Communications affichdes
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Communication affich~e 66
Lymphome B cutand plasmablastique post-transplantation & type d'ulc~re de jambe : premiere observation T. Boye 1, P. Calvet2, B. Fournierl, B. Guennoc 1, d.J. Grob 3, L. Xerri 4, F. Carsuzaa1
Les syndromes lymphoprofifdratifs post-transplantation (SLPT) cardiaque ou pulmonaire constituent la 3 e cause de mortalit6 (incidence x 100 ; mortalit6 60 %). Les localisations cutanaes prdvalentes sont excepfionnelles. O b s e r v a t i o n : Mine B, 68 ans, 6tait adressae pour un nodule ulcar6 hamorragique ma116olaire interne droit progressivement davelopp6 depuis un an. Les antacadents 6taient marquas par une greffe cardiaque en 1991. Le traitement comportait 1' association de ciclosporine (Naoral ® : 110 mg/j, de prednisone (Cortancyl® : 5 rag/j) et d'un traitement antihypertenseur (furosamide-acabutolol). L'examen clinique 6tait normal en dehors de la 16sion cutanae : absence d'autre nodule, aires ganglionnaires superficielles fibres, absence d'organomagalie. Les examens suivants 6talent normaux : hamogramme, 61ectrophor~se des protaines, tanx de LDH et 132microglobuline, examen ORL, myalogramme et BOM, TDM thoraco-abdominopelvienne et carabrale. Une histologie cutan6e objectivait une prolifdration lympho[de B de type lymphome plasmablastique. La sarologie EBV 6tait naga-
five. Le traitement comportait une radiotharapie et la diminution de la dose de ciclosporine. Le recul est limit6 (3 mois). C o m m e n t a i r e s : les SLPT (phanotype B - EBV + darts 90 % des cas) se daveloppent prafarentiellement dans des sites extraganglionnaires, sphere gastro-intestinale et syst~me nerveux central en particulier. Les localisations cutanaes sont habituellement contemporaines de formes dissaminaes (Schumann KW, et al. JAAD 2000 ; 42 ; 923-6). Un seul cas de forme cutanae localisae est dacrit dans la littarature chez un transplant6 ranal (Gonthier DM, et al. Am J Kidney Dis 1992 ; 19 : 600-3). Le lymphome plasmablastique observ6 aux stades 6voluas de 1'infection ~t VIH (localisation buccale) n ' a jamais 6t6 rapport6 en tant que SLPT.
1Service de dermatologie, 2d#partement d'anatomopathologie, HIA SainteAnne, 83800 Toulon Naval ; 3service de dermatologie, hSpital SainteMarguerite, 270, boulevard Sainte-Marguerite, 13009 Marseille ; 4service d'anatomopathologie, Institut Paoli-Calmette, 239, boulevard SainteMarguerite, 13273 Marseille cedex 09, France
Communication affichOe 67
Hyperdosinophilie r6vdlant un lymphome T intestinal F: Badet 1, M. Pavic 1, H. DumoucheP, G. Salles2, F. Berger3, C. Grange 1, D. VitaI-Durand 1, H. Rousset 1
Les lymphomes T intestinaux sont tr~s rares (moins de 5 % des lymphomes digestifs), et de haute malignita. Nous rapportons l'observation d'un patient de 54 arts, sans antacadent particulier, prasentant depuis 1 an des douleurs ganaralisaes chroniques 6tiquetaes fibromyalgie. Un mois avant la prise en charge apparaissent des douleurs abdominales, des vomissements et un amaigrissement de 10 kg, concomitants d'une hyperaosinophilie massive 5 86 000 6osinophiles/mm3. On palpe une masse de 10 cm dans l'hypochondre gauche. Le scanner abdominal montre une infiltration de la graisse masentarique des premieres anses gales. Le transit dn grale confirme la prasence d'une masse daveloppde aux dapens de la premiere arise jajunale. L'entaroscopie montre des lasions ulcaraes du jajunum. La rasection de la tumeur permet de faire le diagnostic de lymphome T avec envahissement masentarique et ganglionnaire par des 6osinophiles, sans atrophie villositaire intestinale.
La moelle osseuse est massivement envahie par des 6osinophiles, sans syndrome lymphoprolifaratif, ni myaloprolifaratif. Les anticorps anti-endomysium sont ndgatifs et le patient ne prasente aucun signe clinique ou biologique de malabsorption. Le taux d'IL 5 est 61eva. Cette observation est ~t notre connaissance le premier cas dacrit de lymphome T associ6 ~t une telle hyperaosinophilie. L'hyperaosinophilie sanguine et tissulaire est rare au cours des lymphomes intestinaux (1 ~t5 %) exceptionnellement suparieure g 11 G/ L e t serait liae ~ la sacrdtion de cytoldnes dont I'IL 5. Si la survenue d'un lymphome T primitif du grale est une complication connue d'une maladie c0eliaque, elle est 6galement possible de novo comme darts notre observation. 1Service de m#decine interne, 2service d'hematologie, aservice d'anatomopathologie, centre hospitalier Lyon-Sud, 69310 Pierre-B#nite, France
Rev Mad Interne 2002 ; 23 Suppl 1