Existe-t-il une place pour les perfusions de granuleux ?

Existe-t-il une place pour les perfusions de granuleux ?

Symposia / Transfusion Clinique et Biologique 26 (2019) S1–S33 Tableau 1 Évolution de l’utilisation des PSL et MSD en chirurgie cardiaque. S21 cipa...

466KB Sizes 0 Downloads 66 Views

Symposia / Transfusion Clinique et Biologique 26 (2019) S1–S33

Tableau 1 Évolution de l’utilisation des PSL et MSD en chirurgie cardiaque.

S21

cipalement guidée l’expérience de chaque centre. Avec l’émergence croissante des germes multi-résistants, il est probable que les TG suscitent à nouveau de l’intérêt au cours des prochaines années. Les challenges sont/seront de parvenir à déterminer de fac¸on définitive leur (in)efficacité et de standardiser les procédures de collecte et d’administration. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.tracli.2019.06.288 S24-2

Transfusion dans le contexte du PTI Marc Ruivard CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France Adresse e-mail : [email protected]

Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

https://doi.org/10.1016/j.tracli.2019.06.287

S24 – Transfusion en oncologie et oncohématologie. Modérateurs : Patrice Chevallier (Nantes), Jacques-Olivier Bay (Clermont-Ferrand) S24-1

Existe-t-il une place pour les perfusions de granuleux ?

Sophie Servais ∗ , Claire Maquet , Marilene Binsfeld , Bernard Dubois , Yves Beguin CHU de Liège, Liege, Belgique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Servais) En dépit des traitements antimicrobiens modernes, les infections bactériennes et fongiques restent des complications majeures chez les patients neutropéniques. Les transfusions de granulocytes (TG) ont émergé en1950–60 mais les premiers essais cliniques ont été limités par la difficulté de transfuser des doses adéquates de granulocytes. Le raffinement des techniques d’aphérèse ainsi que la stimulation pharmacologique du donneur par corticostéroïdes et/ou facteurs de croissance (G-CSF) ont permis d’améliorer le rendement des collectes. Malgré cela, il persiste encore une incertitude quant à la réelle utilité clinique des TG. Peu d’études ont été réalisées depuis l’ère du G-CSF et la qualité de l’évidence scientifique reste faible, se limitant principalement à des petites séries de cas. La plus large étude prospective contrôlée randomisée publiée à ce jour n’a pas pu démontrer de bénéfices des TCG thérapeutiques sur la mortalité ou le contrôle des infections. Cependant, l’interprétation de cet essai est limitée en raison de sa faible puissance statistique (recrutement de patients insuffisant). A contrario, les TG sont des procédures complexes, lourdes pour le donneur, coûteuses et associées à un risque non-négligeable d’effets indésirables. Par conséquence, la place actuelle des TG en pratique clinique est prin-

Le purpura thrombopénique immunologique (PTI) est défini par une thrombopénie < 100 G/l, liée en partie à la présence d’autoanticorps anti-plaquette (non recherchés en pratique clinique), associé à un défaut de production médullaire. Il s’agit d’un diagnostic d’élimination mais le myélogramme est facultatif avant 60 ans si l’examen clinique et le frotti sanguin sont normaux (PNDS 2017). L’abstention thérapeutique est la règle pour les thrombopénies > 20 ou 30 G/l sans signe hémorragique. Dans les autres cas, le traitement dépend du score hémorragique et de l’ancienneté du PTI. Les principaux traitements utilisables sont la corticothérapie courte, les immunoglobulines IV, la Dapsone, le Rituximab, la splénectomie et les agonistes du récepteur à la thrombopoïétine (Eltrombopag ou Romiplostim). Les transfusions de plaquettes ne sont en général pas utilisées dans le PTI. Le rendement est nul à 24 heures Elles sont cependant formellement indiquées pour leur effet hémostatique immédiat dans les urgences vitales (hémorragies du système nerveux central, hémorragies massives, chirurgie urgente). Les transfusions de plaquettes sont alors répétées toutes les 8 heures pour atteindre un seuil de plaquettes à discuter au cas par cas : par exemple > 100 G/l pour une hémorragie cérébrale jusqu’à stabilisation clinique puis 50 G/l jusqu’à stabilisation de l’imagerie. Dans une étude récente nord-américaine, un quart des patients avec un PTI ont rec¸u au moins une transfusion de plaquettes qui, dans deux-tiers des cas, n’était pas justifiée (Goel R et al. Transfusion 2019 ;59 :169–176.). En conclusion, les transfusions de plaquettes ne sont qu’exceptionnellement indiquées dans le PTI. Déclaration de liens d’intérêts L’auteur déclare avoir un lien d’intérêt. Nature du lien Conflit d’intérêt : AMGEN, NOVARTIS (déplacements en congrès). https://doi.org/10.1016/j.tracli.2019.06.289

S29 – Microangiopathies thrombotiques et échanges plasmatiques. Modérateurs : Paul Coppo (Paris), Jean-Franc¸ois Augusto (Angers) S29-4

SHU STEC+ : quelle prise en charge au-delà du traitement symptomatique ? Antoine Dossier 1,∗ , Benoit Travert 1 , Patricia Mariani 2 , Paul Coppo 3 1 AP–HP, hôpital Bichat, université paris VII, Paris, France 2 AP–HP, hôpital Robert-Debré, université Paris VII, Paris, France 3 AP–HP, hôpital Saint-Antoine, université Paris VI, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Dossier)