña, Barcelona, Espagne c Clinica del Rosario, Madrid, Espagne d Hâpital Cantonal, Genève, Espagne Objectifs. — description 1) des signes radiologiques de faiblesse posturale et musculaire loco- régionale ayant entraîné la survenue d’une pathologie discale. 2) des thérapeutiques percutanées permettant de traiter la hernie discale 3) des thérapeutiques mises au point pour renforcer la contention musculaire active du rachis lombosacré et réduire ainsi le risque de récidive. Matériels et méthodes. — 1) une série de hernies discales a été analysée par clichés posturaux, scanner et IRM. 2) les thérapeutiques intradiscales utilisées ont été la nucléolyse parfois associée à une autre thérapeutique intradiscale (Nucleoplastie ou discectomie percutanée) et dans tous les cas à une injection intraarticulaire de corticoides. 3) les thérapeutiques de réenforcement musculaire ont associé une réharmonisation musculaire percutanée et dans certains cas une réexpansion musculaire percutanée par aspiration. Résultats. — 1) les clichés posturaux et l’IRM ont mis en évidence une série de signes radiologiques montrant le mécanisme des forces de cisaillement exercées sur le disque. 2) les thérapeutiques intradiscales ont permis de réduire la pression intradiscale et l’inflammation des structures environnantes. 3) les techniques de stimulation ont permis de réharmoniser les muscles paraspinaux et les techniques percutanées de réexpansion musculaire d’obtenir une meilleure contention active du rachis lombosacré. Conclusion. — la considération permanente du contexte postural et musculaire qui a donné naissance à un conflit discal permet de mieux le traiter. Elle permet de respecter au maximum l’anatomie par les thérapeutiques intradiscales et de réduire le risque de récidive par les techniques de stimulation et de réexpansion musculaire paraspinale.

CO–29 Embolisation préopératoire par abord mixte veineux et artériel d’un paragangliome à l’aide d’Onyx® A. Rimbota, C. Mounayerb, C. Loureirob, C. Queirozb, K. Kadziolkab, L. Spelleb, M. Piotinb, A. Bozorg-Grayelic, J. Moretb a HIA Ste Anne, Toulon b Service de Neuroradiologie interventionnelle, Fondation Rothschild 75019 Paris, France c Service d’ORL, hôpital Beaujon, boulevard Général-Leclerc, 92000 Clichy, France