Impact positif des Mercredis à croquer™ sur le choix du fruit dans le menu enfant des restaurants McDonald's

Impact positif des Mercredis à croquer™ sur le choix du fruit dans le menu enfant des restaurants McDonald's

76 Résumés des présentations aux JFN de Marseille 2015 / Nutrition clinique et métabolisme 31 (2017) 30–82 P368 Restauration universitaire en Algér...

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Résumés des présentations aux JFN de Marseille 2015 / Nutrition clinique et métabolisme 31 (2017) 30–82

P368

Restauration universitaire en Algérie : place des sucres dans l’offre alimentaire D.-E. Mekhancha 1,∗ , L. Yagoubi-Benatallah 1 , I. Mekaoussi 1 , C.C. Dahel-Mekhancha 1 , B. Badaoui 2 , L. Nezzal 3 1 Inataa/laboratoire de recherche alimentation, nutrition et santé (Alnuts), université Frères-Mentouri, Constantine 1, Algérie 2 Laboratoire de recherche Alnuts, faculté des sciences économiques, université Constantine 2, Algérie 3 Laboratoire de recherche Alnuts, faculté de médecine, université Constantine 3, Constantine, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D.-E. Mekhancha) Introduction et but de l’étude L’OMS appelle les pays à réduire les apports en sucres libres à moins de 10 % de la ration énergétique totale (2015). Il serait meilleur pour la santé de l’abaisser à moins de 5 %. Notre objectif était de déterminer la place de ces apports en sucres libres dans la ration alimentaire proposée par un restaurant universitaire en Algérie. La restauration universitaire en Algérie concerne 1,5 millions de personnes. Matériel et méthodes Un restaurant universitaire accueillant 1 500 convives par repas a mis à notre disposition les feuilles de consommation journalière concernant la période du 4 au 31 janvier 2015 soit 28 jours. Les feuilles de consommation fournissent les informations nécessaires au calcul de la ration alimentaire pour les trois repas de la journée (petit déjeuner, déjeuner et dîner) : effectifs nourris, menus par repas, nature et quantités des denrées alimentaires utilisées. À partir de ces données, la ration moyenne par personne et par jour a été calculée. La banque de données sur les aliments algériens du laboratoire Alnuts a été complétée avec des données du Ciqual (France) pour calculer l’énergie et les quantités de sucres apportées par la ration moyenne. Résultats et analyse statistique La ration alimentaire moyenne journalière représente une masse d’aliments de 2 000 grammes avec une valeur énergétique de 3 700 kcal où la contribution des sucres libres est de plus de 9 %, à la limite des 10 % à ne pas dépasser. Conclusion La ration moyenne de l’offre alimentaire est trop importante et sa valeur énergétique trop élevée. Ces quantités élevées ainsi que la forte participation des sucres libres s’expliquent par la forte présence de gâteaux secs, boissons sucrés, laitages et préparations laitières sucrés. Cela doit interpeller les pouvoirs publics et les gestionnaires de restaurants universitaires pour réduire ou retirer ces produits, faire des économies budgétaires et utiliser ces économies pour plus de fruits et de légumes. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.nupar.2016.10.107 P369

Dépistage des obstacles liés à la pratique du sport chez des étudiants universitaires algériens I. Sersar 1,2,∗ , M. Bencharif 1,2 , C.C. Dahel-Mekhancha 1,2 Inataa, université des Frères-Mentouri Constantine, Algérie 2 Laboratoire de recherche alimentation, nutrition et santé (Alnuts-Lab), université Constantine 3, Constantine, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Sersar) 1

Introduction et but de l’étude La sédentarité constitue un problème de santé publique dans le monde et l’inactivité physique contribue à favoriser ce fléau. L’activité sportive est indispensable pour être en bonne condition physique et morale. Le but de cette étude est de déterminer les obstacles liés à la pratique du sport chez des étudiants universitaires. Matériel et méthodes Une enquête épidémiologique a été menée à l’université des Frères-Mentouri de Constantine en mai 2015. L’activité sportive a été évaluée par un questionnaire adapté pour les étudiants avec lequel nous avons cherché à estimer la fréquence et le type de sport, mais aussi les obstacles de non-pratique du sport. Le logiciel STATA Version 11.0 a été utilisé pour le traitement des données. Le seuil de signification retenu est de 0,05.

Résultats et analyse statistique Mille deux cent vingt-quatre étudiants (34,6 % garc¸ons et 65,4 % filles) ont été recrutés dont la moyenne d’âge est de 23,2 ± 2,04 ans. Parmi eux, 26,6 % pratiquent régulièrement du sport avec une prédominance masculine (58,9 % contre 41,1 %, p = 0,002). Le sport le plus pratiqué par les étudiants est le football (34 %), alors que pour les étudiantes c’est la danse aérobique (29,9 %). Globalement, la durée moyenne des séances de sport est de 1 h58 min ± 0,56 min [0,5 h–3 h] avec une fréquence de 2,17 ± 1,35 séances/semaine [1–7 séances/semaine]. Une prédominance significative pour les filles a été constatée pour la non-pratique de sport (74,3 % contre 25,7 %, p = 0,000). Les facteurs prédictifs indépendants de la sédentarité sont les contraintes temporelles (73,1 %), l’absence de structures sportives (39,6 %), le manque d’espace (39,4 %), le fait de ne pas aimer le sport (16,5 %), le tarif excessif de l’abonnement en salle de sport (14,7 %) et le fait de ne pas penser à pratiquer du sport (8,8 %). Tous ces obstacles se sont révélés davantage présents chez les filles que chez les garc¸ons (p < 0,05). Conclusion Surmonter les obstacles perc¸us permettrait d’accroître la pratique d’une activité sportive chez les étudiants. Le campus universitaire doit offrir l’opportunité à tous les étudiants de participer à une activité sportive et les sensibiliser pour les bienfaits du sport sur la santé. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.nupar.2016.10.108 P370

Impact positif des Mercredis à croquerTM sur le choix du fruit dans le menu enfant des restaurants McDonald’s A. Drewnowski 1,∗ , S. Michels 2 , D. Leroy 2 Center for Public Health Nutrition, University of Washington, Seattle, États-Unis 2 Protéines SAS, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Drewnowski) 1

Introduction et but de l’étude Les Mercredis à croquerTM ont été lancés en 2010 par McDonald’s France. Cette initiative consiste à offrir chaque premier mercredi du mois un sachet de fruits pour chaque menu enfant Happy MealTM acheté. Depuis le début de l’opération, McDonald’s France a offert plus de 13 millions de sachets de « Fruits à croquer », en plus du dessert choisi par les clients au sein du menu. Quatre desserts sont proposés au choix dans le menu enfant : un yaourt, une compote, un sachet de morceaux de pommes et un sachet de fruit du moment. Ce dernier varie au cours de l’année entre des morceaux prêts-à-manger d’ananas, de melon, d’orange, de kiwi ou de pastèque. L’objectif de cette étude était de déterminer si le fait de donner gratuitement des sachets de fruits (morceaux de pommes ou tranche d’ananas) a occasionné une augmentation des commandes de sachets de fruits vendus en tant que dessert du menu enfant. Matériel et méthodes Les données de ventes de l’ensemble des menus Happy MealTM vendus en France entre 2009 et 2013 ont été analysées (n = 1 296 restaurants McDonald’s). Résultats et analyse statistique En 2009, le taux de prise de fruits en tant que dessert du Happy MealTM était de 13,4 %, puis de 14,5 % en 2010. Après le lancement des Mercredis à croquerTM en septembre 2010, le taux de prise de fruit comme dessert a atteint 18 % en 2011 (p < 0,001), puis 19,4 % en 2013 (soit +45 % par rapport à 2009). Quatre-vingt-dix-sept pour cent des restaurants ont vu leur taux de prise de fruit au sein du Happy MealTM augmenter entre 2010 et 2011. Offrir un sachet de fruits en plus n’a pas diminué le taux de prise du fruit au sein du Happy MealTM le jour du Mercredi à croquer par rapport aux autres mercredis du mois. Le taux de prise de fruits en dessert était plus important le mercredi en général, comparé à la semaine entière. Le sachet offert et l’augmentation des ventes de fruits au sein du Happy MealTM n’ont pas impacté les autres composantes du menu (frites/potatoes, P’tites Tomates, boissons). Conclusion Ces résultats confirment l’intérêt d’analyser les données de ventes pour évaluer l’impact de ce type d’initiative innovante sur les habitudes des consommateurs. Cette analyse a été réalisée avec le soutien de McDonald’s Corporation.

Résumés des présentations aux JFN de Marseille 2015 / Nutrition clinique et métabolisme 31 (2017) 30–82 Déclaration de liens d’intérêts AD : consultant pour McDonald’s, régulièrement consulté par des entreprises du secteur de l’agroalimentaire, des sociétés d’ingrédients et d’autres entités commerciales ou sans but lucratif, ayant un intérêt dans les aliments, repas et régimes à haute densité nutritionnelle ; SM et DL : employés de Protéines, agence de conseil dans le domaine de l’alimentation qui accompagne différentes entreprises agroalimentaires dont McDonald’s. http://dx.doi.org/10.1016/j.nupar.2016.10.109

Santé publique V P371

Mesure des apports hydriques avec une application mobile J.-M. Lecerf 1,∗ , A. Jaruga 1 , N. Frisicale 1 , A. Djouak 2 , P. Beaulieu 3 Service de nutrition, institut Pasteur de Lille, Lille, France 2 Pôle économie, gestion et statistiques, Grecat, institut supérieur d’agriculture de Lille, Lille, France 3 Département eau & santé, centre d’information sur l’eau, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J.-M. Lecerf)

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Introduction et but de l’étude L’hydratation est un point de la nutrition souvent occulté alors qu’elle est extrêmement importante pour le maintien de l’état de santé. Dans une démarche d’auto-évaluation directe des apports hydriques individuels, le Centre d’information sur l’eau (CIEau) a souhaité développer une enquête sous forme d’une application iPhone ou Android, assortie de conseils reposant sur une comparaison avec les apports conseillés. Matériel et méthodes L’enquête alimentaire est une enquête sur une journée, de type « report », avec successivement les apports de chaque repas (petit déjeuner, déjeuner, dîner) avec la possibilité d’ajouter des collations. Le relevé est réalisé sur la base d’une liste d’aliments proposée. Le sujet ne peut pas poursuivre l’enquête si les étapes précédentes ne sont pas validées. Une population de 872 adultes bons répondeurs, c’est-à-dire dont les apports énergétiques non alcooliques (Aena) sont compris entre 1 fois et 1,95 fois la valeur du métabolisme de base a été retenue pour l’analyse afin d’éliminer les sous-répondeurs et les sur-répondeurs. À l’inscription, les données suivantes sont collectées : sexe, stade de la grossesse ou de l’allaitement pour les femmes, âge, taille, poids, niveau d’activité physique (sédentaire, moyennement actif, actif, très actif), département de résidence, département de réalisation de l’enquête, catégories socioprofessionnelle, régime suivi (pas de régime, régime amaigrissant, etc.). Résultats et analyse statistique Population étudiée : âge moyen 33,87 ans (± 14,43) ; indice de masse corporelle moyen : 22,35 kg/m2 (± 4,09) ; 77 % de femmes. Les apports énergétiques déclarés sont en moyenne 1 799,3 kcal par jour (en Aena sans les fibres) répartis en 47 % de glucides, 35 % de lipides et 18 % de protéines. L’apport hydrique déclaré est en moyenne de 1 470 ml dont 850 ml d’eau de boissons et 620 ml d’eau des aliments (eau solide). Les apports hydriques liquides moyens sont de 271 ml (± 510) (eau du robinet [97,3 ml] ou d’eau embouteillée [173,7 ml]), 202 ml (± 332) d’eau calorique sucrée (boissons rafraîchissantes sans alcool, laits chocolatés, jus de fruits, nectars, aliments diététiques liquides), 113 ml (± 205) d’eau calorique nourrissante non sucrée (lait nature, soupes et bouillons de légumes, boissons au soja), 237 ml (± 319) d’eau non nourrissante non calorique (café, thé, boissons light) et 26 ml (± 106) de boissons alcoolisées et alcooliques. Conclusion Les apports hydriques moyens reportés dans cette enquête sont inférieurs à ceux d’autres enquêtes épidémiologiques franc¸aises disponibles. La détermination des apports hydriques d’un sujet, enjeu important, est difficile sans une observation fine, c’est pourquoi tous les outils permettant d’avoir une mesure précise et une évaluation instantanée sont bienvenus. L’outil que nous avons utilisé en est un et des améliorations techniques pourront le rendre, à l’avenir, encore plus performant (géolocalisation associée à la température extérieure, estimation plus juste de l’activité physique avec un podomètre, amélioration du relevé). Un tel outil pourrait être ainsi recommandé par les professionnels de la diététique et de la nutrition : en effet, son intérêt pédagogique (conseils indivi-

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duels immédiats) va dans le sens d’une meilleure connaissance de l’alimentation de chacun. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs JML, AJ, NF et AD déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts ; PB : employé de Centre d’information sur l’eau. http://dx.doi.org/10.1016/j.nupar.2016.10.110 P372

Pratique de l’allaitement et risque d’apparition de l’allergie aux protéines du lait de vache chez le nourrisson

H. Boughellout ∗ , F. Adoui , M.N. Zidoune Équipe transformation et élaboration de produits alimentaires (Tépa), laboratoire de nutrition et de technologie alimentaire (LNTA), Institut de nutrition de l’alimentation et des technologies agroalimentaires (Inataa), université Frères-Mentouri, Constantine, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : halima [email protected] (H. Boughellout) Introduction et but de l’étude L’objectif de ce travail est l’étude de la pratique de l’allaitement dans la wilaya d’Annaba, et la corrélation entre l’introduction précoce du biberon et l’apparition de l’allergie aux protéines du lait de vache (APLV). Matériel et méthodes Une enquête descriptive, basée sur un questionnaire, a été réalisée chez des nourrissons fréquentant les centres de protection maternelle et infantiles (PMI) pour vaccination. L’étude a concerné deux volets différents : le premier volet étudie l’allergie aux protéines du lait de vache, et le second concerne la corrélation entre l’introduction précoce du biberon et l’apparition de l’APLV. Résultats et analyse statistique Les résultats obtenus ont montré une prévalence de l’APLV de 4,9 %. Le taux des cas confirmés par un test allergologique est de 3,5 %. L’allaitement mixte est l’allaitement prépondérant de la population enquêtée avec un taux de 40,1 %, suivi de l’allaitement exclusif au sein 34,8 % durant les 3 premiers mois et enfin exclusif au biberon avec un taux de 25,1 %. L’allaitement maternel exclusif au sein durant les trois premiers mois chez la population allergique est de 2,5 % contre 34,8 % chez la population saine. L’analyse statistique montre qu’il existe une forte corrélation entre l’introduction précoce du biberon et l’apparition de l’allergie aux protéines du lait de vache (APLV). L’allaitement exclusif au sein semble prévenir l’apparition de l’APLV. Conclusion L’allergie aux protéines du lait de vache est un problème de santé publique avec de lourdes conséquences sur le développement de l’enfant. L’introduction précoce du biberon semble être un facteur de risque de l’apparition de l’APLV. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.nupar.2016.10.111 P373

Enquête sur la qualité des tisanes médicales en Algérie M.T. Derouiche 1,∗ , S. Abdennour 2 1 Pharmacologie 2 Toxicologie, faculté de médecine de Constantine, Constantine, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : derouiche [email protected] (M.T. Derouiche) Introduction et but de l’étude Les tisanes sont des préparations largement utilisées par la population algérienne, du fait des « indications » médicales énoncées par les fabricants. Cela pose le problème de la qualité de ces produits de santé en vente libre dans les officines pharmaceutiques. Le but de ce travail était de vérifier l’adéquation et la conformité des principales tisanes médicales disponibles dans les officines avec des critères d’efficacité et de sécurité pertinents. Matériel et méthodes Notre étude a porté sur 42 tisanes issues principalement de trois grandes gammes de tisanes commercialisées dans officines pharmaceutiques de la région de Constantine. Selon la composition énoncée des différentes tisanes, nous avons vérifié pour chacune d’elles des plantes, deux critères : (1) la pertinence de l’indication ; (2) la présence d’effets indésirables et contre-