Impact de la rhinite allergique sur le contrôle de l’asthme de l’enfant

Impact de la rhinite allergique sur le contrôle de l’asthme de l’enfant

13e Congrès francophone d’allergologie – CFA 2018 / Revue française d’allergologie 58 (2018) 275–284 Conclusion Notre étude a montré que le RPNL était...

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13e Congrès francophone d’allergologie – CFA 2018 / Revue française d’allergologie 58 (2018) 275–284 Conclusion Notre étude a montré que le RPNL était lié à la sévérité et au pronostic de l’exacerbation d’asthme. Des études sur des échantillons plus larges sont toutefois nécessaires. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.reval.2018.02.162 Pneu 22

Particularités cliniques et allergéniques de l’allergie respiratoire chez l’enfant d’âge préscolaire en Tunisie

F. Yangui ∗ , E. Guermazi , H. Mrassi , I. Kharrat , M. Triki , H. Khouani , M. Abouda , M.R. Charfi Service de pneumologie, hôpital des FSI, La Marsa, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : ferdaous [email protected] (F. Yangui) Introduction L’allergie respiratoire est de plus en plus fréquente chez les enfants et peut survenir à un âge précoce. Elle est liée à une prédisposition héréditaire et à des facteurs environnementaux. C’est un phénomène dynamique qui varie en fonction de l’âge et des expositions. L’objectif de notre travail était de décrire les particularités cliniques et allergéniques de l’allergie respiratoire chez l’enfant d’âge préscolaire. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les enfants d’âge ≤ 15 ans consultant entre 1992 et 2015 pour allergie respiratoire isolée ou associée à d’autres manifestations allergiques. Tous nos patients ont eu un prick-test positif à au moins un pneumallergène. Les patients ont été divisés en deux groupes : groupe 1 (G1) : les enfants d’âge préscolaire ≤ 5 ans, groupe 2 (G2) : les enfants d’âge scolaire > 5 ans. Résultats Au total, 1846 enfants répartis en 502 enfants d’âge préscolaire et 1344 enfants d’âge scolaire ont été inclus à l’étude. L’étude du profil clinique a montré que l’asthme était plus fréquent dans le G1 (79,7 % contre 66,4 %, p < 10−3 ), alors que la rhinite (80,4 % contre 89 %, p < 10−3 ) et la conjonctivite (23,7 % contre 38,6 %, p = 0,0001) ont été plus fréquents dans le G2. L’association asthme–rhinite a été la plus fréquente chez les enfants d’âge préscolaire (43,67 % contre 33 %, p = 0,04). Cependant, l’association asthme–rhino-conjonctivite a été plus importante chez les enfants d’âge scolaire (16,3 % contre G2 : 22,5 %, p = 0,002). Les sensibilisations aux acariens (67,7 % contre 75 %, p < 10−3 ) et aux pollens (28,7 % contre 37 %, p < 10−3 ) ont été plus fréquentes chez les enfants d’âge scolaire. La sensibilisation aux phanères d’animaux (38,6 % contre 34,3 %, p = 0,04) était plus fréquente chez les enfants d’âge préscolaire. La sensibilisation aux blattes (17,33 % contre 21 %) et aux moisissures (11,35 % contre 12,6 %) ont été plus fréquente chez les enfants d’âge scolaire. Conclusion L’allergie respiratoire chez les enfants d’âges préscolaires est caractérisée par une prédominance de l’asthme avec une sensibilisation fréquente aux pneumallergènes d’intérieur. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.reval.2018.02.163 Pneu-23

Impact de la rhinite allergique sur le contrôle de l’asthme de l’enfant

N. Bechikh ∗ , N. Boulekhiout , M. Moubri , Y. Kassa , H. Berrah , Z. Arrada Pédiatrie, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Bechikh) Introduction L’asthme et la rhinite allergique sont très souvent associés et l’impact de la rhinite sur l’asthme est connu. Elle aggrave les symptômes de l’asthme et est facteur de persistance des symptômes. Méthodes L’étude est prospective analytique dont l’objectif est l’évaluation de l’impact de rhinite allergique sur le contrôle de l’asthme. Nous avons inclus les enfants asthmatiques, âgés plus de 5 ans. La période : mars 2012 à février 2014.

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L’évaluation du contrôle est basée sur les critères GINA. La sévérité de la rhinite allergique est évaluée par les critères ARIA. L’analyse statistique est faite par le logiciel EpiInfo 3.5.3. Résultats Nous avons inclus 297 enfants, seulement 286 ont fini l’étude. L’âge moyen est de 8,8 ± 3,1 ans, le sex-ratio : 1,27. La rhinite allergique est associée à l’asthme chez 66,1 % de la population, elle est persistante et sévère chez 14,6 % des enfants. L’asthme n’était pas contrôlé chez 53 % des enfants et est associé significativement à la rhinite allergique sévère (p = 0,003). Discussion La durée et la gravité de la rhinite allergique ont une influence directe sur le contrôle de l’asthme, dans la littérature la rhinite sévère est décrite comme un facteur « très fort » de mauvais contrôle de l’asthme. Des études ont montré que la rhinite allergique et l’asthme sont étroitement liés, près de la moitié des personnes atteintes d’allergies respiratoires souffrent de ces deux maladies. De même, de nombreux enfants ayant une rhinite allergique deviennent par la suite asthmatiques. Conclusion Le traitement adéquat de la rhinite allergique surtout si elle est persistante et ou sévère permet de diminuer le recours aux soins d’urgence et la fréquence des exacerbations de l’asthme. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. Pour en savoir plus Boulay ME, et al. Asthma and rhinitis : what is the relationship ? Curr Opin Allergy Clin Immunol 2012 ;12(5) :449–54. Bachert C, et al. Chronic rhino sinusitis and asthma : novel understanding of the role of IgE above atopy. J Intern Med 2012 ;272(2) :133–4. Hamouda S, et al. Allergic rhinitis with asthma : a questionnaire based study. Allergy 2008 ;38(5) :761–6. Oba A, et al. Ongoing allergic rhinitis impairs asthma control by enhancing the lower airway inflammation. J Allergy Clin Immunol Prat 2014 ;2(2) :172–8. https://doi.org/10.1016/j.reval.2018.02.164 Pneu-24

Facteurs prédictifs de mauvaise qualité du sommeil chez les patients suivis pour asthme avec rhinite allergique

H. Snène ∗ , M. Ferchichi , K. Zayen , S. Hajjej , A. Ben Tkhayet , D. Bejar , N. Chaouech , J. Daghfous , N. Mehiri , N. Ben Salah , B. Louzir Université de Tunis El Manar, faculté de médecine de Tunis, CHU Mongi Slim, service de pneumologie allergologie, unité de recherche 12SP06, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Snène) Introduction Il a été démontré que l’asthme et la rhinite sont responsables d’une altération de la qualité du sommeil (QS). Connaître les facteurs prédictifs de cette altération incitera le clinicien à les chercher pour agir dessus. But Déterminer les facteurs prédictifs de cette mauvaise QS. Méthodes Étude transversale réalisée sur 6 mois, intéressant les patients suivis pour asthme avec rhinite allergique. Les patients ont répondu à deux questionnaires : le questionnaire du sommeil de Spiegel (comportant 6 questions avec un score maximal à 30) et l’Index de QS de Pittsburgh (comportant 19 questions se combinant en 7 composantes avec un score maximal à 21). Pour le questionnaire de Spiegel, plus le score se rapproche de 0 est plus la QS est médiocre alors que pour l’Index de Pittsburgh plus le score se rapproche de 0 est plus la QS est bonne. L’étude statistique a été réalisée par le logiciel SPSS 20.0. Résultats Cinquante-deux patients ont été colligés (dont 10 hommes ; âge moyen = 42 ± 14,5 ans ; IMC moyen = 29 ± 7 kg/m2 ). La rhinite était permanente dans 38 % des cas, modérée à sévère dans 59 % et non contrôlée dans 40 %. Les signes cliniques de rhinite étaient : rhinorrhée (77 %), éternuements (86 %), obstruction nasale (10 %), prurit nasal (75 %), anosmie (16 %) et jetage postérieur (46 %). L’asthme était sévère dans 25 % des cas et non contrôlé dans 14 %. Vingt pour cent des patients avaient une mauvaise QS au questionnaire de Spiegel (score < 15) et 22 % avaient une mauvaise QS à l’Index de Pittsburgh (score > 10). L’altération de la QS (évaluée par le questionnaire de Spiegel et par l’Index de Pittsburgh) était corrélée de fac¸on statistiquement significative avec le sexe féminin (p = 0,058 ; p = 0,032), l’IMC > 30 kg/m2 (p = 0,001 ; p = 0,004) et l’asthme sévère (p = 0,034 ; p = 0,023). De même, la mauvaise QS évaluée