18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014
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L. Nacef a , L. Graba b , O. Saighi a EPH Blida, Blida, Algérie b STMR Blida, Blida, Algérie
Conclusion.— La proportion de la TB-MDR est forte au cours des protocoles de retraitement antituberculeux avec une implication des facteurs sociodémographiques.
Introduction.— La péritonite tuberculeuse, est assez rare parmi les tuberculoses extrapulmonaires, où elle constitue avec l’atteinte des séreuses, une incidence de 8,6 %. Elle survient préférentiellement chez le sujet jeune le plus souvent de sexe féminin. Patients et méthode.— Notre étude rétrospective a intéressé 30 cas de péritonites tuberculeuses parmi 945 cas de TEP suivis dans le STMR de Blida entre janvier 2009 et décembre 2011. Le but de notre étude est de préciser les caractéristiques, épidémiologiques, diagnostiques et évolutives de péritonite tuberculeuse et de préciser les facteurs favorisants. Résultats.— Notre série a colligé 08 hommes pour 22 femmes, avec un âge moyen de 35 ans, dont 4 ont déjà eu un contage tuberculeux. Les comorbidités ont été retrouvées dans 12 % des cas. L’étude note un syndrome infectieux chez seulement 2 patients. Le diagnostic était basé principalement sur des éléments anatomopathologiques, cytologiques et biologiques, notamment par biopsie péritonéale, à l’occasion d’une cœlioscopie qui a été contributive dans 12 cas, toutefois la biopsie pleurale a ramené le diagnostic dans 8 cas, en cas d’association à une pleurésie tuberculeuse. La cytologie était lymphocytaire dans 53 % des cas. Dans le reste des cas, le diagnostic s’est basé sur les éléments de présomption. L’évolution sous traitement antituberculeux a été bonne chez 29 patients, mais un malade a présenté des séquelles péritonéales à types de brides péritonéales. Conclusions.— Nous insistons sur la fréquence du dépistage rapide de la tuberculose péritonéale qui nécessite un diagnostic rapide pour une prise en charge adéquate avec une surveillance régulière pour éviter le passage à la chronicité.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.586
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La tuberculose multirésistante à Abidjan K. Horo a , E.N. Kouamé-Ntakpé b , K.R. N’guessan c , K. Touré b , C.A. Kouadio a , B. Ahui a , C.V. Brou-Godé a , M.O. Koffi a , A. Koné a , F.S. Manewa a , B.A. Kouassi a , A. N’gom a , N. Koffi a , E. Aka-Danguy a a Service de pneumologie, CHU de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire b Centre antituberculeux, Adjamé, Abidjan, Côte d’Ivoire c Service de microbiologie, Institut Pasteur, Abidjan, Côte d’Ivoire Introduction.— La tuberculose multirésistance (TB-MR) est la hantise de la lutte anti-tuberculose. L’objectif de cette étude est d’exposer les caractéristiques de la TB-MDR à Abidjan. Méthodologie.— Nous avons réalisé une enquête rétrospective portant sur l’analyse des dossiers de tuberculose pulmonaire avec une culture-antibiogramme en milieu liquide. Nous avons exploité 208 dossiers avec résultats de la culture-antibiogramme. Résultats.— Sur les 208 culture-antibiogrammes réalisées, les indications sont suivantes : 59 échecs de traitement de nouveaux cas de tuberculose (28,2 %), 134 rechutes de tuberculose pulmonaire (64,4 %), 3 nouveaux cas de tuberculose au début du traitement (1,4 %), 10 cas de reprise de traitement après un abondant (4,8 %). La moyenne d’âge est 32,67 % en cas de TB-MDR et 35,59 ans en cas de TB non MDR. En analyse univariée, les facteurs associés à la TB-MDR sont les suivants : Le genre homme[p = 0,013, OR = 0,471 (0,252—0,880), l’échec au traitement de nouveaux cas de tuberculose [p = 0,002 ; OR = 1,569 (1,189—2,072)], la vie de couple[p = 0,036 ; OR = 0,543 (0,293—1,007)], l’expectoration à l’initiation du retraitement [p = 0,021 ; OR = 3,930 (1,091—14,161)]. L’évolution favorable est constatée chez 48,7 % (19/39) des cas de TB-MDR et chez 75,7 % (28/37) des cas de TB non MDR [p = 0,14 ; OR = 0,305 (0,114—0,813)].
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Intérêt du questionnaire respiratoire de Saint George (QRSG) dans l’évaluation de la qualité de vie des anciens patients tuberculeux pulmonaire A.R. Ouédraogo , K.S. Adjoh , A.A. Fiogbé , S.A. Adambounou , F.H. Okemba , J. Efalou , R. Nacanabo , G. Ouédraogo , O. Tidjani Service de pneumologie, CHU Sylvanus — Olympio, Lomé, Togo Introduction.— Les séquelles de tuberculose pulmonaire peuvent entraîner une réduction de la capacité fonctionnelle des poumons, détériorant du coup la qualité de vie des patients. Objectif.— Évaluer l’impact des séquelles de la tuberculose pulmonaire sur la qualité de vie des anciens patients tuberculeux pulmonaires. Méthodes.— Il s’est agi d’une étude transversale descriptive et analytique des données recueillis auprès de 113 patients tuberculeux pulmonaire à microscopie positive (TPM+) nouveau cas, traités et déclarés guéris, du 01 novembre 2012 au 31 janvier 2013 dans le service de pneumologie du CHU Sylvanius Olympio de Lomé. Le QRSG a été utilisé comme instrument de mesure de la qualité de vie, et la spirométrie à été utilisé comme instrument de mesure de référence pour la détection de trouble ventilatoire. Résultats.— La moyenne d’âge était de 33,95 ± 10,3 ans, avec une prédominance masculine (69,9 %). Le délai moyen de mise sous traitement (DMST) était de 4,23 ± 4,91 mois. La moyenne du score total au QRSG était de 15,09 ± 11,37. La qualité de vie (QdV) était altérée chez 21 (18,6 %) patients. Des troubles ventilatoires à la spirométrie étaient notés chez 67,3 % des patients. La qualité de vie altérée constituait un facteur de risque à la survenue de troubles ventilatoires (OR = 12,8 avec IC 95 % [1,6 ; 100] ; p = 0,002). Conclusion.— Un suivi est nécessaire pour améliorer le devenir anciens tuberculeux. La guérison bactériologique ne doit pas constituer la fin de leur maladie. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.587 542
Retard diagnostique dans la tuberculose pulmonaire, facteurs de risques importants dans la survenue de séquelles fonctionnelles respiratoires A.R. Ouédraogo a , K.S. Adjoh a , A.A. Fiogbé a , F.L. Eyéné-Eyéné a , S.A. Adambounou a , E.L. Bemba b , M. Bako a , F. Almou a , K. Awide c , O. Tidjani a a Service de pneumologie, CHU Sylvanus Olympio, Lomé, Togo b Service de pneumologie, CHU Brazzaville, Brazzaville, Congo c Programme national de lutte contre la tuberculose, Lomé, Togo Introduction.— Le retard du traitement antituberculeux peut augmenter la durée et la sévérité de l’inflammation des voies respiratoires et la destruction des poumons. Objectif.— Étudier l’impact du retard dans la mise sous traitement antituberculeux, dans la survenue d’anomalies spirométriques chez les patients tuberculeux pulmonaires. Méthode.— Il s’est agi d’une transversale réalisée du 1er novembre 2012 au 31 janvier 2013 dans le service de pneumologie du CHU Sylvanius Olympio de Lomé. Des données concernant le délai de mise