Impact de la masse grasse sur la réponse thérapeutique aux anti-TNF et aux traitements conventionnels chez les patients atteints d’une spondylarthropathie axiale récente

Impact de la masse grasse sur la réponse thérapeutique aux anti-TNF et aux traitements conventionnels chez les patients atteints d’une spondylarthropathie axiale récente

UntitledBook1.book Page 156 Thursday, November 10, 2016 12:20 PM A156 Communications orales / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A81-A162 protéines rés...

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Communications orales / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A81-A162

protéines résidentes du RE et uniquement ceux-là ont marqué les vésicules, indiquant qu’elles appartiennent au RE. Ce résultat a été confirmé sur cellules non fixées, à l’aide d’un analogue de la glibenclamide spécifique des récepteurs sulfonylurées contrôlant les canaux potassiques sensibles à l’ATP prédominant dans le RE. Ces vésicules qui appartiennent au RE renferment majoritairement des formes mal repliées de HLA-B (marquage HC10). Nous avons par ailleurs observé une accumulation significativement plus importante de β2 m (BBM1) dans les vésicules contenant les sous-types associés à la SpA. Conclusion. – L’ensemble des vésicules contenant les HLA-B appartiennent au RE mais leur composition varie selon que les sous-types sont ou non associés à la SpA. Les sous-types associés induisent une densité plus forte de vésicules dans lesquelles la β2 m s’accumule de façon plus importante qu’avec les sous-types non associés. Ces résultats suggèrent que les sous-types associés ont des propriétés biochimiques particulières qui pourraient contribuer à leur pathogénicité. Conflit d’intérêt. – aucun O.131

Impact de la masse grasse sur la réponse thérapeutique aux anti-TNF et aux traitements conventionnels chez les patients atteints d’une spondylarthropathie axiale récente HS. Tang* (1) ; A. Molto (2) ; P. Richette (1) ; B. Combe (3) ; A. Etcheto (4) ; M. Dougados (5) (1) Service de rhumatologie, Hôpital Lariboisière, Paris ; (2) Service de rhumatologie, Université Paris Descartes, Service de Rhumatologie B, Hôpital Cochin, AP-HP., Paris ; (3) Service d’Immuno-Rhumatologie, C.H.U. Lapeyronie, Montpellier ; (4) Rhumatologie, Hôpital Cochin, Paris ; (5) Rhumatologie b, Hôpital Cochin, Paris *Auteur correspondant : [email protected] (HS. Tang) Introduction. – L’excès de tissu adipeux chez les sujets obèses semble avoir des propriétés immunomodulatrices. Des études ont suggéré un impact négatif de l’obésité sur la réponse thérapeutique aux anti-TNFα au cours des rhumatismes inflammatoires. Le but de notre étude était d’évaluer l’impact de la masse grasse, évaluée par l’indice de masse corporelle et le périmètre abdominal, sur la réponse thérapeutique aux anti-TNFα et aux traitements conventionnels des patients issus de la cohorte DESIR. Patients et Méthodes. – Le devenir des spondylarthropathies indifférenciées récentes (DESIR) est une cohorte observationnelle de 708 patients présentant des lombalgies inflammatoires d’installation récente (< 3 ans) évocateur d’une spondyloarthrite axiale. Ont été recueillis le sexe, le poids, la taille, le périmètre abdominal, l’indice de masse corporelle et les caractéristiques de la maladie des 708 patients à l’inclusion. Le critère principal d’analyse était l’évaluation de la réponse ASAS 40 (amélioration de 40 % de l’activité de la maladie selon les critères ASAS) à 8 semaines par régression logistique, et afin de mette en évidence l’impact de l’indice de masse corporelle et du périmètre abdominal sur cette réponse, nous avons réalisé des analyses d’interaction entre le traitement, l’indice de masse corporelle et le périmètre abdominal. Les patients traités par anti-TNFα ont été appariés par les quartiles du score de propension à des patients ayant reçu tout autre traitement. Résultats. – À l’inclusion, parmi les 704 patients, la médiane de l’indice de masse corporelle était de 23,27 kg/m2 (21,10-26,12 kg/m2). Le nombre de patients à poids normal, en surpoids et obèses représentaient respectivement 443 (62,9 %), 171 (24,2 %) et 56 (7,9 %) des patients. 394 patients traités par anti-TNFα et traitements conventionnels ont été analysés. Le pourcentage de répondeurs ASAS 40 aux antiTNFα était de 29,4 % dans le groupe ayant un indice de masse corporelle supérieur à 25 kg/m2 versus 32,6 % dans le groupe ayant un indice de masse corporelle inférieur à 25 kg/m2. Le pourcentage de répondeurs ASAS 40 aux traitements conventionnels était de 10,8 % dans le groupe ayant un indice de masse corporelle supérieur à 25 kg/

m2 versus 14,8 % dans le groupe ayant un indice de masse corporelle inférieur à 25 kg/m2 (p = 0,680). Il existait une différence significative entre les patients respectivement à poids normal et en surpoids, en terme d’activité de la maladie (BASDAI 43,8 versus 47 (p = 0,049)) et de handicap fonctionnel (BASFI 28,9 versus 34 (p = 0,006)) à l’inclusion. Des données similaires ont été retrouvées en fonction du périmètre abdominal. Conclusion. – La masse grasse n’influence pas la réponse thérapeutique aux anti-TNFα et aux traitements conventionnels des patients issus de la cohorte DESIR. Les patients obèses et en surpoids ont une perception de la douleur et du handicap supérieure aux patients à poids normal. Identifier des facteurs de risques modifiables tels le poids, pouvant influencer l’activité de la maladie des patients atteints de spondyloarthrite, semble primordial. Conflit d’intérêt. – aucun O.132

Intérêt du monitoring biologique de la concentration d’infliximab lors de la désescalade thérapeutique de l’infliximab dans la spondylarthrite axiale A. Jentzer (1) ; E. How Shing Koy (2) ; P. Collet (2) ; B. Pallot Prades (2) ; SA. Amouzougan (2) ; D. Denarie (2) ; T. Thomas (3) ; S. Paul (4) ; H. Marotte* (5) (1) Laboratoire d’immunologie, C.H.U de Saint-Étienne, Saint-Priest-en-Jarez ; (2) Service de rhumatologie, C.H.U Saint Etienne, Saint-Etienne ; (3) Service de Rhumatologie, C.H.U Hôpital Nord Saint-Etienne, Saint-Etienne ; (4) Immunologie, Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Étienne, Saint-Priest-en-Jarez ; (5) Service de Rhumatologie, CHU Saint-Etienne/INSERM 1059, Saint-Etienne *Auteur correspondant : [email protected] (H. Marotte) Introduction. – Évaluer l’intérêt du monitoring (dosage d’infliximab [IFX], des anticorps anti-infliximab [ATI] et du TNF bioactif) au cours de la désescalade thérapeutique chez des patients atteints de spondylarthrite axiale. Patients et Méthodes. – Une étude transversale monocentrique incluant 2 groupes de patients atteints de spondylarthrite axiale traités par IFX a été menée. Le groupe « espacé » (n = 17) était en rémission clinique depuis au moins 6 mois et avait des perfusions d’IFX espacées de 11 semaines. Dans le groupe « non espacé » (n = 13), les patients recevaient des perfusions d’IFX toutes les 6 semaines. Ces 2 groupes ont bénéficié avant la perfusion d’IFX, d’un prélèvement sanguin permettant la détermination de la concentration sérique d’IFX résiduel, et d’ATI (par méthode ELISA : kit infliximab LISA-TRACKER) ainsi que le dosage du TNF bioactif (utilisation d’une lignée cellulaire HEK sensible au TNF (InvivoGen)). Les résultats sont présentés en médiane et quartiles [25-75]. La différence entre les groupes a été faite par des tests non-paramétriques. Résultats. – L’activité de la maladie était plus faible dans le groupe « espacé » vs « non espacé » (respectivement BASDAI 0,7 [0,25-1,15] vs. 3,31 [2,51-3,5] p < 0,001 et ASDAS 1,1 [0,75-1,39] vs 3,31 [2,513,5] p < 0,001). La dose d’IFX administrée était plus élevée dans le groupe « non espacé » 5,7 mg/kg/perfusion [5-6,5] que dans le groupe « espacé » 5 mg/kg/perfusion [4,3-5,5] (p = 0,014). Cependant, l’âge, l’index de masse corporelle, la durée de la maladie et la présence d’une sacroiliite radiographique n’étaient pas différents entre les deux groupes. Le sexe masculin et l’atteinte axiale isolée étaient plus fréquents dans le groupe « espacé ». Dans ce groupe, la concentration d’IFX était plus basse que dans le groupe non espacé (0,4 g/mL [0,09-1,56] vs. 8 g/mL [0,77-13,99] respectivement (p = 0,003). En revanche, les ATI étaient positifs chez 5 patients (29,4 %) du groupe espacé vs. 3 patients (23,1 %) dans le groupe « non espacé ». Le TNF bioactif était similaire dans les deux groupes. Dans le groupe espacé, le TNF bioactif corrélait positivement avec