La FIBROMYALGIE dans la vraie vie – A propos d’une enquête en ligne sur 4 516 patients

La FIBROMYALGIE dans la vraie vie – A propos d’une enquête en ligne sur 4 516 patients

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Communications plénières / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A35-A42

été nécessaires avec les OB mais sans atteindre la signification. La tolérance des 2 traitements est satisfaisante. Conclusion. – Dans l’ONTF au stade non fracturaire, l’implantation d’OB paraît plus efficace que la BMAC pour réduire la douleur et l’évolution fracturaire. Conflit d’intérêt. – JPH et VG consultants Bone Therapeutics Références bibliographiques [1] Hernigou P, Beaujean F. Treatment of osteonecrosis with autologous bone marrow grafting. Clin Orthop Relat Res. 2002 Dec ; (405):14-23. [2] Gangji V, De Maertelaer V, Hauzeur JP. Autologous bone marrow cell implantation in the treatment of non-traumatic osteonecrosis of the femoral head : Five year follow-up of a prospective controlled study. Bone 2011 ;49:1005-9. P.08

La FIBROMYALGIE dans la vraie vie – A propos d’une enquête en ligne sur 4 516 patients J. Guerin* (1) ; S. Perrot (2) ; J. Costes (3) ; D. Azoulay (4) ; F. Laroche (5) (1) CETD, Hôpital Saint-Antoine, Paris ; (2) Service de Médecine Interne et Consultation Douleur, C.H.U Hôtel Dieu, Paris ; (3) Biostastistiques, Hôtel-Dieu, Paris ; (4) Médecine du travail, Paris ; (5) Centre de la Douleur, C.H.U Saint-Antoine, Paris *Auteur correspondant : [email protected] (J. Guerin) Introduction. – La fibromyalgie est un syndrome douloureux chronique fréquent (1,6 % de la population) souvent considérée comme une pathologie difficile à prendre en charge par les médecins. Objectif de l’étude : analyser les données épidémiologiques autodéclarées par 4 516 personnes rapportant une fibromyalgie. Matériels et Méthodes. – Enquête par questionnaire en ligne (103 questions) développé par l’association Fibromyalgie SOS en collaboration avec l’AFLAR en 2014, auprès de 4 516 personnes. Résultats. – Population majoritairement féminine (92,7 %), d’âge moyen 48 ans, en couple (69 %), avec enfants (80 %). Délai entre le premier signe de fibromyalgie et diagnostic le majoritairement supérieur à 1 an (82 %). Diagnostic porté pour 54 % par un rhumatologue et prise d’un traitement médicamenteux régulier (77 %). Un tiers des personnes sont en activité professionnelle à temps plein, 22 % à temps partiel thérapeutique et 28 % sans emploi. Indemnités perçues : 31 % pension d’invalidité, 27 % chômage, et 14 % RSA. Comorbidités somatiques déclarées : arthrose (49 %), dysthyroïdies (22 %) et autres manifestations rhumatologiques (syndrome de Gougerot-Sjögren 5 %, polyarthrite rhumatoïde 4 % et spondylarthrite ankylosante 4 %). Comorbidités psychologiques déclarées : troubles cognitifs (62 %), anxiété (52 %), dépression (48 %), troubles bipolaires (5 %) et sentiment d’injustice perçu vis-à-vis de la maladie (77 %). Eléments déclencheurs rapportés (73 %) : origine physique (50 %) et/ou psychologique (76 %). Impact de la maladie : FIQ (Fibromyalgia Impact Questionnaire) moyen à 51 (0-100), périodes de rémission (58 %) et arrêts de travail dans l’année précédente (65 %). Facteurs perçus comme aggravants : surmenage (94 %), conflits (90 %), traumatismes physiques (84 %), déplacements (80 %), variations météorologiques (80 %), travail (63 %), examens médicaux (53 %), activités physiques (49 %), rapports sexuels (28 %), relations de couple (24 %), médicaments (20 %) et inactivité physique (7 %). Praticiens majoritairement consultés : médecins généralistes (85 %), kinésithérapeutes (63 %), rhumatologues (54 %), ophtalmologistes (38 %), gastro-entérologues (24 %), neurologues (22 %), dermatologues (17 %) et podologues (15 %). Recours à un médecin algologue inférieur à 10 %. Pratiques complémentaires : ostéopathie (41 %), sophrologie-relaxation (22 %), acupuncture (21 %) et homéopathie (19 %). Délai entre diagnostic et prise en charge pluridisciplinaire souvent supérieur à 1 an (52 %).

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Discussion. – Nos résultats montrent que plus de 50 % des déclarants souffrant de fibromyalgie consultent des rhumatologues. Les comorbidités rhumatologiques sont moins fréquentes que dans la littérature (10 à 30 % [1]). Les comorbidités psychologiques (cognitives et émotionnelles) sont aussi fréquentes. Le score de sévérité QIF est faible ici, concordant avec une population peu sévèrement atteinte [2]. Conclusion. – Il s’agit de la première enquête épidémiologique sur une population aussi large. Elle montre la grande fréquence des fibromyalgies peu sévères et la relativement bonne intégration socioprofessionnelle des personnes atteintes. Conflit d’intérêt. – aucun Références bibliographiques [1] Clauw D. Fibromyalgia. A Clinical Review. JAMA. 2014;311(15): 1547-1555. [2] Bennett R. & al. Minimal Clinicaloly Important Difference in the Fibromyalgia Impact Questionnaire, The Journal of Rheumatology 2009;36:1304-1311. P.09

Performance de la TEP au fluorure de sodium 18 pour couplée au scanner pour l’évaluation des sacro-iliites inflammatoire et structurales comparée à l’IRM et au scanner dans les spondyloarthrites axiales M. Raynal (1) ; R. Ouichka* (1) ; F. Bouderraoui (2) ; SW. Ngueyon (3) ; O. Morel (2) ; I. Chary Valckenaere (1) ; W. Maksymowych (4) ; R. Lambert (4) ; P. Olivier (2) ; D. Loeuille (1) (1) Rhumatologie, Centre Hospitalier Universitaire de Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy ; (2) Médecine nucléaire, Centre Hospitalier Universitaire de Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy ; (3) Épidémiologie cic1433, Centre hospitalier universitaire de Nancy, Vandœuvre-lèsNancy ; (4) Department of medicine, University Of Alberta, Edmonton, Canada *Auteur correspondant : [email protected] (R. Ouichka) Introduction. – Evaluer selon une approche qualitative et quantitative la fixation sacro-iliaque du fluorure de sodium 18 (18-FNa) en tomographie par émission de positons (TEP) et la comparer avec les sacro-iliite inflammatoires en IRM et les sacro-iliites structurales au scanner dans une population de 23 patients avec Spondyloarthrite axiale (Spa). Patients et Méthodes. – Cette étude prospective monocentrique (IDRCB : 2012-A00568-35) inclus 23 patients atteints de SpA active selon les critères ASAS et/ou de New-York modifiés (hommes 43,5 %, HLA-B27 30 %, âge médian 44 ans, durée médiane des symptômes 7,7 ans, CRP médiane 8 mg/L, BASDAI médian 6,1). Tous les patients avaient une radiographie du bassin de face, une IRM sacro-iliaque et une TEP au 18-FNa dans un délai de 1mois. Pour l’IRM, la présence d’une inflammation sacro-iliaque a été évaluée selon les critères ASAS et quantifiée par le score SPARCC. les scanners sacro-iliaques ont été lus par trois lecteurs en aveugle de l’IRM. Les lésions structurales ont été analysées sur l’ensemble des coupes articulaires pour chaque quadrant sacro-iliaque (érosion, sclérose) ou l’ensemble de l’articulation (ankylose) de facon binaire (présent/absent) en utilisant les mêmes principes anatomiques développé en IRM pour les scores SPARCC inflammatoires et structuraux. L’analyse du versant articulaire des sacro-iliaques en TEP a été effectuée par 2 médecins nuclaires, en aveugle de l’IRM et du scanner, avec une lecture coupe par coupe dans le sens antéro-postérieur. Une TEP a été définie positive en cas de fixation unilatérale sur 2 coupes consécutives ou bilatérale sur une coupe. En ce qui concerne les évaluations quantitatives, celles-ci on été effectués avec une méthodologie par quadrants similaire à l’approche SPARCC IRM (score d''activité TEP) et par la mesure normalisée de la fixation maximale du traceur pour chaque articulation sacro-iliaque (SUV max).