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19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015
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Inhalation accidentelle d’épingle à foulard : à propos de 39 observations S. Morad , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn-Roch, Casablanca, Maroc L’inhalation de corps étranger est un accident rare chez l’adulte. L’inhalation d’épingle à foulard est un phénomène de plus en plus fréquent dans notre contexte. Nous rapportons 39 cas d’épingle à foulard inhalés colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca sur une période de 8 ans. Il s’agit de 39 jeunes filles. La moyenne d’âge est de 17 ans (12—30). Aucun antécédent n’est retrouvé dans tous les cas. Le syndrome de pénétration est retrouvé dans tous les cas, avec accès de suffocation dans 15 cas, une toux sèche dans 14 cas, des expectorations purulentes dans trois cas et des hémoptysies minimes dans un cas. L’examen clinique est normal dans tous les cas. La radiographie thoracique a montré le corps étranger sous forme d’une opacité linéaire à droite dans 25 cas et à gauche dans 14 cas. La bronchoscopie a visualisé l’épingle à foulard au niveau de la pyramide basale droite dans 18 cas et gauche dans 11 cas, au niveau de la bronche principale droite et du tronc intermédiaire dans quatre cas chacun, et au niveau de la bronche principale gauche dans deux cas. L’épingle a été extraite par bronchoscopie dans 29 cas, rejetée spontanément dans 6 cas, après thoracotomie dans 3 cas et par fibroscopie digestive après passage de l’épingle dans le tube digestif dans un cas. Un traitement médical comportant une antibiothérapie et une corticothérapie orale en cure courte est associé dans tous les cas. À travers cette étude, nous soulignons l’intérêt de sensibiliser le public sur la possibilité de survenue de cet incident et sa gravité, et nous insistons sur le rôle de la bronchoscopie comme moyen thérapeutique incontournable et sur l’éducation pour prévenir cet accident. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.091 454
Inhalation accidentelle d’épingle à foulard, expérience d’un service de pneumologie Alger centre L. Laouar 1 , S. Nafti 2 1 Service pneumologie, CHU Mustapha Pacha, Alger, Algérie 2 CHU Mustapha Pacha, Alger, Algérie « Docteur, j’ai inhalé mon épingle à foulard ! », c’est un motif d’hospitalisation de plus en plus fréquent dans les pays arabes. Le but de ce travail était de mettre toute la lumière sur les dangers de la tenue d’une épingle à foulard dans la bouche. Patientes et méthodes Sur une période de deux ans, 28 cas d’inhalation d’épingle à foulard par des femmes ont été colligés, toutes voilées avec un âge moyen de 18,4 ans. Dans notre série : l’épingle à foulard a constitué le corps étranger, sa tenue dans la bouche et entre les dents a représenté pour nous l’événement favorisant l’inhalation, et enfin le voile islamique a constitué le terrain prédisposé. Résultats L’inhalation était accidentelle dans tous les cas ; de part la nature métallique du corps étranger, une radiographie thoracique était réalisée systématiquement, si l’objet radiopaque n’était pas visible, un ASP était alors réalisé. L’expulsion spontanée de l’épingle à foulard a été notée dans deux cas. L’extraction par un bronchoscopiste entraîné via un bronchoscope souple a constitué la procédure thérapeutique principale et a été réussie dans 24 cas et sans aucun incident ; le siège du CE était plus fréquent au niveau de l’arbre bronchique droit (70,8 %). Le recours à la chirurgie était nécessaire dans quatre cas.
Conclusion L’extraction précoce de ses CE potentiellement pénétrants est essentielle et la prévention de cet accident évitable par la sensibilisation de l’opinion publique devient une nécessité. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.092 455
Pleuroscopie médicale : expérience préliminaire du service de pneumo-phtisiologie du CHU d’Oran N. Lekehal Service pneumo« B », Oran, Algérie L’accueil de la pleuroscopie médicale a marqué la rentrée 2013—2014 en unité d’endoscopie du service de pneumologie du CHU d’Oran, une technique d’exploration bien connue mais de pratique exceptionnelle par le pneumo-phtisiologue en Algérie. Le but de notre étude prospective avisée descriptive et de préciser le profil épidémiologique des patients ayant bénéficié de cette technique d’exploration nouvellement introduite dans notre service et d’évaluer le niveau de tolérance d’un examen qui reste toutefois très invasif. Sur une période de 10 mois, on a pu réaliser 45 pleuroscopies médicales ; 22 patients ont été inclus (même opérateur-même technique-même analgésie-indications formelles de pleuroscopie médicale). Notre série comprend : 12 hommes, 10 femmes. L’âge moyen est de 49,54 ans avec des extrêmes (18 ans—72 ans). La pathologie néoplasique secondaire est le diagnostic prédominant (n = 18). Le talcage a été possible chez 15 patients (3 échecs). Le diagnostic de tuberculose pleurale est porté chez 3 patients. La durée de drainage est en moyenne de 5 jours après la thoracoscopie. L’aspect endoscopique est pathologique chez 21 patients. L’étude anatomo-pathologique des biopsies pleurales est concluante dans 95,54 % (n = 21). La douleur en per-pleuroscopie est évaluer entre 1—3 sur l’échelle EVA chez 19 patients (86,3 %). Technique de référence dans l’exploration de la plèvre, la pleuroscopie médicale est un examen invasif mais qui reste bien tolérée chez les patients. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.093 456
Intérêt de l’endoscopie bronchique dans la sarcoïdose sans atteinte parenchymateuse pulmonaire M. Karhate , L. Senhaji , M. Serraj , B. Amara , M. Elbiaz , M.C. Benjelloun Service de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc Introduction La sarcoïdose est une granulomatose systémique de cause inconnue. La fibroscopie avec LBA permet souvent le diagnostic en cas d’atteinte parenchymateuse. L’objectif de notre travail est d’évalué l’intérêt de l’EB en absence d’atteinte parenchymateuse. Matériel et méthodes Nous avons mené une étude rétrospective allant de janvier 2010 à juin 2014 portant sur les cas de sarcoïdose confirmée hospitalisé au service de pneumologie CHU Hassan II de Fès. Résultats Nous avons colligé 40 cas, dont 39 femmes et un homme. L’âge moyen a été de 47,2 ans [26—76 ans]. L’endoscopie bronchique a été réalisée chez 36 cas. Seize cas de notre série n’avait pas d’atteinte parenchymateuse à la TDM thoracique, parmi ces patients, 15 ont bénéficié d’une EB. Un aspect endoscopique normal a été noté chez 6 cas soit 40 %, des granulations ont été retrouvées chez 4 cas, et 5 cas avait un aspect inflammatoire. Le