Gain pondéral des femmes enceintes dans la ville d’Antananarivo, Madagascar

Gain pondéral des femmes enceintes dans la ville d’Antananarivo, Madagascar

Ve Congrès International d’Épidémiologie Adelf-Epiter / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 60S (2012) S45–S96 de fac¸on plus prononcée pour le...

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Ve Congrès International d’Épidémiologie Adelf-Epiter / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 60S (2012) S45–S96 de fac¸on plus prononcée pour les MNB à Ziguinchor (p-interaction = 0,03). À Ziguinchor, le pourcentage d’insécurité alimentaire sévère augmentait pour les MNB mais diminuait pour les MB (p-interaction < 0,001) tandis qu’il restait stable pour les deux groupes à Dakar-Pikine. Discussion et conclusion.– L’évolution des indicateurs montrait une dégradation générale de la situation alimentaire des ménages, attribuée au contexte de crise économique pendant l’intervention. La distribution de coupons alimentaires a permis d’en atténuer les effets à Ziguinchor, mais pas à Dakar-Pikine. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.160 G2-3

Associations entre attirance sensorielle et consommations alimentaires. Étude Nutrinet-Santé, France C. Méjean a,b,c , A. Deglaire b,c , E. Kesse-Guyot a,b,c , S. Hercberg a,b,c , P. Schlich b,c , K. Castetbon b,c,d a Unité de recherche en épidémiologie nutritionnelle, UMR INRA 1125/Inserm 557/CNAM, Bobigny, France b Université Paris-13, Bobigny, France c Centre des sciences du goût et de l’alimentation, UMR CNRS 6265/Inra 1324, université de Bourgogne, Dijon, France d Unité de surveillance et d’épidémiologie nutritionnelle, institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France

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différence des poids au début et à la fin de la grossesse et les normes établies par l’« Institut of Medicine » ont été utilisées. Résultats.– Le gain pondéral moyen (±ET) pendant la grossesse des 380 femmes se chiffre à 9,6 kg (± 2,7). Il se situe à 8,1 kg (± 2,1) pour le centre public contre 11,0 kg (± 2,5) pour les privés. La proportion des femmes qui n’obtiennent pas le gain recommandé s’élève à 76,3 %. Cette proportion est estimée à 91,7 % dans le centre public et 62,5 % dans les privés. En analyse multivariée, l’indice de masse corporelle inférieure à 18,5 kg/m2 au début de la grossesse (p < 0,001) et le niveau d’étude bas (p = 0,001) sont retenus comme facteurs de risque à l’insuffisance du gain pondéral. Discussion et conclusion.– Les résultats concernent les femmes accouchées dans les formations sanitaires. La fréquence des femmes n’ayant pas obtenu le gain pondéral requis pendant la grossesse est très élevée, surtout dans le centre hospitalier public habituellement fréquenté par les couches socioéconomique moins favorables. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.162 G2-5

Pratiques de l’allaitement maternel à la naissance et sa poursuite à un mois, Epifane 2012, France B. Salanave a,b , C. Guerrisi a,b , C. de Launay a,b , K. Castetbon a,b Unité de surveillance et d’épidémiologie nutritionnelle, institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France b Université Paris-13, Bobigny, France

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Introduction.– L’influence, sur les comportements alimentaires, des propriétés hédoniques d’aliments gras, salés ou sucrés, par ailleurs reconnus comme défavorables à la santé, a été peu explorée. Nous avons étudié les relations entre attirance pour les sensations de gras, salé et sucré et consommations alimentaires. Méthodes.– Des scores d’attirance envers le salé, le gras-salé, le sucré et le grassucré ont été construits à partir d’un questionnaire validé, auprès des participants de l’étude Nutrinet-Santé (n = 41 595). Les relations entre scores d’attirance et consommations alimentaires ont été évaluées par comparaisons de moyennes ajustées sur l’âge et les apports énergétiques, stratifiées par sexe. Résultats.– Plus l’attirance envers une sensation était forte, plus l’apport énergétique était élevé (+100 à 300 Kcal) et les consommations en fruits et légumes étaient faibles (–11 % à 21 %), particulièrement chez les hommes. Les individus ayant des préférences élevées pour le salé avaient des consommations plus élevées en sodium (+7 %), boissons alcoolisées (+28 % à 47 %) et matières grasses (+13 %). L’attirance pour le gras-salé était positivement associée aux consommations de produits salés et gras-salés (+10 % à 33 %) et inversement associée aux consommations de produits sucrés (–10 %) et boissons alcoolisées (–15 %). Les sujets ayant des préférences élevées pour le sucré et gras-sucré avaient des consommations plus élevées de produits gras-sucrés (+15 % à 30 %) et produits sucrés (pour l’attirance pour le sucré) (+5 %). Discussion et conclusion.– L’attirance forte pour ces sensations est associée à des profils alimentaires défavorables, soulignant la nécessité de considérer au premier plan la perception hédonique individuelle dans l’étude des déterminants des comportements alimentaires.

Introduction.– L’Enquête nationale périnatale de 2010 a montré que plus des deux tiers des femmes initiaient un allaitement maternel (AM) en maternité, mais le taux de poursuite au-delà n’est pas connu actuellement à l’échelle nationale. Les premiers résultats de l’étude Epifane permettront de décrire l’AM à la maternité et sa poursuite à un mois. Méthodes.– Suite au tirage au sort de 138 maternités en France métropolitaine (62 % d’accords), des questionnaires sont passés auprès des mères à la maternité et à un mois pour recueillir des informations sur leurs pratiques de l’AM (un suivi à quatre, huit et 12 mois est également prévu). Les questionnaires sont complétés sur papier à la maternité par la mère et la sage-femme, et passés par téléphone (pratiques de l’AM) et par autoquestionnaires (informations complémentaires) à un mois. Les analyses permettront d’identifier, par régression logistique, les facteurs associés à la pratique de l’AM en maternité et de décrire le taux de poursuite de l’AM à un mois. Résultats.– Du 16 janvier 2012 au 9 mars 2012, 2148 mères ont été incluses sur les 3500 prévues jusque fin mars 2012 (taux d’acceptabilité provisoire de 85 %, conforme à celui observé dans l’étude pilote en 2010). L’interrogatoire à un mois a eu lieu de février à avril 2012. Les résultats tels qu’annoncés seront donc présentés en septembre. Discussion et conclusion.– Alors que le recueil se déroule favorablement, ces informations permettront de répondre au besoin d’évaluation de santé publique suite aux actions d’information engagées sur l’AM dans le cadre notamment du Programme national nutrition santé.

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.161

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.163

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Gain pondéral des femmes enceintes dans la ville d’Antananarivo, Madagascar

Le gain pondéral et le périmètre brachial à la guérison prédisent les rechutes de malnutrition aiguë

L. Ravaoarisoa a , E.J. Rakotonirina a,b , A.C. Zalihata b , M.P. Ratzimbazafy b , H.R. Andrianampalaninarivo b,c , J.D.M. Rakotomanga a,b a Institut national de santé publique et communautaire (INSPC), Madagascar b Faculté de médecine d’Antananarivo, Antananarivo, Madagascar c CHU Befelatanana, Madagascar

Y.E. Somasse , M. Dramaix , P. Bahwere , P. Donnen École de santé publique, université libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique

Introduction.– Le gain pondéral des femmes enceintes détermine le développement du fœtus et le bon déroulement de la grossesse. À Madagascar, les données sur le gain pondéral des femmes enceintes restent très pauvres et la présente étude a été menée afin d’enrichir les connaissances sur ce sujet. Méthodes.– Une étude longitudinale a été réalisée auprès de 380 femmes accouchées aux services de maternité de trois centres hospitaliers de la ville d’Antananarivo : un public et deux privés. Le gain pondéral a été évalué par la

Introduction.– Les résultats à court-terme de la prise en charge de la malnutrition aiguë (MA) par l’approche communautaire sont bons mais ceux à long terme sont peu étudiés. Nous avons évalué les facteurs favorisant les rechutes de MA d’un programme communautaire de la Croix-Rouge de Belgique au Burkina-Faso. Méthodes.– Il s’agit d’une cohorte rétrospective d’enfants âgés de six à 59 mois guéris d’un épisode de MA (indice poids-pour-taille (PPT) supérieur à –2DS de la médiane de l’OMS) depuis une période de six à 12 mois. Quinze villages sur 210 ont été sélectionnés par choix raisonné et l’état nutritionnel de tous les enfants répondant aux critères a été évalué. Les rechutes étaient définies par un indice PPT inférieur à –2DS au moment du suivi. Leurs associations avec