MCdecine
lbaluation
clinique
de la prise en charge des pneumopathies par les mCdecins gb5ralistes en France
6. Fantin’, P. Unge?, C. Carbon’ et la Soci& But du truw’l : gvaluer la prise en charge des pneumopathies infectieuses communautaires (PIC) vues en France par les mBdecins g&Cralistes (MG). Me’thodes : fitude prospective entre octobre 1995 et mars 1997 aupres de deux rCseaux de MG. Pour &tre inclus, les patients ayant une suspicion clinique de PIC devaient avoir une confirmation par une radiographie pulmonaire de face. La prise en charge Ctait IaissCe a la discrktion des praticiens. Rekdtuts : Cent trente patients ont Ct& inclus par 50 MG dans 1 I departements ; 43 % Ctaient vus au domicile. L’sge moyen Ctait de 52 ans (18-90). La moitiC des patients avaient plus de 65 ans et/au une comorbiditC. Dix-huit pour cent des patients avaient dkjh requ une antibiothkrapie avant la premiere visite ; 18 % des patients avaient un &at clinique initial jug6 prCoccupant. Le choix de I’antibiothCrapie prescrite en premibre intention Ctait conforme aux recommandations du consensus franqais dans moins de la moitiC des cas, qu’il s’agisse de patients g risque
ivaluation
6conomique
communautaires
de formation thbrapeutique du g&&aliste
du travail : l&aluer le cotit de la prise en charge des pneumopathies infectieuses communautaires (PIG) vues par les mCdecins gCnCralistes (MG). But
M&odes : Mesure des ressources mCdicales consommLes en ambulatoire et B l’hbpital et des ressources non m&dicales (arrCts de travail, AT) dans le cadre d’une Ctude prospective entre octobre 1995 et mars 1997 aupr&s de deux rCseaux de MG ayant inclu 130 PlC confirmCes radiologiquement. Re’sultuts : Le coGt moyen mCdical direct (CMMD) de la prise en charge des 108 PIC traitCes en ambulatoire Ctait de 1 145 F et se rkpartissait en traitement antibiotique 37 %, consultations 28 %, examens compltmentaires 19 %. kinCsithCrapie 8 %, traitement non antibiotique 5 % et h6pital de jour 3 %. Le cotit moyen des AT pond&C pour les 108 patients Ctait de 618 F. Le CMMD de la prise en charge des patients hospitalis& Ctait de 34 940 F (n = 22). I’hospitalisation reprisentant 99 % de ce coiit.
(SFTG)3
ou non. Le choix de I’antibiothCrapie n’etait pas influenct par la nature du terrain sous-jacent 0, = 0,33). Treize patients (10 %) ont CtChospitalis& d’emblCe en raison de signes de gravitC clinique. Neuf patients ont et6 hospitalis& secondairement en raison d’un Cchec de la prise en charge ambulatoire, Iit! dans trois cas g un traitement antimicrobien inadapt&, dans trois cas g une embolie pulmonaire simulant une PIC et dans trois cas au terrain. Cinq d&c&s survenus en tours d’hospitalisation ktaient Ii&s au terrain. Les 125 autres patients sont guCris. Conclusion : L’Cchec de la prise en charge ambulatoire des PIC est IiC dans un tiers des cas & I’antibiothCrapie et dans deux tiers des cas g une pathologie simulant une PIC et/au au terrain. Tous les d&&s sont Ii& au terrain. Le transfert d’information concernant I’antibiothCrapie des PIC aup& des MG est inadapt& ‘Inserm 13, h6pital Veaugaudet, 37320
Bichat-Claude-Bernard, Troyes ; 332, rue Hermel,
de la prise en charge des pneumopathies par les mbdecins gtbkalistes en France
B. Fantin’, P. Unge?, C. Carbon’ et la Soci&
Rev M&d Inlerne 1999 ; 20 Suppl 1
47s
interne
75877 Paris cedex ; 223, 750 18 Paris, France
rue
communautaires
de formation thbrapeutique du g&n&aliste (SFTG)3 Le CMMD d’un succ&s d’une antibiotherapie ambulatoire (guCrison saris modification de traitement ni hospitalisation, n = 75) etait de 1 026 F. II Ctait de 1 415 F en cas de nCcessitC de modification de traitement saris hospitalisation (n = 33, p < 0.01) et de 8 667 F en cas de changement de traitement et/au hospitalisation (n = 9, p < 0,001). La rCgression logistique des facteurs associCs B un cotit Clew! de prise en charge a identifiC deux types de facteurs indkpendants : ceux Ii& & I’Ctat initial du patient (visite au domicile [RR = 6, p < 0,031, &at prCoccupant [RR = 41, p < 0,Ol) et ceux Ii& B la prise en charge [nCcessitC de quatre visites [RR = 44,~ < O,OOl], kin&ithCrapie [RR = 24, p < O,Ol], utilisation d’une cCphalosporine injectable [RR = 10. p < 0,031). Conclusion : La connaissance des facteurs expliquant le cotit de la prise en charge des PIC devrait &tre pris en compte dans la dkfinition des recommandations thCrapeutiques. ‘Inserm 13, hbpital Bichat-Claude Pariscedex 78 ;‘23, rue Veaugaudet, Paris, France
Bernard, 37320
46, rue Henti-Huchard, Troyes;332, rue Hermel,
75877 75018