La coqueluche aujourd'hui

La coqueluche aujourd'hui

en soit, il ne fait plus de doute Estimation du cotit sanitaire de I’alcoolisme en France WLa consommation excessive La coqueluche aujourd ‘hui auj...

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en soit, il ne fait plus de doute

Estimation du cotit sanitaire de I’alcoolisme en France WLa consommation excessive

La coqueluche aujourd ‘hui

aujourd’hui que l’alcool coOte A la collectivitk

nationale plus qu’il ne

S

Iui rapporte. Presse MBd. 28 (09/10/99)16.531660

g&e

ponsable

de graves problkmes

sable de nombreux accidents de probkmes

et

sociaux.

&fait devenue rare pour ne pas dire exceptionnelle

d la vaccination. Elle suscite depuis une dizaine d’anndes

un regain d’int&&

: kwrgence

pour plusieurs raisons

maladie chez les ad&es

d’alcool n’est pas seulement resde sant8, elle est aussi respon-

urtout frgquente dans la premikre enfance et particulik rement grave chez l’enfant tr& jeune, la coqueluche

de la

et /es adolescents anciennement

vacci-

n&s avec le risque qu’ils contaminent les nourrissons non vacci-

Intoxication par I’oxyde de carbone

n&s

; 6volution des bases de son diagnostic tant clinique que

biologique, probkme

que pose la rkente

mise sur le march4 de

nouveaux vaccins acellulaires dont on ne sait s’ils doivent &tre utilisQ en appoint ou en remplacement

des vaccins traditionnels.

La France se distingue

par une

consommation

qui, en

n L’oxyde de carbone reste une

La rtkurgence

de la coqueluche est attribuke, 25 ans apr& la

dbpit d’une baisse rkgulkre, situe notre pays en t&e du peloton des

cause importante d’intoxication et

gtkkalisation

de la vaccination, B la limitation en duke

aux Etats-Unis,

il serait respon-

protecteur des vaccins coquelucheux

sable

mot-k

d’alcool

pays europ8ens. mation atteignait

Cette consom1 1,9 litres d’al-

de 600

acciden-

sur une large &ude de la littbrature

Notre pays ne dispose pas pour

que publie le New England Journal

autant de systeme d’information

of Medicine apporte un Bclairage intkessant sur cette intoxication.

global et coherent

sur les pro-

&udes en ont confirm6 la &alit& et ont suggkrt? la n&essitb

telles chaque ann6e. Carticle bask

cool pur par habitant et par an.

de I’effet

entiers. De nombreuses d’un

1l- 13 ans pour renforcer I’ktat immunitaire de

rappel tardif vers

la population au deli de la huitikme an&e. Le diagnostic clinique est devenu difficile du fait de I’atypie des formes observkes depuis la vaccination. Le critkre majeur de

bkmes sanitaires que pose cette consommation excessive et sur

Gaz incolore, inodore et insipide,

diagnostic reste le caractdre quinteux et Bmbtisant de la toux.

le monoxyde de carbone

Le diagnostic biologique confirme le diagnostic et repose sur la

son cotit Bconomique.

de carbone

La Presse Mkdicale publie un tra-

par la combustion incomplete des

(oxyde

ou CO) est produit

vail du Service de psychiatric du

matikres carbon&es. Sa concen-

CHU

visait A Bvaluer le seul cotit sani-

tration dans I’atmosph8re est habituellement < 0,001 O/omais elle est

taire de l’alcoolisme A I’exception de ses deux autres cofits Bcono-

plus importante en milieu urbain qu’en milieu rural du fait que sa pro-

mique et social au moyen de deux m&hodes diffkrentes de calcul.

duction

de Clermont-Ferrand

qui

a essentiellement

et les moteurs & essence.

cause trop souvent negligee d’in-

des cas

attribuables A l’alcoolismes parmi les pathologies

pour lesquelles il

bilitk au-deli

sur milieu de Bordet-

manque toutefois de sensi-

de la phase catarrhale. Parmi les autres techniques,

I’immunofluorescence

directe n’est pas satisfaisante du fait de

son manque de sensibilitk et de spkificitk,

la PCR est rapide et

sans doute plus sensible que la culture et sa sp&ificitk du choix de la sgquence nuckotidique

origine les sources de combustion

ba&e

nasopharyng&

Gengou. Cette technique spkifique

pour

La premkre de ces mkthodes est sur la proportion

culture de pr&vements

int@t

Une

essentiellement

dkpend

retenue, la s&ologie

a un

rktrospectif..

La technique la plus rapide, la plus sensible et la plus spkcifique est sans doute la dbtection de I’adknylcyclase

toxication oxycarbonee est le chlorure de mkthylkne, solvant t&s uti-

tions nasopharyngees

dans les s&r&

par dosage radio-enzymatique

qui reste

existe des relations d’ordre Bpi-

Ii&, particulikrement

en peinture,

toutefois d’application difficile du fait qu’il nkcessite I’utilisation

dbmiologique

dont le mktabolisme

entraine au

de radio-isotopes.

indiscutables

avec

l’alcool et dont les cotits peuvent

niveau du foie la production de CO.

etre identifks. Cette methode permet selon les auteurs d’obtenir

Une fois inhak, le monoxyde de carbone se dissout dans le sang et

une hypothese basse des coots.

se fixe sur I’h6moglobine avec une

La seconde mbthode s’appuie sur

affinitk plus grande que I’oxyg&ne

la pkvalence

aux

(200 A 250 fois plus) pour former de la carboxyh&moglobine (1 g de

cofits hospitaliers totaux et permet d’obtenir a priori une autre hypo-

CO par gramme d’h8moglobine) ; environ 1 & 15 O/odu CO se fixe sur

these basse. Les resultats de cette Evaluation

les cytochromes oxydases, les peroxydases ou la myoglobine.

tste, nausbes, vertiges, asthbnie,

minimale

La concentration

essoufflement..

likes

des complications

k l’alcool

appliqube

semblent

cohkrents

sanguine

en

En terme de vaccination, la stratbgie franqaise vise B renforcer la primovaccination

pour le rappel tardif 6 1 l-13 ans. Presse MBd. 28 (09/l 0199) 167 1- 1675

La symptomatologie cation

monoxyde de carbone est mesurke

spckificit&

A II&ranger et permettent d’estimer B un minimum de 20 milliards

en

la plus frkquente

et

les

valeurs usuelles sont < 0,22 mmolll

d’une intoxi-

oxycarbonke

avec ceux d’ktudes comparables

spectrophotombtrie

au moyen du vaccin classique entier dont I’eff-

cacit& est prouvee et A utiliser les nouveaux vaccins acellulaires

penser

(maux

.) n’a g&e

de de

et en hiver oti elle est

?I une

elle peut faire infection

virale

CO dissous dans le plasma, est particulikement

grave

chez

la

femme enceinte. La demi-vie de la carboxyh8moglobine,de I’ordre de 4 A 6 heures, est considkrablement

raccourcie

par I’oxygknoth&apie

mais on ne

banale. II faut savoir penser A I’in-

recouti A I’oxyg¬h&apie

chez les fumeurs des concentra-

toxication

bare qu’en prksence de coma, de

moins 25 ‘70 du total des cotits Ii&s ti I’alcoolisme. Ceci permet

tions qui peuvent atteindre 1 A 2 ml

souvent le dosage du monoxyde

de CO/l 00. On parle d’intoxication

de carbone et ne pas oublier que

de carboxyh&moglobine > 40 o/, et

d’estimer le coct global lib A I’al-

chronique pour des concentrations

la toxicit

meme

cool g au moins 80 milliards soit

> 0,45 mmol/l Ql ml de CO/l 00)

bone, qui n’est pas due exclusivement

de francs le montant

direct du

coirt sanitaire qui reprbsente

au

(< 0,5 ml de CO/l00

ml) avec

du monoxyde

1,04 % du PIB. Ces chiffres sont

et d’intoxication

certes diffkrents de ceux d’autres

concentrations > 1,35 mmol/l (>3

qu’entrdne

Etudes franqaises mais quoi qu’il

ml de CO/l 00).

boxyh&moglobine

Revue Franpaise

des Laboratoires,

dkembre

1999,

No 318

aigu6 pour des

que confirme

a I’hypoxie

le plus

de car-

hyper-

gravitk de I’intoxication ou de taux 15

%

chez

la femme

enceinte.

tissulaire

le taux Blevi! de carmais aussi au

N. Engl. J. Med. 339 (26/I I/98) 1603-1608 15