Communications orales Korea; AstraZeneca; Bayer; BIOVEN; Brystol-Myers-Squibb; Lilly; Merck Serono Serbia; Mylan; Novartis; Pfizer; Roche, est consultant pour AstraZeneca; Boehringer Ingelheim; Bristol-Myers Squibb; Merck Sharp & Dohme; Novartis; Pfizer/EMD Serono; Roche, a un conflit d’intérêt avec AstraZeneca; Bristol-Myers Squibb; Merck Sharp & Dohme; Roche, V. Chiarion Sileni est consultant pour BristolMyers Squibb; Merck Serono; MSD Oncology; Novartis; Pierre Fabre; Roche; Roche, a un conflit d’intérêt avec Bristol-Myers Squibb; Novartis, I. Marquez-Rodas est consultant pour Amgen; AstraZeneca; Bioncotech; Bristol-Myers Squibb; Incyte; Merck Serono; MSD; Novartis; Pierre Fabre; Roche; Sanofi, a un conflit d’intérêt avec Bioncotech; Bristol-Myers Squibb; MSD; Roche, M. Butler a rec ¸u une subvention de la part de Merck; Takara Bio, est consultant pour Adaptimmune; Brystol-Myers-Squibb; EMD Serono; Genzyme; GlaxoSmithKline; Immunocore; Immunovaccine; Merck; Novartis, a un conflit d’intérêt avec Brystol-Myers-Squibb; Merck; Novartis; Roche, M. Maio a rec ¸u une subvention de la part de BMS, est consultant pour BMS, Roche, and MSD, a un conflit d’intérêt avec BMS, Roche, and MSD, M. Middleton a rec ¸u une subvention de la part de Amgen (Inst); Array BioPharma (Inst); AstraZeneca (Inst); BristolMyers Squibb (Inst); Immunocore (Inst); Merck (Inst); Millennium (Inst); Novartis (Inst); Pfizer (Inst); Regeneron (Inst); Replimune (Inst); RigonTEC (Inst); Roche (Inst); TC Biopharm (Inst); Vertex (Inst), est consultant pour BiolineRx; Bristol-Myers Squibb; CytomX Therapeutics; Immunocore; Johnson & Johnson; Merck; Newlink Genetics; Novartis; RigonTEC, a un conflit d’intérêt avec Amgen; Roche; Merck, H. Tang est employé de Bristol-Myers Squibb, A. Saci est employé de Bristol-Myers Squibb, V. de Pril est employé de Bristol-Myers Squibb, M. Lobo est employé de Bristol-Myers Squibb, J. Larkin a rec ¸u une subvention de la part de Achilles Therapeutics (Inst); AVEO (Inst); Bristol-Myers Squibb (Inst); Covance (Inst); Immunocore (Inst); MSD (Inst); Nektar (Inst); Novartis (Inst); Pfizer (Inst); Roche (Inst), est consultant pour Achilles Therapeutics; AstraZeneca; Boston Biomedical; Bristol-Myers Squibb; Eisai; EUSA Pharma; GlaxoSmithKline; Imugene; Incyte; iOnctura; Ipsen; Kyocera; Merck Serono; MSD; Nektar; Novartis; Pfizer; Pierre Fabre; Roche/Genentech; Sectra; Vitaccess, a un conflit d’intérêt avec Achilles Therapeutics; AstraZeneca; Boston Biomedical; BristolMyers Squibb; Eisai; EUSA Pharma; GlaxoSmithKline; Imugene; Incyte; iOnctura; Ipsen; Kyocera; Merck Serono; MSD; Nektar; Novartis; Pfizer; Pierre Fabre; Roche/Genentech; Sectra; Vitaccess, P. A. Ascierto a rec ¸u une subvention de la part de Array BioPharma (Inst); Bristol-Myers Squibb (Inst); Roche/Genentech (Inst), est consultant pour Amgen; Array BioPharma; AstraZeneca; BristolMyers Squibb; Genmab; Idera; Immunocore; Incyte; MedImmune; Merck Serono; Merck Sharp & Dohme; Newlink Genetics; Novartis; Pierre Fabre; Roche/Genentech; Sandoz; Sanofi; Sun Pharma; Syndax; Ultimovacs, a un conflit d’intérêt avec Merck Sharp & Dohme. 夽
Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : https://doi.org/10.1016/j.annder. 2019.09.108. https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.108 CO 097
Hyperprogression sous traitement par anti-PD-1 pour les patients ayant un mélanome de stade III non résécable ou de stade IV métastatique夽 E. Colle 1,∗ , S. Dalle 2 , L. Mortier 3 , B. Guillot 4 , C. Dutriaux 5 , M.-T. Leccia 6 , S. Dalac 7 , D. Legoupil 8 , J. Dequatrebarbes 9 , H. Montaudié 10 , A. Jean-Philippe 11 , F. Brunet-Possenti 12 , P. Saiag 13 , L.-T. Vu 1 , M. Momenzadeh 1 , C. Allayous 1 , R. Porcher 14 , B. Oriano 14 , B. Dréno 15 , C. Lebbé 1 , et MelBase, GCC 1 Dermatologie, hôpital Saint-Louis, Paris
A103 2 Dermatologie, Cancer Research Center of Lyon, Claude-Bernard Lyon 1 University, Lyon 3 Dermatologie, CHRU de Lille, Lille 4 Dermatologie, CHU de Montpellier, Montpellier 5 Dermatologie, CHU de Bordeaux, Bordeaux 6 Dermatologie, CHU de Grenoble, Grenoble 7 Dermatologie, CHU de Dijon, Dijon 8 Dermatologie, CHU de Brest, Brest 9 Dermatologie, CHR Annecy Genevois, Annecy 10 Dermatologie, CHU de Nice, Nice 11 Dermatologie, CHU d’Amiens, Amiens 12 Dermatologie, hôpital Bichat, Paris 13 Dermatologie, hôpital Ambroise-Paré, Boulogne-Billancourt 14 Biostatistiques, hôpital Saint-Louis, Paris 15 Dermatologie, CHU de Nantes, Nantes, France ∗ Auteur correspondant.
Introduction Les anti-PD-1 (APD) ont bouleversé le traitement de nombreux cancers. Aux côtés des patients soit en réponse, soit progresseurs, ont été individualisés des pseudo-progresseurs (augmentation initiale de la masse tumorale avant réponse) et des hyperprogresseurs (HP) caractérisés par une augmentation rapide et inattendue de la masse tumorale avec décès précoce. Ces HP ont été décrits dans de nombreux cancers (ORL, poumon, vessie) chez environ 10 % des patients, toutes tumeurs confondues. Cependant, ces HP ne sont pas documentés dans le mélanome de stade III non résécable ou de stade IV métastatique. Matériel et méthodes Les caractéristiques de 793 patients traités par APD (nivolumab ou pembrolizumab) entre juillet 2014 et mai 2018 ont été recueillies via la cohorte MelBase, une biobanque franc ¸aise, prospective et multicentrique (NCT02828202). Les patients HP (n = 82) ont été identifiés par l’association des critères suivants: — ECOG à 0-1 et LDH normaux à l’initiation du traitement, — progression ou décès dans les 3 mois comme meilleure réponse, — ECOG 3 ou 4 ou LDH élevés à 3 mois. Nous décrivons les caractéristiques initiales des patients HP et les données de survie en comparaison aux patients non HP. Résultats Le suivi médian était de 11,3 mois (Q1—Q3 4,8—23,6). Les caractéristiques des patients sont résumées dans le tableau 1 et les estimations de la survie dans le tableau 2. 41 % des patients HP sont décédés dans les 3 mois après le début du traitement. Sur les 59 % de patients HP vivants à 3 mois, 12 % ont poursuivi l’APD et 89 % sont morts dans l’année suivant l’initiation du traitement. Parmi les patients non-HP, 23 % sont décédés à la 1ère progression; parmi les 77 % de patients encore en vie à la 1re progression, 15 % ont continué l’APD et 26,3 % (IC95 7,8—13,6) sont encore en vie 1 an après la 1re progression. Conclusion Pour la 1re fois dans la littérature, nous montrons, dans une large série de patients en vie réelle que le phénomène d’HP sous APD existe aussi dans le mélanome avancé. Ces HP sont particuliers par une grande représentation du stade M1 C et notamment par la présence de métastases hépatiques. Cependant, ce phénomène moléculaire est largement incompris dans la plupart des cancers jusqu’à présent et sera étudié dans le mélanome à l’aide de la biobanque MelBase. Mots clés Anti PD1 ; Hyperprogression ; Immunothérapie Annexe A Matériel complémentaire Le matériel complémentaire accompagnant la version en ligne de cet article est disponible en ligne sur : https://doi.org/10.1016/ j.annder.2019.09.109. Déclaration de liens d’intérêts E. Colle a rec ¸u une subvention de la part de Servier, S. Dalle a rec ¸u une subvention de la part de BMS, Roche, a un conflit d’intérêt avec Membre de la famille chez Sanofi, L. Mortier a rec ¸u une subvention de la part de Roche, BMS, Novartis, MSD, Amgen, Pierre Fabre, Sanofi, Merck, est consultant pour Roche, BMS, Novartis, MSD, Amgen, Pierre Fabre, Sanofi, Merck, C.
A104 Dutriaux a rec ¸u une subvention de la part de BMS, Novartis, MSD, Pierre Fabre, est consultant pour BMS, Novartis, MSD, Pierre Fabre, M.-T. Leccia: Aucun conflit à déclarer, S. Dalac a rec ¸u une subvention de la part de BMS, D. Legoupil: Aucun conflit à déclarer, J. Dequatrebarbes a rec ¸u une subvention de la part de MSD, BMS, Janssen, H. Montaudié a rec ¸u une subvention de la part de LeoPharma, BMS, Novartis, est consultant pour Pierre Fabre, BMS, MSD, Ph. Saiag a rec ¸u une subvention de la part de Pierre Fabre, MSD, BMS, Novartis, Array, Roche, Sanofi, Merck, est consultant pour Pierre Fabre, MSD, BMS, Novartis, Array, Roche, Sanofi, Merck, C. Allayous a rec ¸u une subvention de la part de BMS, Roche, Amgen, C. Lebbé a rec ¸u une subvention de la part de Roche, BMS, Novartis, Amgen, MSD, Pierre-Fabre, Pfizer, Incyte, est consultant pour Roche, BMS, Novartis, Amgen, MSD, a un conflit d’intérêt avec AVANTIS (board). Les autres auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. 夽 Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : https://doi.org/10.1016/j.annder. 2019.09.109.
JDP 2019 biothérapie large spectre est indispensable mais la négativité du bilan infectieux et la présence d’un rash cutané doivent faire débuter rapidement une corticothérapie systémique. Conclusion Les cliniciens doivent savoir évoquer un SRC dont la prise en charge impose la mise en route précoce d’une corticothérapie parfois contre intuitive devant un tableau d’allure septique. La vigilance doit être particulièrement importante chez les patients exposés aux BRAF-MEK inh dans les suites d’un anti-PD1. Mots clés Mélanome ; Syndrome de relargage cytokinique ; Thérapeutique Annexe A Matériel complémentaire Le matériel complémentaire accompagnant la version en ligne de cet article est disponible en ligne sur : https://doi.org/10.1016/ j.annder.2019.09.110. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.109
夽 Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : https://doi.org/10.1016/j.annder. 2019.09.110.
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Syndromes de relargage cytokinique chez des patients traités pour un mélanome métastatique夽 G. Guichard ∗ , N. Malissen , F. Amatore , S. Monestier , M.-A. Richard , C. Gaudy-Marqueste , J.-J. Grob Service de dermatologie et cancérologie cutanée, CHU Timone, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Introduction Des cas de syndromes de relargage cytokinique (SRC), défini par une hyperthermie ≥ 39 ◦ C et un syndrome inflammatoire biologique avec bilan infectieux négatif, ont été rapportés chez des patients (pts) traités par anti-PD1 ou BRAF-MEK inh, pour un mélanome métastatique (MM). Nous en rapportons une série de cas. Matériel et méthodes Etude rétrospective monocentrique de pts traités par anti-PD1 ou BRAF-MEK inh pour un MM entre sept 2016 et nov 2018 et hospitalisés pour un tableau évocateur de SRC. Résultats Nous avons identifié 12 tableaux de SRC chez 9 pts sur un total de 348 pts traités (2,6 %). Les SRC survenaient sous BRAFMEK inh dans 10 cas, prescrits dans les suites d’un anti-PD1 dans 9 cas. Un cas survenait sous spartalizumab + capmatinib et un autre sous pembrolizumab. Deux pts ont eu plusieurs épisodes successifs de SRC. Le délai médian d’apparition des symptômes par rapport à l’introduction du traitement systémique était de 12 jours. Tous avaient une fièvre ≥ 39 ◦ C, une tachycardie et une polypnée. Un rash maculo-papuleux et des myalgies étaient observés dans 67 % des cas ; une hypotension artérielle, une hypoxie et un syndrome confusionnel dans 50 % des cas et des anomalies hématologiques et biochimiques dans tous les cas (tableau 1). La moitié des pts nécessitait un transfert en réanimation. Une antibiothérapie probabiliste était débutée dans 10 cas complétée d’une corticothérapie systémique dans 5 cas, après un délai moyen de 8 jours. La récupération était complète pour tous les pts qui recevaient une corticothérapie systémique tandis que 4 pts qui n’avaient pas rec ¸u de corticothérapie décédaient. Quatre pts traités par BRAF-MEK inh était switchés pour un anti-PD1, 2 reprenaient une autre association de BRAFMEK inh avec récidive du SRC après 7 et 11 jours, 1 poursuivait le spartalizumab seul, et un pt était perdu de vue. Discussion Dans la forme sévère du SRC, principalement décrit après utilisation de CAR-T cells, peuvent apparaître des signes de choc, une CIVD ou un syndrome d’activation macrophagique (SAM) pouvant aller jusqu’à une défaillance multi-viscérale. Le diagnostic différentiel avec un sepsis est difficile du fait de manifestations clinico-biologiques similaires. La mise en route précoce d’une anti-
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Facteurs associés à la progression/survie — Arbres de régression : étude de suivi de cohorte de 5 ans des patients ayant initié le pembrolizumab en traitement de leur mélanome avancé pendant son ATU P. Saiag 1,∗ , N. Meyer 2 , C. Dutriaux 3 , L. Benmahammed 4 , O. Morsli 4 , A. Spampinato 4 , J.-M. Fayette 5 , L. Mortier 6 , J.-J. Grob 7 1 Dermatologie, Université de Versailles, Boulogne-Billancourt 2 IUCT-Oncopole, Toulouse 3 Unité INSERM U1035, Université de Bordeaux, Bordeaux 4 MSD France, Courbevoie 5 ClinSearch, Malakoff 6 Université Lille, Lille 7 Université d’Aix-Marseille, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Introduction Les données sur les facteurs pronostiques des traitements du mélanome par anti-PD-1 sont limitées, en particulier en vie réelle où les pts avec métastases cérébrales (MC) sont fréquents. Matériel et méthodes Nous avons étudié une cohorte ambispective, multicentrique de pts atteints de mélanome au stade avancé ayant initié le traitement par pembrolizumab entre mai 2014 et septembre 2015 (CCTIRS, n◦ 15.640, base de données gelée le 15/01/2019). Les patients ont été classés selon les 7e et 8e éditions de l’AJCC. La survie globale (OS) et sans progression (PFS) ont été analysées par la méthode Kaplan-Meier, et modélisées avec une régression multivariée de Cox pour calculer les rapports de risque (HR) et les intervalles de confiance à 95 % (IC 95 %). Les sous-groupes de risque ont été identifiés à l’aide d’analyses CART (classification et arbre de régression), et le seuil de significativité a été fixé à p < 0,05. Résultats Dans cette cohorte de 687 pts (ratio homme/femme : 1,15), la PFS et l’OS médianes étaient respectivement de 3,2 mois (IC 95 % [2,9—3,6]) et de 14,5 mois (IC 95 % [12.0—17,7]). L’OS à 2 et 3 ans était de 38,0 % et de 31,5 %. Le taux de réponse complète et/ou partielle était de 34,4 %. En utilisant la 7e édition de l’AJCC, les facteurs indépendants, statistiquement significatifs et prédictifs d’une diminution de l’OS étaient le score ECOG > 1, un taux élevé de LDH, la présence de MC, et ceux prédictifs d’une PFS diminuée étaient le score ECOG > 1, un taux élevé de LDH, et le statut non naïf (précédemment traités pour le mélanome avancé). Avec la 8e