hp;tr certains matCriels d’imprimerie, et le risque de faire figurer la let&e <
M. Hoffman Servic.e pharmacie,
CHU Nancy, 54000 Nancy, France )
Gamma-OH* Zeneca Pharma a publiC rCcemment une petite brochure consacrCe h Diprivan@ en seringue pr&emplie, intitulCe c
Microgramme
: en rkponse
Zenectr Pharma, I, rue des Cha@&rs, 95022 Cergy cede.l-, Frunce
Nous avons CtC alert& par Monsieur le Professeur Hoffmann sur le risque d’erreur lit au choix de Zeneca Pharma de rep&enter I’unitC <( microgramme par millilitre >>par le symbole <
: un comeback
J.C. Otteni Service d’anesth~sie-rPunimation chirurgicule, h6pituu.x universitaires de Strashour,g, hripital de Huutepierw, 67098 Strasbnurg cedex, Frtrnce
Dans les journaux, en particulier les Derni&w .Vouvelles d’Alsace du 30 aoiit 1998 a paru dans 1,~ rubrique des faits divers l’information suivante : <
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Lettres g la redaction
sentent environ 30 % des synapses cCrebrales. Contrairement au GABA, le Gamma-OH@ traverse la barrihre hCmato-encephalique et agit sur ces synapses B la man&e d’autres agents utilisCs en anesthCsie. Le Gamma-OH@ figure dans le VidaP depuis 196 1 [ 11. Avec la gallamine (FlaxCdiP) il est une des ultimes contributions de la chimie fran$aise au domaine de l’anesthksie. En France, il n’est plus gukre utilisC en Salle d’opkration [2, 31. Les enseignants de notre spCcialitC n’en font plus &at. Fort heureusement les chercheurs continuent g l’explorer, car c’est une molCcule intkressante [4, 51. Comme le Gamma-OH@ <
12 Kam PCA, Yoong FFY. Gamma-hydroxybutyric acid: an emerging recreational drug. Anaesthesia 1998 ; 53 : 1195-8. Ann Fr Anesth RCanim 1999 ; I8 : 469-70
Gamma-OH@
: en rkponse
F. Scherninski SociPte’ d’e’tudes et de recherches biologiyues (Serb), luboratoires pharrnaceutiques, 53, rue Villiers de l’lsle-Adam. 75020 Paris, France
Le Gamma-OH@ a Ctk le sujet de plusizurs articles traitant de son utilisation dCviante aux ktats-Unis. La prise recente de quatre kilos de matii:re premiitre par les services de police, suite au d&s d’un toxicomane, a relancC le dCbat sur les dispositions g envisager pour limiter l’emploi non mCdica1 et abusif de ce produit. Afin de mieux dCfinir la situation et l’indr& du Gamma-OH, il est nCcessaire de prCciser quelques informations essentielles. Le principe actif du Gamma-OH@ (gammahydroxybutyrate de sodium) est une substance facile g synthktiser par hydrolyse de la butyrolactone en milieu alcalin. Cette dernikre est un produit t&s courant et aisdment accessible chez les reT!endeurs de produits chimiques. Le gamma-hydroxybutyrate, utilisC a des fins non mCdicales, ne provicnt done pas d’une utilisation dCviante du mCdicament (GammaOH@), mais de fabrications clandestines, ou meme parfois de kits pour chimistes amateurs, vendus par correspondance sur les r&eaux d’Intem=t. La butyrolactone &ant un agent indispensable pN3ur la fabrication de t&s nombreux produits chimiques (polym&es, peintures, textiles en particulier), les autoritCs considkrent inapplicables les mesures PErmettant de contrbler sa distribution. Actuellement, la spCcialit6 Gamma- OH@ n’est plus vendue en officine. Depuis plus d’un an, sa diffusion est rCservCe & l’hBpita1 et, par I:onskquent, dtroitement surveillCe. Bien evidemment, la prescription sur carnet B souches, comme le fait remarquer avec humour l’auteur de la lettn: ci-dessus, n’apporterait aucun bCnCfice, car le trafic illicite ne concerne pas la spCcialitC Gamma-OH@, mais la butyrolactone qui permet une fabrication artisanale de la substance active. 11 ne faut pas sous-estimer l’intCr& du GammaOH@, qui, bien que moins utilisC en ancsthksie gC-