452 n’etait mise en evidence (les pANCA Ctaient generalement de specificitt antiClastase ou anticathepsine G). Apres Parr& de la minocycline, les manifestations cliniques disparaissaient en quelques jours ; l’hepatite cytolytique pouvant durer plusieurs mois avant la normalisation complete des transaminases. La reintroduction de la minocycline dans cinq cas entrainait la reapparition en 24 heures de la fievre et des arthralgies. Une susceptibilite genetique n’est pas exclue; les auteurs ont mis en evidence l’allele HLA-DRB I* 1104 chez quatre des six patients testes, alors que la frequence de cet allele dans la population get&ale est de 12 %. Le second article concerne une etude cas-temoins portant sur une cohorte de 27 688 patients avec acne. Parmi 78 cas potentiels de lupus ou de tableau polyarthralgielpolyarthrite survenus pendant la periode d’observation, 29 (27 femmes et deux hommes) ont CtC retenus pour l’analyse (exclusion des autres cas en raison d’un diagnostic incertain ou de donnees manquantes...). Dix-neuf de ces patients avaient reFu ou recevaient des cyclines. L’incidence globale des syndromes <>etait de 14,2 cas pour 100 000 prescriptions de cyclines (chez la femme 32,7/100 000 prescriptions et 52,8 cas/lOO 000 prescriptions de minocycline). Cent cinquante-deux sujets temoins ont ete sklectionds, apparies par le sexe et par l’age. Le risque relatif de developper un syndrome c
Litterature commentee thyrokliens de synthese ont deja Cte rapport& dans la litttrature. Ces phenomenes auto-immunes induits par la minocycline doivent Ctre connus au moment oti des essais thhapeutiques utilisant la minocycline sont conduits au tours des maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatofde (Tilley et al., Ann Intern Med 1995 ; 122 : 81-9) et, plus recemment, la sclerodermie (Le et al., Lancet 1998 ; 352 : 1755). Si le risque relatif de developper un syndrome lupique en cas de traitement prolong6 par la minocycline est retrouve Clew? dans l’etude cas-ttmoins, le risque absolu reste neanmoins relativement faible rapporte au nombre de prescriptions. Thieny Zenone
HCparine de bas poids molCculaire contre acCnocoumaro1 dans la prophylaxie secondaire de la thrombose veineuse profonde S. Lopaciuk, H. Bielska-Fada, W. Noszczyk, M. Bielawiec, W. Witkiewicz, S. Filipecki, et al Low molecular weight heparin versus acenocoumarol in the secondary prophylaxis of deep vein thrombosis Thromb Haemost 1999 ; 81 : 26-31
Les auteurs ont compare l’administration dune heparine de bas poids moleculaire a la prise d’un antivitaminique K, l’acenocoumarol, en prophylaxie secondaire de la thrombose veineuse profonde. L’intCrCt Ctait de pouvoir traiter certains patients en Cvitant la contrainte des controles de I’INR et en diminuant le risque hemorragique associe aux antivitaminiques K. Deux cent deux patients presentant une thrombose veineuse profonde proximale ont Cte inclus. 11sont Be initialement trait& par des doses ((curatives >>d’heparine de bas poids moleculaire pendant 10 jours, puis soit par de l’acenocoumarol a dose adaptee a 1’INR (n = 101) soit par de la nadroparine 85 UI anti-Xakg/j (n = 101). La duke de ce traitement Ctait de 6 mois mais certains patients du groupe antivitaminique K ont Cte trait& plus longtemps. La duke totale de la surveillance a Cte de 9 mois pour les deux groupes. Pendant cette periode, une thrombose veineuse profonde est survenue chez deux patients sous
heparine de bas poids moleculaire et chez trois sous antivitaminique K. Une embolie pulmonaire s’est produite chez quatre patients du groupe antivitaminique K et aucune du groupe heparine de bas poids moleculaire. Un saignement majeur s’est produit chez cinq des patients sous htparine de bas poids moleculaire et chez sept de ceux sous antivitaminique K. II n’y avait pas de difference significative entre les deux groupes, que ce soit pour la survenue d’une maladie veineuse thromboembolique ou d’un saignement. Le nombre de decks pendant l’etude Ctait de cinq dans le groupe heparine de bas poids moleculaire et de six dans le groupe antivitaminique K. Les auteurs concluent que la nadroparine par voie sous-cutanee a la dose utilisee est aussi efficace et aussi bien toleree que l’acenocoumarol pour la prophylaxie secondaire des thromboses veineuses. Les heparines de bas poids moleculaires ne remplaceront certainement pas les antivitaminique K dans cette indication, mais elles pourraient trouver une place dans le traitement des patients ayant presente une thrombose veineuse profonde en presence d’un facteur de risque transitoire, qui ne necessitent pas une anticoagulation de plus de 3 mois. Les heparines de bas poids moleculaires pourraient &tre un bon traitement en prophylaxie secondaire en cas de contre-indication relative aux antivitaminiques K, en particulier chez les alcooliques et les femmes enceintes. Jo&l Constans
L’effet hypocholestCroli?miant des antimalariques est augment6 chez les patients lupiques trait& par corticoth6rapie P. Rahman, DD. Gladman, MB. Urowitz, K. Yuen, D. Hallett, I.N. Bruce The cholesterol lowering effect of antimalarial drugs is enhanced in patients with lupus taking corticosteroid drugs J Rheumatoll999 : 26 : 32530
La morbidite et la mortalite cardiaques d’origine coronaire sont importantes au tours du lupus. L’hypercholesterolemie, frequente chez les patients lupiques, est un facteur de risque atherogtne reconnu. Plusieurs etudes ont suggtm que les antimala-