Hémostatiques chirurgicaux : évaluation des dispositifs médicaux et des médicaments

Hémostatiques chirurgicaux : évaluation des dispositifs médicaux et des médicaments

Journal de Chirurgie Viscérale (2011) 148, 459—462 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com MISE AU POINT Hémostatiques chirurgicaux : évalua...

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Journal de Chirurgie Viscérale (2011) 148, 459—462

Disponible en ligne sur

www.sciencedirect.com

MISE AU POINT

Hémostatiques chirurgicaux : évaluation des dispositifs médicaux et des médicaments夽 Surgical haemostatic agents: Assessment of medical devices and blood derived drugs R. Aubourg a,∗, J. Putzolu b, S. Bouche a, H. Galmiche a, C. Denis a, A. d’Andon b, D. Maitrot c, C. Partensky d a

Service évaluation des dispositifs, Haute Autorité de santé, 2, avenue du Stade-de-France, 93219 Saint-Denis-La-Plaine cedex, France b Service évaluation des médicaments, Haute Autorité de santé, 2, avenue du Stade-de-France, 93219 Saint-Denis-La-Plaine cedex, France c Service de neurochirurgie, CHU de Strasbourg, 1, avenue Molière, 67098 Strasbourg cedex, France d Centre international de recherche sur le cancer, 150, court Albert-Thomas, 69372 Lyon cedex 08, France Disponible sur Internet le 30 novembre 2011

MOTS CLÉS Évaluation ; Hémostatiques ; Chirurgie ; Dispositif médical ; Médicaments dérivés du sang ; Haute Autorité de santé (HAS)

Résumé Les hémostatiques chirurgicaux sont indiqués pour améliorer l’hémostase lorsque les techniques conventionnelles (compression, sutures ou électrocoagulation) sont insuffisantes. La Haute Autorité de santé (HAS) a voulu évaluer ces produits (dispositifs médicaux [DM] et médicaments) afin de favoriser leur bon usage. Cette évaluation a porté sur une classe de médicaments à base de fibrinogène et thrombine humains, sur huit classes de dispositifs médicaux, et sur les dispositifs de préparation automatisée de fibrine autologue. L’évaluation s’est fondée sur une revue systématique de la littérature et l’expertise d’un groupe de travail multidisciplinaire et d’un groupe de lecture. Les critères d’évaluation ont été le succès de l’hémostase en fonction du temps, le volume des pertes sanguines, le recours aux transfusions, les complications, les durées d’intervention et d’hospitalisation. Une méta-analyse et 52 études contrôlées randomisées ont été sélectionnées dont 19 en chirurgie cardiaque ou vasculaire, 11 en ORL,

DOI de l’article original : 10.1016/j.jviscsurg.2011.10.001. Ne pas utiliser, pour citation, la référence franc ¸aise de cet article, mais celle de l’article original paru dans le Journal of Visceral Surgery, en utilisant le DOI ci-dessus. ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Aubourg). 夽

1878-786X/$ — see front matter © 2011 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. doi:10.1016/j.jchirv.2011.09.009

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R. Aubourg et al. cinq en chirurgie digestive, quatre en chirurgie rénale et quatre en chirurgie orthopédique. Environ la moitié des études concernait des médicaments et l’autre moitié des DM. Le groupe de travail a considéré qu’il n’était pas démontré que les hémostatiques chirurgicaux diminuaient le recours aux transfusions ou les taux de complications, de réintervention ou de mortalité, ou même la durée d’intervention et/ou d’hospitalisation. Le groupe de travail a considéré qu’utiliser des hémostatiques chirurgicaux en l’absence de saignement pour améliorer la sécurité de l’hémostase, ou en présence d’un saignement identifié en alternative à une méthode d’hémostase conventionnelle, n’était pas justifié. Les hémostatiques chirurgicaux pouvaient être utilisés de manière non systématique en complément des méthodes conventionnelles pour contrôler un saignement persistant malgré une hémostase conventionnelle adaptée, ou induisant par son abondance des troubles de l’hémostase biologique. Plusieurs situations particulières (soins buccodentaires sous antiagrégants ou anticoagulants, chirurgie du névraxe, dissection aiguë de l’aorte) ont également été distingués par le groupe de travail. Concernant le choix des produits, les données comparatives ont été insuffisantes pour établir la supériorité d’un hémostatique par rapport à un autre. Afin de valider l’intérêt clinique de ces produits, des études cliniques méthodologiquement bien construites sont nécessaires. © 2011 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

KEYWORDS Assessment; Health technology assessment; Haute Autorité de Santé (HAS); Hemostatic agents; Surgery; Medical devices; Blood derived agents

Summary Surgical hemostatic agents are indicated to improve hemostasis when conventional techniques (compression, sutures or electrocoagulation) are inadequate. The National French Authority for Health (Haute Autorité de Santé [HAS]) set out to assess these products (medical devices and agents) to determine their optimal utility. This evaluation included one class of products containing some forms of human fibrinogen and thrombin and eight classes of medical devices and automated devices to prepare autologous fibrin. The assessment was based on a systematic review of the literature and expert opinion of health care professionals. The main measures of effectiveness of hemostatic agents were the success rate as expressed in terms of the time necessary to obtain adequate hemostasis, the volume of intraand/or postoperative blood loss, the need for blood transfusions, complication rate, duration of operations and hospital stay. A meta-analysis and 52 controlled randomized studies were selected involving cardiac or vascular surgery (19), ENT surgery (11), gastrointestinal surgery (five), urology (four), orthopedic surgery (four). Approximately half of the studies retained in this analysis evaluated blood derived agents (fibrin sealants) while the other half evaluated medical devices. The working group considered that there is not any evidence that these surgical hemostatic agents decrease the rates of transfusion, complications, reoperation, mortality, duration of operation and/or hospital stay. The working group considered that the use of surgical hemostatic agents to improve the safety of hemostasis in the absence of identified bleeding as an alternative to adequate conventional hemostasis was not justified. Surgical hemostatic agents can be used in ad hoc settings, as a complement to conventional methods to control persistent bleeding after conventional hemostatic techniques, or when abundant bleeding has led to biologic hemostatic disorders. The working group also distinguished several particular settings (mouth and dental care in patients under antiagregant or anticoagulation therapy, central nervous system surgery or acute aortic dissection). Comparative data are insufficient to determine if one product is superior to another for a specific use. To evaluate the clinical value of these products, methodologically sound clinical studies are necessary. © 2011 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Contexte Les hémostatiques chirurgicaux sont indiqués en chirurgie pour améliorer l’hémostase lorsque les techniques conventionnelles comme la compression, les sutures ou l’électrocoagulation sont insuffisantes. Leur champ d’utilisation très large et les nombreux facteurs de risque hémorragique liés à la fois au patient et à la chirurgie expliquent les multiples applications hospitalières de ces produits. En l’absence de stratégie thérapeutique validée permettant d’orienter le choix du chirurgien vers le produit le plus adapté à chaque situation, la Haute Autorité de santé (HAS) a décidé de se saisir de l’évaluation de ces produits. Ce travail a évalué de fac ¸on transversale les dispositifs médicaux et les médicaments afin de favoriser le bon usage

de tous les hémostatiques chirurgicaux dont le financement est effectué par les prestations d’hospitalisation.

Objectifs et méthode de travail Les objectifs de ce travail étaient d’évaluer l’intérêt et la place des hémostatiques dans la stratégie thérapeutique et de diffuser cette évaluation aux professionnels concernés. Cette évaluation a porté sur une classe de médicaments à base de fibrinogène et thrombine humains et sur huit classes de dispositifs médicaux (DM) : à base d’aldéhydes, de cyanoacrylates, de PEG, d’alginate, de cellulose, de collagène, de gélatine (associée ou non à la thrombine) ou de polysaccharides. Les dispositifs de préparation automatisée de fibrine autologue ont également été inclus.

Hémostatiques chirurgicaux : évaluation des dispositifs médicaux et des médicaments L’évaluation s’est fondée sur les sources d’information suivantes : • une enquête préliminaire de consommations hospitalières ; • une revue systématique de la littérature ; • l’analyse de dossiers déposés par les firmes ; • le recours à l’expertise des professionnels de santé, réunis dans un groupe de travail multidisciplinaire dédié au sujet ; • la consultation d’un groupe de lecture. Les critères d’évaluation retenus pour mesurer l’impact des hémostatiques ont été le succès de l’hémostase en fonction du temps, le volume des pertes sanguines, le recours aux transfusions sanguines, les complications, les durées d’intervention et d’hospitalisation. Les fuites liquidiennes autres que sanguines (air, bile, lymphe, liquide céphalorachidien. . .) n’ont pas été prises en compte dans le contexte de cette évaluation.

Évaluation — analyse des données de la littérature Une méta-analyse et 52 études contrôlées randomisées (correspondant à 55 publications) ont été sélectionnées dont 19 études en chirurgie cardiaque ou vasculaire, 11 en ORL, cinq en chirurgie digestive, quatre en chirurgie rénale, quatre en chirurgie orthopédique, trois en chirurgie buccale et maxillofaciale et une en gynécologie. Cinq autres études ont inclus des patients dans plusieurs types de chirurgies. Environ la moitié des études retenues ont concerné des médicaments dérivés du sang et l’autre moitié des dispositifs médicaux. Les études disponibles ont principalement évalué les hémostatiques chirurgicaux en complément des méthodes conventionnelles d’hémostase par rapport aux méthodes conventionnelles seules. Dix-neuf études ont comparé des hémostatiques chirurgicaux entre eux, mais aucune n’a comparé de produits d’une même classe à l’exception de produits à base de gélatine. Dans la plupart des études, de nombreux biais potentiels n’ont pas été contrôlés et les facteurs influenc ¸ant la gestion de l’hémostase n’ont pas été suffisamment décrits. La transposabilité des résultats des études a également été limitée par l’évolution des techniques et du matériel utilisé rendant obsolète certaines études. Le niveau de preuve des études a largement varié selon le type de produit et le type de chirurgie. Aucun hémostatique chirurgical n’a été évalué dans une étude randomisée en neurochirurgie (en dehors de la chirurgie du rachis). Globalement, peu d’études de méthodologie robuste étaient disponibles. Seuls les médicaments dérivés du sang (colles biologiques et éponge médicamenteuse), certaines colles synthétiques et un DM à base de gélatine associée à la thrombine ont été évalués dans au moins une étude de bon niveau de preuve, par rapport à un traitement contrôle, en chirurgie cardiaque, vasculaire, hépatique, rénale ou orthopédique. L’effet des hémostatiques a principalement été mesuré en termes de taux de succès de l’hémostase en fonction du temps et du volume des pertes sanguines per- et/ou postopératoires. Ce type de paramètre a été analysé en tant que critère principal dans les études de meilleur niveau de preuve. Néanmoins, quelle que soit la qualité des études, les résultats sur ces critères ont montré une supériorité statistiquement significative du traitement à l’étude en

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complément des méthodes conventionnelles d’hémostase par rapport à l’utilisation de ces méthodes seules. Les critères de morbimortalité (recours à la transfusion sanguine, récidives hémorragiques, autres complications) et médicoéconomiques (durées d’intervention et d’hospitalisation) ont rarement été mesurés ou au mieux en tant que critères secondaires. Pour ces raisons, les conclusions de la métaanalyse et les résultats des études sur ces paramètres ont été interprétés avec prudence.

Position du groupe de travail Les experts ont commenté les données disponibles de la littérature en prenant en compte les problématiques de gestion de l’hémostase dans le contexte particulier lié à chaque type de chirurgie. Dans toutes les situations étudiées, ils ont estimé que l’utilisation des hémostatiques chirurgicaux en complément des méthodes conventionnelles n’apportait qu’une amélioration cliniquement modeste sur la rapidité d’obtention de l’hémostase et la réduction des pertes sanguines par rapport aux méthodes conventionnelles seules. Les données de la littérature n’ont pas permis de démontrer que l’emploi des hémostatiques chirurgicaux diminuait le recours aux transfusions sanguines ou le pronostic du patient en termes de complications, de reprises chirurgicales ou de mortalité. De même, en l’absence de données robustes, il n’a pas été mis en évidence que l’utilisation des hémostatiques chirurgicaux contribuait à la réduction de la durée d’intervention et/ou d’hospitalisation. Pour décrire la place des hémostatiques chirurgicaux dans la stratégie thérapeutique, le groupe de travail a distingué les différents types de situations pouvant justifier ou non de l’utilisation d’un hémostatique. Au vu des données scientifiques insuffisantes en termes de morbimortalité et de leur expérience clinique, les membres du groupe de travail ont considéré que l’intérêt d’utiliser des hémostatiques chirurgicaux en l’absence de saignement identifié n’était pas démontré. En particulier, aucune donnée de la littérature n’a permis de justifier l’emploi de ces produits en l’absence de saignement pour améliorer la sécurité de l’hémostase au niveau des lignes de sutures vasculaires ou sur une tranche de résection d’un organe plein. En présence d’un saignement identifié, les experts ont estimé que l’utilisation des hémostatiques chirurgicaux en alternative à une méthode d’hémostase conventionnelle n’était pas pertinente. L’intérêt de ces produits dans ce type de situation reste à démontrer selon le groupe de travail. Les experts ont considéré que les hémostatiques chirurgicaux pouvaient être utilisés de manière non systématique en complément des méthodes conventionnelles pour contrôler un saignement. Ils ont souligné que l’intérêt clinique de l’utilisation des hémostatiques chirurgicaux existait dans un nombre limité de situations. Elles correspondent aux circonstances durant lesquelles la gestion locale de l’hémostase devient critique en raison : • du caractère incontrôlable du saignement malgré la mise en œuvre des méthodes d’hémostase chirurgicales conventionnelles adaptées ; • de l’existence de troubles de l’hémostase induits par l’abondance et/ou la persistance du saignement et nécessitant une prise en charge par voie systémique. Les hémostatiques chirurgicaux constituent alors un traitement local de l’hémostase dont l’utilisation ne se justifie

462 qu’en dernière intention en complément des méthodes conventionnelles d’hémostase. Plusieurs cas particuliers ont également été distingués par le groupe de travail. Sur la base de recommandations professionnelles, le recours à des hémostatiques locaux (résorbables) a été conseillé en odontostomatologie chez les patients sous antiagrégant plaquettaire et recommandé en chirurgie buccodentaire chez les patients sous AVK. Selon les experts, dans les dissections aiguës de l’aorte, les colles à base d’aldéhydes ont été considérées comme utiles pour assurer la reconstruction tissulaire en association aux méthodes conventionnelles (pratique consensuelle). En neurochirurgie, les hémostatiques chirurgicaux sont employés en pratique, en complément des méthodes conventionnelles pour contrôler les saignements au niveau du névraxe en raison de la nécessité absolue d’obtenir une hémostase fiable. Néanmoins, l’absence d’étude de haut niveau de preuve n’a pas permis de définir la place de ces produits dans la stratégie de gestion des moyens d’hémostase et des études randomisées contrôlées sont attendues pour préciser quels sont les produits les plus utiles et dans quelles situations. La démonstration de l’intérêt clinique de ces produits dans de nouvelles situations chirurgicales doit faire appel à des études cliniques méthodologiquement bien construites. En l’absence d’étude de bon niveau de preuve disponible ou réalisable, toutes autres situations spécifiques pouvant justifier l’utilisation d’un de ces produits devraient faire l’objet de consensus d’experts. Concernant le choix des produits à utiliser, les données comparatives ont été insuffisantes pour établir la supériorité d’un hémostatique par rapport à un autre. En l’absence de produit « idéal » et au vu des données disponibles, le groupe de travail n’a pu formuler de stratégie pour privilégier un produit ou une classe d’hémostatique chirurgical. En l’absence d’étude réalisée spécifiquement dans des populations particulières comme, par exemple, les enfants ou les patients traités par anticoagulants ou antiagrégants plaquettaires, il n’a également pas été possible pour les experts, de préciser quels hémostatiques seraient à privilégier dans ces populations.

Conclusions de la Haute Autorité de santé Le manque d’études de haut niveau de preuves réalisées dans le contexte chirurgical actuel et la pertinence limitée des résultats ont été déplorés. De ce fait, l’évaluation de l’intérêt de ces produits dans la stratégie thérapeutique s’appuie principalement sur l’expertise des professionnels de santé. En l’état actuel des connaissances et en l’absence d’évaluation satisfaisante du bénéfice/risque dans ces situations, la HAS considère que l’utilisation des hémostatiques chirurgicaux n’est pas recommandée : • en l’absence de saignement identifié ; • en présence d’un saignement identifié, en alternative aux méthodes conventionnelles d’hémostase chirurgicale. Les hémostatiques chirurgicaux ne doivent être considérés que comme des méthodes complémentaires aux techniques conventionnelles d’hémostase. La HAS préconise leur utilisation uniquement en dernière intention dans les situations de recours. Des cas particuliers faisant l’objet d’une utilisation consensuelle ou de recommandations de sociétés

R. Aubourg et al. scientifiques ont également pu être distingués. Afin de valider l’intérêt clinique de ces produits dans de nouvelles situations chirurgicales, des études cliniques méthodologiquement bien construites devraient être menées. La revue de la littérature et l’expérience des membres du groupe de travail n’ont pas permis de recommander, dans une situation donnée ou pour une population particulière, un produit ou une classe d’hémostatiques. Dans un souci de bon usage, un meilleur suivi avec le recueil des données sur l’exposition aux hémostatiques chirurgicaux dans le dossier médicochirurgical du patient devrait être réalisé. Sa mise en place de manière systématique devrait permettre d’éviter une perte d’information utile. Le rapport d’évaluation complet, la synthèse et la fiche de bon usage sont accessibles sur le site de la Haute Autorité de santé (www.has-sante.fr).

Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.

Remerciements Membres du groupe de travail : Dr X. Armoiry (pharmacien hospitalier, Lyon), Dr T. Bège (chirurgien digestif, Marseille), Pr F. Chapuis (méthodologiste, Lyon), Pr O. Farges (chirurgien digestif, Clichy), Pr A. Feki (chirurgien dentiste, Strasbourg), Dr J.-M. Herve (chirurgien urologue, Suresnes), Pr B. Jude (hémobiologiste, Lille), Pr D. Maitrot, (neurochirurgien, Strasbourg), Pr M. Marchand (chirurgien cardiaque, Tours), Pr P. M. Mertes (anesthésiste-réanimateur, Nancy), Pr C. Partensky (chirurgien digestif, Lyon), Dr J. Percodani (ORL, Toulouse), Dr G. Pouit (chirurgien maxillofacial, Rennes), Pr T. Reix, (chirurgien vasculaire, Amiens), Pr C. de Riberolles (chirurgien cardiaque, Clermont-Ferrand). Les Pr A. Bernard (chirurgien thoracique, vice-président de la CNEDIMTS, Dijon) et Pr P. Cornu (neurochirurgien, Paris) ont également participé aux réflexions du groupe de travail. Membres du groupe de lecture : Pr J.N. Albertini (chirurgien vasculaire, Saint-Étienne), Dr O. André (chirurgien dentiste, Chambéry), Dr S. Bart (urologue, Pontoise), Dr F. Borie (chirurgien digestif, Nîmes), Dr J.-L. Briard (chirurgien orthopédique, Rouen), Pr A. Cariou (anesthésisteréanimateur, Paris), Pr C. Court (chirurgien orthopédique, Le Kremlin-Bicêtre), Pr E. Darai (gynécologue-obstétricien, Paris), Pr V. Darrouzet (ORL, Bordeaux), Pr P. Decq (neurochirurgien, Créteil), Dr P. Donzeau-Gouge (chirurgien cardiovasculaire, Massy), Pr D. Duveau (chirurgien thoracique et cardiovasculaire, Nantes), Dr C. Espagno, (neurochirurgien, Cornebarrieu), Dr Y. Goueffic (chirurgien vasculaire, Nantes), Dr P. Jammet (chirurgien maxillofaciale, Montpellier), Pr R. Jankowsky (ORL, Nancy), Pr P. Journeau, (chirurgien orthopédique, Nancy), Pr J. Lansac (gynécologueobstétricien, Tours), Dr J.-L. Lorin (chirurgien digestif, Bourg), Pr E. Martinod (chirurgien thoracique, Bobigny), Pr A. Mejean (chirurgien urologue, Paris), Pr P. Paquis (neurochirurgien, Nice), Dr G. Peuch-Lestrade (chirurgien dentiste, Boulogne), Dr J.-L. Retournard (anesthésiste-réanimateur, Metz), Pr M. Samama (anesthésiste-réanimateur, Paris), Dr O. Sellal (pharmacien hospitalier, Nantes), Dr M. Sellam (chirurgien général, L’Aigle), Pr J.J. Tuech (chirurgien digestif, Rouen), Pr N. Venissac (chirurgien thoracique, Nice).