Insuffisances veineuses pelvipérinéales : imagerie scanner et IRM

Insuffisances veineuses pelvipérinéales : imagerie scanner et IRM

Séances communes avec les sociétés 55 manœuvre de Valsalva, peut aisément retrouver ces reflux d’origine pelvienne et ainsi permettre une prise en ch...

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Séances communes avec les sociétés

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manœuvre de Valsalva, peut aisément retrouver ces reflux d’origine pelvienne et ainsi permettre une prise en charge thérapeutique plus précise et complète des varices des membres inférieurs.

peu de complication (essentiellement des migrations de matériel d’occlusion). L’effet secondaire principal est la douleur (inflammation périveineuse postocclusion) bien soulagée par les AINS.

doi:10.1016/j.jmv.2011.12.103

doi:10.1016/j.jmv.2011.12.105

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Insuffisances veineuses pelvipérinéales : imagerie scanner et IRM F. Paisant-Thouveny CHU d’Angers, 4, rue Larrey, 49933 Angers cedex 9, France

Société franc ¸aise de médecine vasculaire (jeudi 15 mars 2012 — 09h00 — 12h30) Dix idées rec ¸ues en médecine vasculaire

Mots clés : Varices pelviennes ; IRM ; Scanner L’imagerie en coupes ne représente qu’un outil accessoire du bilan de l’incontinence veineuse utéro-ovarienne qui comporte dans tous les cas une étude en phlébographie sélective dynamique. L’étude morphologique par IRM notamment, non irradiante, apporte cependant des renseignements anatomiques informatifs sur la richesse de la varicose pelvipérinéale et sa disposition qu’il conviendra de rapporter à la clinique et au Doppler. Elle permet de dépister les diagnostics différentiels, de préciser la technique d’embolisation et représente un outil didactique intéressant pour la consultation préthérapeutique. Le scanner, technique irradiante, n’est pas un outil performant pour l’analyse des pathologies pelviennes mais se révèle particulièrement utile pour le bilan des variations anatomiques de disposition du réseau veineux iliocave, notamment en cas de syndrome obstructif de type Nutcracker ou May-Turner syndrome qui devront faire l’objet d’une discussion thérapeutique multidisciplinaire. doi:10.1016/j.jmv.2011.12.104 SCS 20

Traitement actuel de l’insuffisance veineuse pelvipérinéale V. Le Pennec CHU de Caen, 14033 Caen cedex 9, France Mots clés : Phlébographie ; Embolisation Adresse e-mail : [email protected] La douleur pelvienne chronique représente 10 % des consultations de gynécologie et environ 30 % des cœlioscopies diagnostiques. Dans 30 % des cas, aucune étiologie à ces douleurs pelviennes chroniques n’est retrouvée. Dans ce sous-groupe, 30 % des patientes présentent des varices pelviennes. L’interrogatoire et l’examen clinique suggèrent le syndrome de congestion veineuse pelvienne chronique. Une suspicion d’insuffisance pelvipérinéale symptomatique doit conduire à la réalisation d’une phlébographie pelvienne rétrograde, seul examen permettant une cartographie veineuse anatomique et dynamique. Cet examen, réalisé en ambulatoire, est impératif avant tout traitement endovasculaire. La phlébographie sélective s’attachera à rechercher une varicocèle ainsi que son mode de drainage, des varices pelviennes (touchant notamment les veines glutéales, utérines, obturatrices). L’opacification de valves terminales incontinentes doit conduire au cathétérisme d’amont pour évaluer les varices sous-jacentes. Un obstacle au retour veineux (Nutcracker, Cockett) devra être étudié soigneusement car nécessitant une approche thérapeutique multidisciplinaire. Le traitement endovasculaire des varices pelviennes est réalisé au cours d’une courte hospitalisation de surveillance. Elle consiste en l’occlusion complète et définitive des incontinences veineuses alimentant une hyperpression pelvienne (varicocèle ovarienne) et/ou des varices à drainage extrapelvien (pouvant alimenter une incontinence des membres inférieurs). Les emboles utilisés sont classiquement les coïls fibrés, les emboles liquides (glue, sclérosant). Les résultats techniques (> 90 %) et cliniques (70—83 %) sont bons avec

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La chaleur et le traitement anticoagulant par AVK contre-indiquent la sclérothérapie J.-F. Auvert 8, boulevard de l’Europe, 28100 Dreux, France Mots clés : Chaleur et sclérothérapie ; Traitement anticoagulant et sclérothérapie Il est fréquemment entendu dans les consultations de médecine vasculaire dédiées au traitement de l’insuffisance veineuse superficielle des questions relatives à la chaleur comme obstacle à la mise en route d’un traitement en saison estivale. De même, de nombreux patients sous traitement anticoagulant qui ont bien compris le message de ne pas recevoir inconsidérément des injections intramusculaires s’inquiètent de la possibilité d’un tel traitement sclérosant concomitant à la prise d’AVK. Il n’y a aucune publication pour soutenir que la chaleur ambiante soit une contre-indication, contrairement aux idées rec ¸ues. Cette croyance vient principalement du fait que la chaleur est un facteur aggravant des symptômes veineux et par assimilation, cela a été compris aussi pour les varices. D’autre part, cela est fortement relayé par les ascendants de patients atteints d’insuffisance veineuse, mais aussi par une bonne partie du corps médical. Il y a peu de publications affirmant que les anticoagulants ne sont pas une contre-indication au traitement sclérosant, et aucune publication spécifique mentionnant que les anticoagulants sont une contre-indication. Pour autant, il apparaîtra nécessaire de s’assurer que l’anticoagulation est contrôlée dans la fourchette thérapeutique et que la pathologie pour laquelle le patient est sous anticoagulant n’est pas elle-même une contre-indication. Quelques précautions pratiques, relevant du bon sens, pour gérer ces deux situations seront exposées. doi:10.1016/j.jmv.2011.12.106 SCS 22

La rupture est le principal risque des anévrismes de l’aorte abdominale P. Lacroix ∗ , I. Desormais Unité de médecine vasculaire, CHU Dupuytren, 2, avenue Martin-Luther-King, 87042 Limoges cedex, France Mots clés : Anévrisme ; Prévention Dans l’étude britannique MASS UK, la prévalence des anévrismes de l’aorte abdominale (AAA) chez les hommes âgés de 65 à 74 ans était évaluée à environ 4,9 %. Bien que son incidence semble décroître, l’AAA sous-rénal représente toujours un important problème de santé publique au point de faire discuter de l’opportunité de procédures de dépistage. La rupture est le risque le plus souvent redouté. Ce risque croît avec le diamètre de la lésion ; il est évalué sur une année entre 1 et 11 % pour des diamètres compris entre 50 et 59 mm et s’élève à 10 à 22 % pour des diamètres entre 60 et 69 mm. La