Impact de la fréquence des exacerbations sévères sur la survie des patients porteurs de BPCO

Impact de la fréquence des exacerbations sévères sur la survie des patients porteurs de BPCO

19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 253 Impact de la fréquence des exacerbations sévères sur la sur...

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19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 253

Impact de la fréquence des exacerbations sévères sur la survie des patients porteurs de BPCO A. Ben Saad , S. Cheikh Mhamed , I. Elmjendel , H. Mribah , I. Touil , S. Joobeur , A. Omrane , S. Blel , N. Rouatbi , A. El Kamel Service de pneumologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie Introduction Les exacerbations aiguës (EA) sévères de BPCO ont un impact péjoratif sur l’évolution et la survie des patients BPCO. Objectifs Déterminer l’impact du nombre des exacerbations sévères sur la survie des patients BPCO. Patients et méthodes Étude rétrospective portant sur les dossiers des patients porteurs de BPCO hospitalisés et/ou suivis à la consultation. La survie était déterminée à partir des dossiers en cas de mortalité intrahospitalière et par contact téléphonique pour les autres cas. Nous avons comparé la survie de nos patients en fonction du nombre d’EA sévères (groupe 1 : 0 EA sévère (250 patients), groupe 2 : 1—2 EA sévères/an (771 patients) et groupe 3 : plus de 2 EA sévères/an [279 patients]). La survie était étudiée par la méthode de Kaplan-Meier. Résultats L’étude a inclus 1300 patients BPCO avec un âge moyen de 66 ans, 97 % de genre masculin, 97 % sont des fumeurs avec une consommation moyenne de 57 PA. Le nombre moyen d’exacerbations par an est de 2,6. Soixante-quatre pour cent étaient GOLD 3 et 4 et 93 % étaient groupe C et D. Le VEMS moyen était de 1,24 L (45 %). L’étude de la survie en fonction du nombre d’exacerbations sévères par an a objectivé une augmentation du taux de mortalité avec le nombre d’exacerbations sévères. La médiane de survie était respectivement de 240, 72 et 48 mois pour les groupes 1, 2 et 3 (Log Rank : p < 0,001, Breslow : p < 0,001). La survie à 5 ans était respectivement de 98 %, 59 % et 43 % pour les groupes 1, 2 et 3. Conclusion La survie des patients BPCO diminue significativement avec la fréquence des exacerbations sévères. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.513 254

Facteurs prédictifs de réhospitalisation après une première exacerbation sévère de BPCO A. Ben Saad , S. Cheikh Mhamed , A. Omrane , H. Mribah , S. Blel , S. Joobeur , I. Elmjendel , I. Touil , N. Rouatbi , A. El Kamel Service de pneumologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie Objectifs Déterminer les facteurs prédictifs de réhospitalisation durant l’année suivant une première hospitalisation pour exacerbations aiguës (EA) BPCO. Patients et méthodes Étude rétrospective portant sur 1050 dossiers des patients porteurs de BPCO hospitalisés pour EABPCO (exacerbations sévères) avec un recul de plus d’1 an. Nous avons comparé 2 groupes de patients : groupe 1 : patients réhospitalisés pour EA durant la première année suivant l’hospitalisation pour EABPCO (328 patients, 31 %) ; groupe 2 : patients non réadmis pour EA durant l’année suivant l’hospitalisation pour EABPCO (69 %). Résultats L’étude a inclus 1050 patients BPCO hospitalisés pour EABPCO : 97 % genre masculin, âge moyen : 67 ans, 97 % des patients sont tabagiques avec une consommation moyenne de 59 PA. Il n’y avait pas de différence concernant l’âge, le genre et l’intensité de l’intoxication tabagique entre les 2 groupes. Les patients de groupe 1 sont plus symptomatiques que le groupe 2 (mMRC ≥ 2 : 81 % vs 55 %, p < 0,001), sont plus souvent GOLD 3—4 (81 % vs 65 %, p < 0,001), ont un VEMS plus bas (1L vs 1,25 L, p < 0,001), ont une

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obstruction bronchique plus sévère (VEMS/CVF = 55 % vs 58,5 %, p < 0,001), une PaO2 plus basse (64 vs 70 mmHg, p < 0,001), une PaCO2 plus élevée (43,1 vs 40,5 mmHg, p < 0,001) avec un déclin annuel du VEMS plus accéléré (−61,7 vs −51 mL/an, p = 0,011) ainsi qu’un taux plus élevé de comorbidités cardiovasculaires (p = 0,038) et du diabète (p = 0,002). Conclusion La sévérité de l’altération de la fonction respiratoire, le déclin accéléré du VEMS et la présence de comorbidités constituent les principaux facteurs prédictifs de réhospitalisation précoce pour EABPCO. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.514 255

Effets du tabagisme sur l’inflammation systémique chez les patients présentant une bronchopneumopathie chronique obstructive L. Boussoffara , N. Keskes Boudawara , S. Bouchareb , H. Khelil , R. Oija , M. Sakka , J. Knani Service de pneumologie, hôpital Tahar Sfar, Mahdia Tunisie Introduction Les marqueurs et les mécanismes qui caractérisent l’inflammation systémique de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) restent imprécis, de même que leurs corrélations avec le statut tabagique. But Évaluer les marqueurs de l’inflammation dans le sang périphérique selon le statut tabagique des patients BPCO. Patients et méthodes Trente-neuf patients ayant une BPCO à l’état stable ont été colligés. Tous ces patients n’avaient aucune autre comorbidité respiratoire ou extrarespiratoire. Une numération formule sanguine, une vitesse de sédimentation, une CRP et une électrophorèse des protides avaient été réalisée pour tous ces patients. La corrélation entre le dosage des différents marqueurs sériques de l’inflammation systémique et le statut tabagique avait été étudiée. Résultats Seize patients étaient des ex-fumeurs et 23 patients étaient encore fumeurs. La comparaison de ces deux groupes de patients avait permis de retrouver une inflammation systémique plus importante dans le groupe de patients tabagiques mais sans différence statistiquement significative entre les deux groupes. L’analyse en régression logistique multivariée n’avait pas permis de retrouver une relation significative entre les marqueurs de l’inflammation et le tabagisme. Conclusion Le tabagisme serait associé à une inflammation systémique plus élevé chez les patients atteints de BPCO. Des études à plus large échelle seraient nécessaires pour mieux évaluer ces processus inflammatoires systémiques. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.515 256

Profil étiologique du trouble ventilatoire restrictif : à propos de 102 cas F. Badri , H. Sajiai , H. Serhane , S. Ait Batahar , L. Amro , A. Alaoui Yazidi Service de pneumologie, hôpital Arrazi, Marrakech, Maroc Introduction Le trouble ventilatoire restrictif est caractérisé par une diminution de la capacité pulmonaire totale accompagnée d’une réduction de la capacité vitale. Objectif Étudier les étiologies du syndrome restrictif chez les patients suivis au CHU Mohammed VI à Marrakech.