BRÈVES France: la dengue est autochtone
Source : www.ars.paca.sante.fr
DMLA, une urgence
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DMLA. N’attendez pas de la voir pour vous faire dépister était le mot d’ordre des 8es Journées nationales d’information et de dépistage de la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge), du 23 au 27 juin, organisées par l’Association DMLA, avec la Société française d’ophtalmologie, le Syndicat national des ophtalmologistes de France et des partenaires de l’industrie pharmaceutique. Conseil-clé : si soupçon de DMLA, c’est urgent, moins d’une semaine doit s’écouler entre le début des symptômes et la consultation d’ophtalmologie. Plus les jours passent, plus le risque de baisse irréversible de la vue augmente. La DMLA est une maladie dégénérative qui affecte le centre de la rétine, la macula, avec perte de la vision centrale. Cette zone représente seulement 2 à 3 % de la rétine mais transmet 90 % des informations visuelles au cerveau. La DMLA se déclare après 50 ans et touche près d’un million de sujets. On prévoit un doublement des cas d’ici 20 ans du fait de l’augmentation de l’espérance de vie. www.association-dmla.com
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Le 20 août 2014, un cas autochtone de dengue a été confirmé dans le Var par le Centre national de référence des arbovirus. Ce patient n’avait pas voyagé en zone de dengue dans les 15 jours précédents. Il s’agit du premier cas autochtone de dengue en Métropole en 2014. Conformément au plan national antidissémination de chikungunya et dengue, pour limiter la transmission du virus par Aedes albopictus, des investigations épidémiologiques et entomologiques ont été entreprises par l’ARS-PACA, la CIRE et l’Entente interdépartementale de démoustication (EID Méditerranée). Des démoustications sont en cours autour de la zone de résidence du cas autochtone. De plus, une information des professionnels de santé, des LBM et des établissements de santé ainsi que des mairies et des collectivités territoriales a été réalisée dans la zone concernée. Concernant dengue et chikungunya, au 22 août, on comptabilisait 85 cas importés de dengue, 280 cas importés de chikungunya et 5 cas importés co-infectés.
JIB 2014 : la biologie médicale, l c’est aussi l’informatique Les biologistes médicaux sont les professionnels de santé les plus informatisés de toutes les spécialités médicales, ils ont même été les premiers à faire appel à l’informatique pour gérer aussi bien l’activité professionnelle du LABM (devenu LBM), gestion des stocks, de la comptabilité, etc., mais aussi et surtout l’activité technique : gestion des analyses, archivages des données-patients, configuration des automates, gestion conviviale et interactive des analyses (devenues examens de biologie médicale), dépannage à distance. Bref, le biologiste du XXIe siècle (mais c’était vrai aussi au siècle précédent) doit être aussi informaticien – ou compter dans son équipe au moins un informaticien ou un collègue versé dans l’informatique de laboratoire (via la SFIL notamment). Et l’acquisition d’un nouvel outil d’analyses suppose une double formation : à la réalisation des examens et au pilotage de l’informatique à bord. Logique alors que les JIB fassent une large place aux sociétés d’informatique de laboratoire. Encore pour l’édition 2014 on en comptait 13 déjà inscrites fin juin, et l’on doit compter aussi avec le spécialiste-maison des IDIV qui explique sur son stand aux visiteurs (dont 75 % de décideurs !) comment piloter intuitivement, interactivement, convivialement la machine up-to-date une fois branchée sur l’informatique du LBM.
16 // REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - SEPTEMBRE/OCTOBRE 2014 - N°465 CAHIER 1
Pas étonnant que les organisateurs des JIB aient décidé d’un focus sur les solutions informatiques proposées en 2014. Résumons leur intention : accréditation, traçabilité, connectivité, interopérabilité, gestion documentaire, suivi médicalisé, interprofessionnalité, soins coordonnés, efficacité médico-économique, efficience des soins. Et DPC, non ? Autant de sujets et d’enjeux dont la clé réside (aussi) dans l’outil informatique. Ainsi, les organisateurs ont rencontré Gérard Domas, consultant en informatique médicale, et lui ont posé des questions-clés sur les enjeux actuels de l’informatique de LBM et des systèmes informatisés de santé en général1. Pour lui, les deux grandes questions que les biologistes doivent se poser sur cette informatique-là sont les suivantes : quelles sont les priorités des développeurs en informatique de laboratoire à notre intention, comment les outils informatiques peuvent-ils soutenir la médicalisation de la biologie ? À cela, l’expert ajoute : le ministère de la Santé doit présenter les grandes orientations de la loi de santé 2014, parmi lesquelles figurera la relance du DMP, le dossier médical personnel [qui s’est fait griller par le dossier pharmaceutique/ DP-NDLR] : quels en sont les enjeux pour les fournisseurs d’informatique de laboratoire ? Réponse les 8, 9 et 10 octobre. On se voit aux JIB ? QQ J.-M. M. 1. À écouter sur http://www.dailymotion.com/jib_biology