Histoplasmose pulmonaire à histoplasma capsulatum variété capsulatum – à propos d’un cas

Histoplasmose pulmonaire à histoplasma capsulatum variété capsulatum – à propos d’un cas

Compte rendu de congrès/Proceeding of congress virales (VIH1/2, HTLV1, EBV, HBV, HCV) ainsi que les PCR à la recherche des virus VIH, HHV8 et B19 sont...

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Compte rendu de congrès/Proceeding of congress virales (VIH1/2, HTLV1, EBV, HBV, HCV) ainsi que les PCR à la recherche des virus VIH, HHV8 et B19 sont négatives. Au retour d’un voyage dans son pays d’origine, la Thaïlande, elle consulte son médecin traitant pour un œdème de la face, une dysphonie d’apparition progressive associée, à une dysphagie. Une lésion cutanée de l’arcade sourcilière droite est également notée. Le diagnostic d’angine est évoqué et la patiente est traitée par antibiotiques qui s’avèrent inefficaces. Une consultation en ORL un mois plus tard met en évidence une infiltration laryngée atypique pour laquelle une biopsie est réalisée. Le diagnostic de tuberculose laryngée est évoqué. La patiente est également adressée en dermatologie pour la persistance de sa lésion de l’arcade sourcilière, ulcérée, inflammatoire et purulente. Les images observées sur les biopsies cutanée et laryngée (MayGrünwald-Giemsa et Gomori-Grocott) montrant des éléments arrondis, sans bourgeonnement, certains allongés, présentant un septum transversal, sont évocatrices d’une infection à Penicillium marneffei. Les cultures sur Sabouraud isolent quatre jours plus tard des colonies d’aspect duveteux et diffusant un pigment rouge vif très caractéristique permettant de confirmer le diagnostic. La patiente a été traitée par Amphotéricine B désoxycholate (Fungizone1) IV pendant 15 jours, relayé par Itraconazole (Sporanox1) per os tant que persiste l’immunodépression. L’évolution est favorable sous traitement. La patiente est adressée en consultation spécialisée pour prise en charge de son immunodépression. Conclusion.— En France, les cas de pénicilliose à Penicillium marneffei sont des cas importés. Il faut savoir évoquer ce diagnostic chez les patients atteints d’une immunodépression autre que celle due au VIH et ayant séjourné en zone endémique. Recommandations.— La manipulation des cultures est soumise à des règles de sécurité biologique. doi: 10.1016/j.mycmed.2011.12.037

Histoplasmose pulmonaire à histoplasma capsulatum varie ´te ´ capsulatum — à propos d’un cas

R. Berrada a,*, H. Naoui a, M. Bouchrik a, Y. Sekkach b, B. Lmimouni a a ´ dicale, ho ˆ pital militaire Service de parasitologie et mycologie me d’instruction Mohammed-V, Rabat, Maroc b ´ decine B, ho ˆ pital militaire d’instruction Service de me Mohammed-V, Rabat, Maroc *Auteur correspondant. Introduction.— L’histoplasmose à Histoplasma capsulatum est une mycose peu décrite au Maroc affectant le sujet immunodéprimé. Nous rapportons l’observation d’une forme pulmonaire chez un patient VIH positif. Observation.— Le patient âgé de 30 ans, célibataire, habitant en milieu rural, sans antécédents particuliers et n’ayant jamais voyagé en dehors du Maroc, est hospitalisé pour un bilan d’adénopathies multiples et syndrome pulmonaire avec toux sèche le tout évoluant dans un contexte fébrile. L’examen mycologique direct du LBA après coloration, met en évidence des levures d’Histoplasma capsulatum varie ´te´ capsulatum. Le traitement par fluconazole est bien supporté avec une bonne évolution clinique. Conclusion.— L’histoplasmose pulmonaire est une affection de diagnostic difficile car pouvant simuler à tout point une tuberculose surtout dans notre contexte marocain. Il s’agit d’une mycose profonde que l’on a rarement l’occasion d’observer. Il faut y penser devant un tableau associant des adénopathies multiples avec syndrome pulmonaire. doi: 10.1016/j.mycmed.2011.12.038

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Les rhinosinusites fongiques à l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat

N. Handor a,*, S. El Alami a, K. Nador b, L. Naha a, M. Iken a, L. Boumhil a, F. Benariba b, B. Lmimouni a a ´ dicale, ho ˆ pital militaire Service de parasitologie et mycologie me d’instruction Mohammed-V, Rabat, Maroc b ˆ pital militaire d’instruction Mohammed-V, Rabat, Service ORL, ho Maroc *Auteur correspondant. Introduction.— La pathologie fongique rhinosinusienne a connu ces dernières années un regain d’intérêt. C’est un problème émergent avec des présentations diverses qui partagent entre elles le développement, dans une ou plusieurs cavités sinusiennes, d’un processus pathologique impliquant des éléments fongiques.Le but de notre travail est de faire une étude descriptive et analytique des rhinosinusites fongiques et de son épidémiologie, d’étudier l’intérêt des prélèvements mycologiques dans le diagnostic positif de ces mycoses et d’identifier les facteurs favorisant leur survenue. Patients et me´thode.— Il s’agit d’une étude prospective s’étendant sur une période de trois mois (1er septembre 2010 au 30 novembre 2010) en collaboration entre le service de Parasitologie et Mycologie Médicale et le service d’ORL à l’hôpital militaire d’instruction Mohammed-V de Rabat. Elle porte sur tous les patients consultants et/ou hospitalisés en ORL et présentant une pathologie sinusienne. Re´sultats.— Durant la période d’étude, 35 patients sont inclus. La rhinosinusite fongique a été retrouvée dans huit cas (22,85 %). Le sinus maxillaire est la localisation la plus fréquente et nous avons aussi trouvé un cas d’atteinte du sinus ethmoïdal. Les facteurs de risque des patients atteints de rhinosinusite fongique sont dans la plupart des cas des soins dentaires (37,50 %). La présence d’un corps étranger d’origine dentaire est évocatrice d’une sinusite caséeuse souvent fongique. Les champignons isolés sont Aspergillus niger, Aspergillus fumigatus et Candida sp. Conclusion.— La prise en charge de la rhinosinusite fongique inclue le diagnostic mycologique ainsi que l’étude des facteurs favorisant leur survenue. Aussi, la relation étroite de sinusite maxillaire avec les soins dentaires, ainsi que leur caractère souvent asymptomatique donnent une place importante aux chirurgiens dentistes pour leur prévention et leur dépistage. doi: 10.1016/j.mycmed.2011.12.039

Évaluation de la contamination fongique des archives et des symptômes ressentis par le personnel

S. Roussel a,*, G. Reboux a, L. Millon a, M.-D. Parchas b, M. Vacheyrou a, S. Boudih c,d, F. Skana a, M. Delaforge d, M.S. Rakotonirainy c a Department of parasitology-mycology, UMR/CNRS chronoenvironnement 6249, CHU J.-Minjoz, 3, boulevard Fleming, 25030 Besanc¸on, France b ´ riel des archives de France, 56, rue des Service interministe Francs-Bourgeois, 75141 Paris cedex, France c Centre de recherche sur la conservation des collections (CRCC), ´ um national d’histoire naturelle, centre national USR 3224, muse ` re de la Culture et de la de la recherche scientifique, ministe Communication, 36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire, CP21, 75005 Paris, France d CEA saclay, iBiTec-S, SB2SM, URA 2096 CNRS, 91191 Gif-sur-Yvette cedex, France *Auteur correspondant. Les moisissures qui dégradent les documents dans les centres d’archives peuvent avoir un impact sur la santé du personnel, selon les niveaux d’exposition, les espèces présentes et les facteurs individuels. L’objectif de cette étude (programme PNRCC, ministère