Intérêt de l’imagerie dans la silicose : à propos de 40 cas

Intérêt de l’imagerie dans la silicose : à propos de 40 cas

A40 17e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013 Patients et méthode.— En cas de suspicion d’AP...

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17e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013

Patients et méthode.— En cas de suspicion d’AP, un TPB a été réalisé en cabine par exposition réaliste progressive au CDDA préparé à 0,1 %. Cette concentration correspond à la plus faible retrouvée en milieu de travail. Le test était considéré comme positif s’il entraînait une chute de 20 % du VEMS ou une variation significative de l’hyperréactivité bronchique non spécifique. Résultats.— Parmi 22 TPB, 16 ont été positifs. Il s’agissait de 14 femmes et 2 hommes ; 62,5 % de professionnels du secteur de la santé (1 agent de service, 5 aide-soignantes, 2 infirmières, 1 assistante dentaire et 1 dentiste), et 37,5 % de celui du nettoyage (agents). L’âge moyen était de 47,8 ans. La durée médiane d’exposition au CCDA était de 28 mn. Une rhinite était associée à un asthme dans 69 % des cas et un eczéma de contact dans 19 % des cas. Le test était négatif chez 6 professionnels exposés aux AQ, mais ayant un asthme d’une autre étiologie. Conclusion.— Cette étude souligne l’utilité du test du PBB au CDDA à 0,1 % pour confirmer l’asthme professionnel dû aux ammoniums quaternaires. La réponse bronchique apparaît pour une exposition réaliste brève pouvant faire suspecter un mécanisme plus irritatif qu’immunologique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.125 100

Faisabilité du dépistage de l’asthme et de la BPCO en population générale A. Palot , D. Charpin Clinique des bronches, allergie, sommeil, CHU Nord, Marseille, France Introduction.— Le système Motorola Santé a été développé pour la réalisation d’études épidémiologiques à grande échelles. Objectifs.— L’objectif principal est de déterminer l’acceptabilité et la performance du système Motorola à domicile dans un contexte d’étude épidémiologique de santé respiratoire. L’objectif secondaire est de déterminer si la réalisation des mesures au domicile permet d’augmenter le taux de réponses par rapport à une étude réalisée en milieu hospitalier. Méthodes.— Deux cent cinquante personnes tirées au sort à partir des listes électorales du 15e arrondissement de la ville de Marseille ont été randomisées en 2 groupes : visites à domicile et visites à l’hôpital. Au cours de la visite, les sujets inclus répondent à un questionnaire. Les mesures suivantes sont proposées au sujet : tension artérielle, oxymétrie, spirométrie, poids, taille, bilan sanguin. L’ensemble des mesures sont transférées au PC par système Bluetooth. Le système Motorola permet l’archivage et le transfert des données vers un central. Résultats.— La saisie en temps réel des données sur le PC et le transfert par Bluetooth des mesures biométriques s’est bien déroulée. Sur les 194 sujets du groupe domicile, 52 (26,8 %) ont accepté de participer à l’étude. Sur les 213 sujets du groupe hôpital, 33 (14,5 %) (p < 0,001). Dans une enquête téléphonique complémentaire, la prévalence de l’asthme est comparable chez les sujets ayant accepté (13,6 %) ou refusé (11,0 %) de participer à l’étude (p < 0,9). Conclusion.— L’étude a montré la faisabilité de ce type de technologie dans un contexte d’enquête épidémiologique portant sur la santé respiratoire. La réalisation des mesures au domicile augmente le taux d’acceptation de ce type d’étude. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.126 101

Évolution des tests cutanés (TC) de l’âge de 1 à 6 ans et relation avec la dermatite atopique (DA) et

les IgE spécifiques : cohorte franc ¸aise de l’étude européenne PATURE A. Chauveau a , V. Kaulek b , S. Drillon a , A. Leydier a , C. Roduit c , E. Von Mutius d , M.-L. Dalphin a , J.-C. Dalphin b a Service de pédiatrie, CHU de Besanc ¸on, Besanc¸on, France b Service de pneumologie, CHU de Besanc ¸on, Besanc¸on, France c Hôpital d’enfants, Zurich, Suisse d Consortium PASTURE/EFRAIM, Munich, Allemagne L’étude européenne PATURE étudie l’influence de l’exposition à l’environnement agricole sur le développement d’une sensibilisation atopique (SA) dans une cohorte d’enfants vivant en milieu rural, suivis de la naissance à 10 ans. Nous avons étudié l’évolution des TC de l’âge de 1 à 6 ans chez les enfants franc ¸ais de l’étude PATURE, selon qu’ils vivent dans une ferme (F) ou non (NF) et leur relation avec la DA et les IgE spécifiques. Deux cent quatre enfants, dont 95 F, ont été suivis. Des TC spécifiques à la cohorte franc ¸aise, une évaluation de la DA et un dosage d’IgE spécifiques étaient réalisés à l’âge de 1, 4,5 et 6 ans. Cent quarante enfants ont participé aux trois visites. La prévalence des TC positifs augmentait avec l’âge (9,5 % à 1 an, 14,2 % à 4,5 ans, 22,6 % à 6 ans). Elle était plus faible dans le groupe F, quels que soient l’âge et la catégorie d’allergènes considérés ; significativement seulement pour les pneumallergènes saisonniers à 4,5 ans. La prévalence de la DA n’était pas significativement différente dans les deux groupes et diminuait avec l’âge. La prévalence cumulée de la DA était significativement corrélée à la positivité des TC à 1 an. La corrélation entre TC et IgE spécifiques était faible. La SA, évaluée aussi bien par les TC que par les IgE spécifiques, était transitoire à 1 an alors qu’elle était persistante entre 4,5 et 6 ans. Notre étude a permis de montrer que la SA, plus faible dans le groupe F, augmente avec l’âge. Les TC à 1 an sont transitoires mais prédictifs de la survenue d’une DA. La DA diminue avec l’âge. La corrélation entre TC et IgE spécifiques est faible. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.127 102

Intérêt de l’imagerie dans la silicose : à propos de 40 cas S. Hilali , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc La silicose est la plus fréquente des pneumoconioses. Elle est due à l’inhalation de poussières de silice libre cristallisée. Son diagnostic repose sur l’association des signes radiologiques à l’exposition professionnelle. Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 40 cas de silicose colligés au service des maladies respiratoires CHU Ibn Rochd Casablanca sur une période de 14 ans (1997—2011). Il s’agit de 40 hommes, avec une moyenne d’âge de 50 ans. Vingtsept patients étaient des puisatiers (67,5 %), 9 étaient des mineurs (22,5 %) et 4 étaient mac ¸ons (10 %). Le tabagisme est retrouvé dans 29 cas (72,5 %) avec une consommation moyenne de 24 PA. Un antécédent de tuberculose est retrouvé dans 7 cas (17,5 %). Le tableau clinique est dominé par la dyspnée dans 35 cas (87,5 %), le syndrome bronchique dans 33 cas (82,5 %) et des hémoptysies dans 15 cas (37,5 %). Le télé thorax objective des opacités pseudo tumorales dans 25 cas (62,5 %), des opacités micro nodulaires diffuses dans 15 cas (37,5 %), associées à un épaississement pleural dans 6 cas (15 %), à un pneumothorax minime et à une pleurésie dans 1 cas chacun (2,5 %). La TDM thoracique objective des condensations pseudo tumorales dans 25 cas, des micro-nodules diffus dans 20 cas, des nodules sous pleuraux dans 10 cas, des bulles d’emphysème dans 9 cas et des adénopathies calcifiées dans 7 cas. La bronchosco-

Affiches discussion pie objective des tâches d’anthracoses dans 31 cas (77,5 %). L’EFR montre un trouble ventilatoire mixte dans 26 cas (65 %) et restrictif probable dans 6 cas (15 %). L’évolution est bonne dans 17 cas, stationnaire dans 17 cas et 6 cas sont perdus de vue. La silicose est la première maladie professionnelle dans le monde, elle reste longtemps asymptomatique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.128 103

Place des questions du dépistage de la maladie respiratoire dans le diagnostic d’une anomalie spirométrique B. Aymard a , E. Chailleux b , P. Le Vaillant c , A. Cavailles d , A. Pipet d , N. Stenger b , R. Senand a , A. Chambellan e a Faculté de médecine, université de Nantes, Nantes, France b CDMR44, 18 B2, boulevard du Massacre, Saint-Herblain, France c Réseau asthme-BPCO, 6, rue Durand-Gasselin, Nantes, France d Service de pneumologie, l’institut du thorax, Nantes, France e Laboratoire d’explo fonct, l’institut du thorax, Nantes, France Préciser l’importance des questions posées dans le dépistage des pathologies respiratoires, notamment obstructives vis-à-vis du résultat de la spirométrie (S). À l’occasion des journées mondiales du souffle 2012, 8 questions (dont 5 du questionnaire GOLD) ont été posées à 370 personnes se présentant pour une S à Nantes. Les S ont été classées en fonction des limites inférieures de la norme pour le rapport VEMS/CVF, la CVF, le DEMM25/75. Les sensibilités, spécificité de chaque question dans le diagnostic d’une S anormale, ainsi que les déterminants d’un résultat spirométrique anormal par régression logistique étaient précisés. Quarante et un S sont anormales sur 328 validées (12,5 %). Un TVO distal est retrouvé dans 17 cas (41 %), un TVO au moins proximal dans 13 cas (32 %) et un TVR dans 11 cas (27 %). Pour une S « anormale », les questions « je m’essouffle trop facilement à l’effort » (Q1), « je suis fumeur ou ex-fumeur » (Q2), « j’ai une respiration difficile, il m’arrive d’avoir la poitrine qui siffle » (Q3) et « je crache régulièrement » (Q4) sont significatives en chi-deux. Q1 et Q2 ont une sensibilité de 90 % et 87 % respectivement, tandis que Q3 et Q4 ont une spécificité de 82 % et 66 %. En régression logistique, le modèle tenant compte de Q1, Q2 et Q3 prédit avec 87 % de succès une S anormale, tandis que l’ensemble de ces paramètres explique 20 % de la variance du résultat de la S. Les maladies obstructives restent la première cause de S anormale. Peu de questions ciblées suffisent à optimiser le dépistage d’une S anormale. Le questionnaire GOLD et son score sont utiles mais perfectibles. Cette double approche simple devrait permettre d’en améliorer le dépistage systématique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.129 104

Profil du travailleur asthmatique Tunisien B. Hamdi , A. Massadi , N. Ben Salah , B. Ben Safta , M. Mjid , S. Dhaoui , S. Toujani , H. Zakhama , S. Mokaddem , Y. Ouahchi , N. Mhiri , J. Daghfous , B. Louzir , J. Cherif , M. Beji Service de pneumologie la rabta, FMT, unité de recherche, Tunis, Tunisie Introduction.— L’asthme professionnel (AP) reste sous-estimé et insuffisamment diagnostiqué. But.— Dresser le profil clinique et professionnel du travailleur asthmatique. Patients.— Étude rétrospective au service de médecine du travail de l’hôpital Charles-Nicolle, portant sur l’ensemble des patients ayant une symptomatologie évocatrice d’AP, durant une période allant de

A41 2000 à 2008. Le diagnostic d’AP a été retenu selon les critères pris en considération dans la littérature. Résultats.— Nous avons colligé 172 cas suspects d’AP. Quarante huit patients ont été retenus. Cinquante six pourcent d’hommes, âgés en moyenne de 40 ans. Dans 66 % des cas, il s’agissait de travailleurs de l’industrie de textile, agroalimentaire et de l’industrie clinique. Les agents étiologiques incriminés étaient les poussières textiles dans 18,8 % des cas, les isocyanates dans 14,6 % et les farines de céréales dans 10,4 %. Cinquante pourcent étaient des ouvriers non qualifiés. Les moyens de protection individuelle et collective étaient absents dans 33 % des cas. Le délai moyen d’apparition des symptômes était de 9,8 mois. Une épreuve d’hyper réactivité bronchique non spécifique était positive dans 81,8 % des cas. Les tests cutanés et le dosage des IgE totales étaient positifs respectivement dans 48,9 % et 29,2 % des cas. Le dosage des IgE spécifiques était positif dans 42,8 %. Un test réaliste-réaliste a été réalisé dans un seul cas. La disparition des symptômes était notée dans 2 % des cas, une aggravation dans 18,8 %. Les travailleurs ont été reclassés dans 14,6 % et ont été licenciés dans 8,4 %. Conclusion.— Le travailleur asthmatique tunisien est généralement un jeune employé peu qualifié, longuement exposé aux agents sensibilisants et disposants de peu de moyens de prévention. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.130 105

Résultats du test de la sueur après 4 ans de sa mise en place dans l’Ouest Algérien A. Radoui a , L. Guerguer a , S. Bouameur b , A. Attia c , S. Benzerga d , M. Touhami e , F. Cabet f , G. Bellon g a Service de pneumologie et allergologie pédiatrique, Oran, Algérie b Laboratoire central, CHU, Sidi-Belabes, Algérie c Service de pédiatre libéral, Oran, Algérie d Service de pédiatre libéral, Mascara, Algérie e Service de pédiatrie, CHU, Oran, Algérie f Laboratoire d’endocrinologie moléculaire, Lyon, Bron, France g Service de pneumologie et allergologie pédiatrique, Lyon, Bron, France Introduction.— Le diagnostic de la mucoviscidose souffre d’un retard considérable en Algérie en raison des difficultés d’accès au test de la sueur. L’objectif de notre travail est d’améliorer le diagnostic par la mise à disposition d’un test sudoral fiable. Ce travail fait le point sur les résultats du test de la sueur réalisé sur une période de 4 ans (du 1er juin 2008 au 1er juin 2012). Matériel et méthodes.— Le test de la sueur a été mis en place en juin 2008 dans le service de pneumologie pédiatrique de l’hôpital d’enfant d’Oran grâce à l’aide de la Société Franc ¸aise de Mucoviscidose (dosage par titrimétrie des chlorures de la sueur recueillie après simulation par iontophorèse à la pilocarpine). Résultats.— Mille cent soixante douze tests sudoraux ont été réalisés chez 1096 patients demeurant dans 24 villes d’Algérie, principalement de l’Ouest, âge moyen 2,9 ± 3,9 [1 mois—32 ans]. Les demandes ont été motivées pour des symptômes respiratoires dans 74,4 % des cas, digestifs dans 34,8 % et nutritionnel dans 37,8 %. Le premier test a été négatif chez 1063 enfants, positif chez 28, intermédiaire chez 5. Le diagnostic de mucoviscidose a été confirmé par un 2e test chez les 28 enfants (taux moyen de chlorures 113 mmol/L). L’étude génétique a confirmé le diagnostic et a montré que la répartition des mutations des patients Algériens est différente de celle des Européens. La mutation p.F508del ne représente que 22,9 % des allèles mutés. Conclusion.— Le test de la sueur fiable mis en place dans l’Ouest Algérien confirme, ce qui est souvent mis en doute, que la muco-