Impact de la chimioradiothérapie sur le contrôle local et le temps sans traitement dans l’essai de phase III LAP07

Impact de la chimioradiothérapie sur le contrôle local et le temps sans traitement dans l’essai de phase III LAP07

Communications orales / Cancer/Radiothérapie 18 (2014) 583–590 « maximum standardized uptake value » (SUVmax) et le volume tumoral métabolique (MTV) ...

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Communications orales / Cancer/Radiothérapie 18 (2014) 583–590

« maximum standardized uptake value » (SUVmax) et le volume tumoral métabolique (MTV) de la lésion primitive (en centimètres cube) défini à l’aide d’un logiciel de segmentation automatique « fuzzy locally adaptative bayesian » (FLAB). L’analyse statistique a été réalisée avec le logiciel SAS. Des courbes ROC (receiver operating chracteristic) ont été réalisées pour chaque critère avec les seuils validés dans des modèles de Cox. Résultats Le suivi médian était de 18,6 mois (1,7–83,1). La durée médiane de survie globale était de 20,0 mois (intervalle de confiance à 95 % : 13,4–28,8). Le stade ganglionnaire et le SUVmax ne permettaient pas de discriminer des groupes de patients avec une survie différente. En revanche, le MTV-FLAB avec un seuil à 18 cm3 permettait de déterminer deux groupes : si la MTV-FLAB était de moins de 18 cm3 , la survie était de 26,2 mois, dans le cas contraire de 12,5 mois (p = 0,0215). Conclusion L’extension ganglionnaire et le SUV ne sont pas des facteurs pronostiques, alors que la MTV-FLAB semble être un facteur pronostique fiable qui mérite d’être évalué dans une plus grande cohorte. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.011 CO 10

Traitement des carcinomes hépatocellulaires par irradiation stéréotaxique robotisée

A. Huertas ∗ , A. Baumann , D. Peiffert Institut de cancérologie de Lorraine Alexis-Vautrin, Nancy, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Huertas) Objectif Décrire le contrôle local, la survie globale, la survie sans progression et la toxicité de la radiothérapie stéréotaxique par CyberKnife® et rechercher les facteurs associés dans le traitement des carcinomes hépatocellulaires non opérables. Matériel et méthodes Les dossiers de 77 patients atteints au total de 97 carcinomes hépatocellulaires traités entre 2007 et 2013 à l’institut de cancérologie de Lorraine ont été étudiés rétrospectivement. Le plan de traitement prévoyait 45 Gy en trois fractions sur l’isodose 80 %. La réponse thérapeutique a été évaluée selon les critères RECIST (Response Evaluation Criteria In Solid Tumors). Le contrôle local, la survie globale et la survie sans progression ont été décrits par la méthode de Kaplan-Meier. Résultats Le suivi médian était de 12 mois. La probabilité de contrôle local était de 99 % à 1 an et 2 ans, avec un cas unique de récidive dans la cible, celle de survie globale était de 83,1 % à 1 an et 57,5 % à 2 ans, celle de survie sans progression à 1 et 2 ans, respectivement de 72,7 % et 52,9 %. En analyse multifactorielle, le sexe féminin (Hazard Ratio [HR] : 7,6 [2,9–19,3]), l’antécédent de traitement local (HR : 0,10 [0,01–0,80]), le stade BCLC (Barcelona Clinic Liver Cancer) (HR 3,96 [1,45–10,78]) et le diamètre tumoral (HR 7,25 [2,01–26,14]) étaient des facteurs pronostiques de survie globale. Un score de Child B (HR 4,41 [1,32–14,74]), un nombre de lésions supérieur à un (HR 7,06 [2,14–23,28]) et la localisation tumorale dans le foie gauche (HR 3,48 [1,12–19,86]) étaient significativement associés à une plus grande toxicité hépatique. Conclusion La radiothérapie stéréotaxique est un traitement ablatif simple et efficace en termes de contrôle local, peu invasif et bien toléré. La toxicité est majoritairement liée au terrain cirrhotique. Des études prospectives sont nécessaires pour définir sa place dans la stratégie thérapeutique. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.012

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Impact de la chimioradiothérapie sur le contrôle local et le temps sans traitement dans l’essai de phase III LAP07 F. Huguet 1,∗ , P. Hammel 2 , D. Vernerey 3 , J. Van Laethem 4 , D. Goldstein 5 , B. Glimelius 6 , F. Bonnetain 3 , C. Louvet 7 1 Hôpital Tenon, Paris, France 2 Hôpital Beaujon, Clichy, France 3 CHU de Besanc¸on, Besanc¸on, France 4 Hôpital Erasme, Bruxelles, Belgique 5 Prince of Wales Hospital, Randwick, Australie 6 Uppsala University, Uppsala, Suède 7 Institut mutualiste Montsouris, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : fl[email protected] (F. Huguet) Objectif Dans l’essai multicentrique de phase III LAP07, après quatre mois de chimiothérapie d’induction (la chimioradiothérapie n’améliorait pas la probabilité de survie globale par comparaison à la chimiothérapie), mais l’impact de la chimioradiothérapie sur le contrôle locorégional n’était pas connu. Patients et méthodes Les patients atteints d’un cancer du pancréas localement évolué ont d’abord été randomisés entre une chimiothérapie par gemcitabine ou par gemcitabine et erlotinib. Les patients dont la maladie était contrôlée après quatre mois de chimiothérapie ont ensuite été randomisés entre deux mois supplémentaires de chimiothérapie ou une chimioradiothérapie de 54 Gy avec de la capécitabine en concomitance. L’objectif principal était l’évaluation de la survie globale chez les patients ayant accédé à la deuxième randomisation. Résultats Parmi les 442 patients inclus, 269 étaient en situation de contrôle tumoral après quatre mois de chimiothérapie ont été randomisés entre le bras chimiothérapie (n = 136) et celui chimioradiothérapie (n = 133). La survie globale n’était pas significativement différente entre les deux bras (15,2 contre 16,5 mois, p = 0,8). Au moment de l’analyse, 238 patients avaient été en situation de progression tumorale, locorégionale pour 96 (50,5 %) et métastatique pour 97 (49,5 %). Dans le bras chimioradiothérapie, il y a eu moins de progressions locales que dans le bras chimiothérapie (34 % contre 65 %, p < 0,0001). La médiane du temps sans traitement (avant reprise de la chimiothérapie) était plus longue dans le bras chimioradiothérapie que dans celui chimiothérapie (159 contre 96 jours, p = 0,05). Conclusion Même si la survie globale n’était pas longue dans le bras chimioradiothérapie, chez les patients en situation de contrôle tumoral après quatre mois de chimiothérapie eu avaient moins de progressions locales et un temps sans traitement plus long après chimioradiothérapie. Cela pourrait se traduire par une meilleure qualité de vie. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.013 CO 12

Radiothérapie stéréotaxique fractionnée des métastases ganglionnaires : contrôle local, facteur prédictif, toxicité

W. Waissi ∗ , D. Antoni , N. Bauer , J. Clavier , M. Pop , P. Salze , P. Truntzer , C. Schumacher , A. Keller , G. Noël Département universitaire de radiothérapie, centre Paul-Strauss, Strasbourg, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (W. Waissi)