Évaluation du sommeil des patients souffrant de rhinite allergique

Évaluation du sommeil des patients souffrant de rhinite allergique

13e Congrès francophone d’allergologie – CFA 2018 / Revue française d’allergologie 58 (2018) 268–269 ORL, Opht-03 ORL, Opht-04 Les facteurs du non-c...

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13e Congrès francophone d’allergologie – CFA 2018 / Revue française d’allergologie 58 (2018) 268–269 ORL, Opht-03

ORL, Opht-04

Les facteurs du non-contrôle de la rhinite allergique sévère

Évaluation du sommeil des patients souffrant de rhinite allergique

K. Chaanoun ∗ , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. Chaanoun) Introduction La rhinite allergique est classée sévère lorsqu’elle altère remarquablement la qualité de vie des patients. Méthodes Le but de notre travail est d’évaluer les facteurs de non-contrôle de la rhinite allergique sévère à travers une étude rétrospective portant sur 50 patients suivis en consultation d’allergologie au service des maladies respiratoires CHU Ibn Rochd. Résultats La moyenne d’âge était de 28 ans, avec une prédominance féminine de 67 %. La rhinite allergique était classée persistante dans 53 % des cas et intermittente dans 47 % des cas. Une atopie familiale était notée dans 65 % des cas. La rhinite allergique était associée à un asthme dans 88 % des cas, à une conjonctivite allergique dans 54 % des cas et une polypose nasosinusienne dans 25 % des cas. Après un traitement basé sur l’association : antihistaminique/corticothérapie nasale, les symptômes de la rhinite allergique sévère sont contrôlés dans 42 % des cas et non contrôlés dans 58 % des cas. Les facteurs de mauvais contrôle étaient l’exposition allergénique persistante dans 13 cas, la mauvaise observance du traitement dans 12 cas, le tabagisme passif dans trois cas et le tabagisme actif dans un cas. Conclusion La rhinite allergique sévère reste mal contrôlée d’où la nécessité d’une prise en charge thérapeutique optimale avec un examen ORL et une nasofibroscopie d’autant que les différentes causes d’échecs thérapeutiques peuvent s’associer et leurs effets s’additionner pour participer au mauvais contrôle de la maladie. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.reval.2018.02.128

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S. Daboussi ∗ , S. Mhamedi , C. Aichaouia , Z. Motemri , M. Khadraoui , R. Cheikh Service de pneumologie, hôpital militaire de Tunis, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : selsabil [email protected] (S. Daboussi) Introduction La rhinite allergique et les troubles du sommeil sont très répandus dans la population générale. Alors qu’on connaît bien l’impact de la rhinite allergique sur la qualité de la vie des individus on connaît peu les conséquences de celle-ci sur le sommeil qui en fait partie. Le but de notre travail était d’étudier le retentissement de la rhinite allergique sur la qualité du sommeil. Méthodes Étude prospective portant sur 50 patients porteurs de rhinite allergique. Tous les patients ont eu un prick-test aux pneumallergènes, suivi d’une exploration fonctionnelle respiratoire. La qualité du sommeil a été étudiée par un questionnaire (questionnaire de Spiegel) constitué de 6 items et par le score d’Epworth. La sévérité de la rhinite a été évaluée par la classification ARIA. Résultats Il s’agissait de 24 hommes et 26 femmes d’âge moyen de 22 ans. Des antécédents d’atopie familiale ont été trouvés dans 66 % des cas. La durée moyenne des symptômes était de 13 ans. La sensibilisation aux pneumallergènes type acariens a été trouvée dans 96 % des cas, aux pollens de graminée dans 20 % des cas avec une polysensibilisation dans 24 % des cas. La rhinite a été persistante légère dans 35 % des cas, persistante modérée à sévère dans 42 % des cas. Pour le retentissement sur la qualité du sommeil, 10 % de nos patients avaient un score inférieur à 15 donc un score d’alerte sévère, 28 % avaient un score entre 15 et 24 donc souffrant de troubles du sommeil et 62 % des patients avaient un score supérieur à 24 [1]. Discussion La relation entre la RA et les troubles du sommeil a été bien démontrée par plusieurs études. Cette constatation révèle que l’existence de symptômes allergiques pendant le sommeil et le manque de Sommeil réparateur est à l’origine d’une altération de la qualité de vie. Le traitement précoce de la RA chez ces patients conduit à l’amélioration de la qualité du sommeil et par conséquent, leur qualité de vie. Conclusion Cette étude souligne l’importance du retentissement de la rhinite sur la qualité du sommeil d’où la nécessité d’une enquête et de prise en charge précoce. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. Références [1] Sardana N, Craig TJ. Congestion and sleep impairment in allergic rhinitis. Asian Pac J Allergy Immunol 2011;29:297–306. https://doi.org/10.1016/j.reval.2018.02.129